tag:blogger.com,1999:blog-22826185675944312024-03-08T20:06:29.700+01:00SAVES Savior Sibling Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.comBlogger18125truetag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-84264642402849648172014-12-29T11:46:00.000+01:002014-12-29T11:48:17.565+01:00[ Event ] - Décembre 2018 (4)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-gzOjRJT1TP8/Us7sXPsJa4I/AAAAAAAAAGo/RyDp9BWTcnY/s1600/biym.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-gzOjRJT1TP8/Us7sXPsJa4I/AAAAAAAAAGo/RyDp9BWTcnY/s1600/biym.png" height="160" width="400" /></a></div>
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<span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Camouflée derrière d'épais branchages de sapins renversées à même le sol, Sandra venait de finir son tour des lieux. Elle avait contourné la maison de fortune digne de Blanche-Neige, dans le sens des aiguilles d'une montre, mais n'y avait nullement aperçu sept nains. Dans la pièce côté sud, là où son regard avait été attiré par la lumière de la télévision, elle n'y avait trouvé qu'un pauvre type affalé dans un fauteuil, dont elle s'était empressée de savoir s'il portait une arme ou non à la ceinture. La nuit tombante l'aidait peut être à passer inaperçu, mais le givre s'installant sur les fenêtres à mesure que le mercure passait sous la barre des 0 rendait bien moins facile son opération d'espionnage. Et pour cause, elle aurait eu l'air maline à frotter la buée pour y jeter un oeil. Un simple regard depuis l'intérieur vers la vitre aurait suffit à la trahir : on ne loupe pas un gros trou essuyé du dos de la manche si facilement. Néanmoins, elle avait pu se faire une idée plus précise de l'occupant numéro un et elle affirmait sans trop se tromper qu'il n'avait rien d'un latino-américain. Ce qui pouvait rayer de sa liste mentale le clan cubain comme revendicateurs de cette merde.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">En temps normal, Sandra n'aurait pas hésité une seconde quand à l'attitude à adopter pour investir les lieux. Avec un peu de maquillage et de charme, elle se serait faite passer pour une pauvre femme perdue sur les sentiers de la montagne en tenue beaucoup trop légère pour être honnête. Quelques regards, quelques gestes, et elle aurait roulé cette bande de rustre dans la farine dans le but de les faire frire pour plus tard. Dans de l'huile bouillante à souhait si possible. Or là, elle se doutait que ces zouaves avaient probablement eu sa description physique et psychologique avant d'être lancés dans le feu de l'action. Le fait qu'elle soit actuellement affublée d'une teinture blonde - ce qui était totalement anti-naturel au vue de sa crinière noire fétiche - ne pouvait pas non plus échapper à son signalement. A moins d'avoir sous la main des moustaches, un faux menton, et une paire de couilles, Sandra n'irait pas loin en attaquant de front. D'où qu'elle ait préférée continuer son tour, et passer le nez devant chaque fenêtre se présentant à elle. La baraque semblait dépourvue d'étage, au vue de sa forme saugrenue oscillant entre le champignon et le sex-toys donnant au toit une forme ridiculement haute. En revanche, il se pouvait parfaitement que ce trou à chasseur n'abrite un sous-sol pour entreposer skis, fusils, peaux de bêtes, et elle ne savait quoi encore. Un endroit parfait pour séquestrer quelqu'un tout en étant pratiquement certain qu'aucun flic foutrait les fesses aux alentours ...</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Un sourire vengeur se dessina sur son visage. Si elle ne pouvait rentrer dans la souricière ... Autant jouer au chat, et faire tout pour les obliger à en sortir. Ce qui supposait que la commissaire prenait pour acquis que cette bande de vilains étaient bien les vilains qu'elle cherchait depuis des heures. Dans le cas contraire, elle n'aurait plus qu'à jouer les imbéciles ... Qu'importe ! </span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Elle était donc à présent cachée derrière ces branchages renversés dans l'allée, fomentant son plan avec les moyens du bord. Elle disposait de bois, certes, d'une arme de poing calibre 9mm qu'elle avait pris soin de ranger dans sa doudoune avant de partir jouer aux cow-boys et aux indiens, de son smartphone, et ... C'était à peu près tout. Pas de quoi casser trois pattes à un méchant terroriste en cavale. Sauf quand on s'appelait Sandra. Levant le nez vers les hauteurs, se frottant les bras en signe qu'elle luttait toujours tant bien que mal contre son envie de sauter dans un bain chaud, la brune se doutait que son salut pouvait venir de l'effet de surprise. Le tout était de décider si elle allait laisser la vie sauve à ces rustres ... Une question qu'elle se posa bien vite avant de clore le sujet comme il lui était venu. Sandra, même si elle était habilitée à porter une arme, à s'en servir, à se procurer les meilleures raisons pour enfiler du plomb dans le derrière de ces types, n'avait en aucun cas le droit de vie ou de mort sur quelqu'un, aussi mauvaise soit cette personne. L'uniforme amenait son lot de responsabilités, et il existait bien sûr des situations où tirer en pleine tête pouvait se justifier. Dans l'instant, si elle prenait la décision de s'occuper elle-même du sort de ces bougres, rien ne pourrait la différencier de ce qu'ils essayaient de faire. Tuer par vengeance restait un meurtre, aussi bien aux yeux de la loi que de la conscience humaine. Elle n'était ni Dieu, ni homme, cette dernière condition étant un handicape plus ou moins soupçonné dans le milieu : tirer aujourd'hui dans le but de tuer par représailles ou tout autre motif n'était pas digne de tout ce en quoi elle croyait. De surcroît, Sandra était quasi certaine que si ça venait à se produire, Ralph, au mieux, lui ferait sa fête, au pire, la renierait. Elle n'était pas femme à tomber dans les clichés. Ni dans l'apparente facilité du schéma se dessinant à elle : méchant enlevant gentil mari pour raisons malsaines = droit de faire un carton. Non. Son carton à elle, elle le ferait sur une cible, pas sur un être humain. Et pour cause, elle valait tout de même mieux que cette bande de mercenaires. Sa fierté personnelle l'avait poussé jusque là, ce n'était pas pour trahir son credo au moindre tournant périlleux. En épousant Ralph, la Reine avait parfaitement conscience qu'elle signait un CDI en tête de la liste noire du clan des fanatiques de Régis. Elle acceptait la défaite, le doute, la peur, la douleur ... Mais salir son honneur n'avait rien de glorieux ou de satisfaisant dans ces conditions. Les règles du jeu, elle les avait établie conjointement avec son partenaire après des années et des années de lutte, de déceptions, de joies, d'expérience. Elle en avait pleuré, elle en avait rit, elle en avait bavé, elle en avait rêvé. Le tout, en même temps, dans le but de forger sa propre opinion de la vie, et sa propre ligne de conduite. Hors de question de tout faire foirer. Le seul truc qu'elle avait l'habitude de capoter, c'était un homme ! Et encore.</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Ayant fini de cogiter, Sandra s'attela à escalader un des sapins en bordure de la modeste propriété, s'assurant que toute âme qui vive à l'intérieur ait à contourner les murs pour trouver répondre à la question : " C'est quoi ce délire ? ". S'asseyant en équilibre précaire sur une branche à mi-hauteur, de telle sorte qu'elle s'assure de ne pas se fracturer une jambe en sautant pieds joints dans la neige en contrebas, elle s'attela à la tache ô combien acrobatique de défaire sa doudoune sans basculer en avant la tête la première. Dézippant la fermeture éclaire, puis déboutonnant à la hâte sa chemise, vidée de toute envie de rester en tenue légère par un froid aussi glaciale, elle atteignit son objectif : son soutien-gorge, qu'elle dégrafa en quatrième vitesse avant de le laisser tomber négligemment par terre, à même la neige, pas trop loin de sa position, mais pas non plus complètement en dessous. Se rhabillant, la réflexion qu'elle était complètement tarée lui traversant l'esprit pour la première fois depuis 35h environs, Sandra termina ses préparatifs en s'assurant d'avoir encore assez de voix pour jouer la comédie. S'estimant prête, un sourire impayable aux lèvres, elle débuta alors son plan foutrement machiavélique pour faire sortir tous ces mâles de leur cachette sans trop se fatiguer.</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">" Au secours ! A l'aide ! Quelqu'un ! Hiiiiiiiii ! "</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Une première tentative, suivit d'une seconde salve d'appels de donzelle en détresse, eurent pour effet de faire s'ouvrir la porte principale de la baraque. Tendant l'oreille, modulant sa voix en feintant d'avoir entendu âme qui vive, la brune continua son numéro, de telle sorte qu'elle pu voir la silhouette prudente d'un baraqué en mal de sexe s'approcher de sa position, un flingue entre les mains. Il déambula un moment entre les arbres, gardant le silence, jusqu'au moment où par un étrange miracle masculin, il tomba sur la lingerie fine étendue dans la poudreuse. Plongeant les deux mains dans la neige pour récupérer le précieux de tissus, Sandra aurait payé cher pour avoir l'occasion de voir la tête du bonhomme de plus près, probablement abasourdit par sa trouvaille. Et illuminé par l'hypothèse qu'une nana SANS soutif devait traîner dans le coin.</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">" Hey ? Y'a quelqu'un ... ? "</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Bingo. Sandra, jouant les effarouchées, poursuivit son plan infâme. </span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">" - Enfin, de l'aide ! S'il vous plaît ! Je suis coincée !</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- J'ai votre ... Euh ... Soutien-gorge ... Madame ?</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- Mademoiselle. Je randonnais sur le sentier voisin quand je suis tombée tout le long du flanc de colline, et je crois que je me suis foulée la cheville. Sans compter que les branches et les rochers m'ont arraché mes vêtements et écorché les genoux. Je meurs de froid ! </span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- Où êtes vous ?, demanda le gars, un peu suspicieux.</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- Suivez ma voix ! Oh attendez, je vous vois ! C'est bien vous avec ce gros blouson de cuir ? Je suis sur votre gauche ! Non, l'autre gauche ! Voilà, avancez encore un peu, je suis derrière l'arbre juste là. Est-ce que vous pourriez me rendre mon ... Mon ... Enfin ...</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- Euh, oui.</span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">- Ne regardez pas ! " sermonna-t-elle, faussement indignée.</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Sandra eut toutes les peines du monde à se retenir d'éclater de rire en observant le pauvre bougre, la main sur les yeux, tendant à une femme invisible derrière un arbre un vrai soutif. COMMENT diable arrivait-elle à faire une telle prouesse ? Il suffisait d'un peu de lingerie pour faire perdre toute crédibilité à un homme ! Une leçon qu'elle avait apprise de longue date. Décidant qu'elle avait assez profité de la naïveté de ce type, et craignant qu'il ne fasse volte face et se jette à bras ouvert là où il pensait voir une femme nue, Sandra prit le taureau par les cordes et lui bondit dessus avant que ce ne soit l'inverse. Lui flanquant un coup de genoux dans la mâchoire au moment d'atterrir, l'assommant au passage, elle veilla en priorité à éloigner le 9mm qu'il tenait dans les mains pour ne pas risquer de se prendre une balle perdue. La dégringolade aérienne plaqua instantanément le pervers la face contre la neige, la lèvre saignante, le regard flou. Le prenant en clé de bras, cherchant rapidement quelque chose pour l'empêcher de hurler à tout va qu'il y avait une folle furieuse à poil pratiquant le catch dans le jardin, la brune eu à son tour l'illumination en posant les yeux sur son soutien-gorge. L'empoignant d'une main, elle le noua autour du bec de l'inconnu, lui faisant littéralement avaler, serrant fort d'un noeud derrière les oreilles. Assurée qu'il ne braillerait pas, il lui fallut quelques secondes en rab pour trouver un moyen de l'attacher quelque part. Au final, elle opta pour enfermer sa proie dans le cabanon à outils un peu plus loin dans le jardin, scellant la porte avec une paire de cisailles qu'elle avait dégotée là. Jetant un dernier regard au type voyant des étoiles, ou autre chose qu'elle n'avait pas envie de savoir, elle haussa les épaules.</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">" Dommage. Je l'aimais bien ce soutif. Profite l'ami, t'en auras pas d'autre ! "</span></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Refermant la porte horriblement grinçante sur son nez, elle s'en retourna près d'une fenêtre qu'elle avait vue s'allumer depuis son perchoir. Quelqu'un d'autre était visiblement réveillé et en train de vaquer à ses occupations. La question étant maintenant de comment faire pour le neutraliser à son tour ... </span></span><br /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px;">Sandra allait pour refaire un tour des lieux, et vérifier au passage le 4x4 qu'elle n'avait pas suffisamment inspecté à son goût, lorsqu'elle se figea au milieu du jardin, ses épaules saupoudrées par la neige recommençant à peine à tomber. Tendant l'oreille, incertaine, son rictus fier et amusé s'estompa brutalement. Quelque part dans cette maudite baraque, elle venait d'entendre l'écho d'un cri. Et la voix, dont n'importe qui aurait pu y déceler l'intonation de la douleur, lui était bien trop familière pour qu'elle ne s'en préoccupe pas.</span></span><br />
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<div align="center" style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;">
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;">Aucun. Sauf une.</span></div>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;"><br style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;" /></span>
<div align="center" style="font-size: 12.7272720336914px; line-height: 18.2000007629395px; margin: 0px; padding: 0px;">
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, sans-serif;">" Ralph ... ! "</span></div>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-60803288607082891122014-01-20T17:48:00.000+01:002014-12-29T11:46:30.595+01:00[ Event ] - Décembre 2018 (3)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-mQMDCiv-zu8/Ut1TPZKOH7I/AAAAAAAAAHs/3B837KpmHGQ/s1600/Sample002.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-mQMDCiv-zu8/Ut1TPZKOH7I/AAAAAAAAAHs/3B837KpmHGQ/s1600/Sample002.png" height="160" width="400" /></a></div>
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Le bourreau s'éloigna en raclant le sol de ses chaussures, comme pour se débarrasser d'un chewing-gum collé sous ses semelles lourdes. Se déliant les chevilles, endolories par le poids du type les ayant écrasé suffisamment longtemps pour lui laisser des marques, Ralph retenta, en vain, de voir ce qui allait lui tomber dessus en se contorsionnant suffisamment pour passer le menton par dessus son épaule. Hormis la caméra, il ne voyait rien de dangereux arriver dans son champ de vision. S'ébrouant rapidement en réaction au courant d'air glacé lui longeant les omoplates, il décida qu'il était plus sage de calmer l'adrénaline brutalement relâchée dans ses veines, ferma son oeil valide, et inspira. Longuement. Calmement. La peur ayant accéléré son rythme cardiaque, il aurait été regrettable qu'il ne finisse par faire un blocage respiratoire, là, tout de suite, maintenant. Il s'était promis de ne pas donner satisfaction aux pulsions malsaines de son preneur d'otage, ce qui incluait de contrôler ses émotions, éviter de paniquer, et garder foi en la finalité des événements. Le brun doutait qu'il ait reçu l'ordre de le tuer. Mais le fait qu'il prenne la peine de filmer la scène à venir n'avait pas d'autre but que de le regarder <i>souffrir</i>.<br />
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Il eut une pensée pour Lunis, dernière victime en date des essais tortionnaires de Lowell. Ce dernier n'était clairement pas un professionnel de la manipulation psychologique, mais ils avaient pu tristement constater qu'il s'y entraînait assidûment en prenant pour cible le premier cas intéressant se présentant à lui. Lunis avait été choisi par ce malade pour mettre un frein à sa curiosité jugée gênante par l'ennemi. Et ainsi tuer dans l'oeuf le semblant d'ordre qui recommençait à apparaître dans les rangs du SAVES. Ralph ne pouvait pas juger de s'il avait réussi ou non. Dans tous les cas, son élève avait outrepassé la mauvaise expérience, et c'était plutôt bien remis en selle ... Quoique ça lui en eu coûté bien plus cher après coup, et que de toute manière, à l'heure actuelle, il ne se souvienne même pas d'avoir été traité comme un chien de combat.<br />
Il était donc le prochain. Ralph ignorait quel était le pire dans ce manège : la punition en elle même, ou le fait d'attendre qu'elle vienne à lui ? Il n'avait plus envie de s'étendre sur le sujet. Déjà, dans son dos, une toute autre musique se fit entendre ...<br />
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C'était un son étrange. Un bruissement léger, volatile, peu audible mais particulièrement fluide. De toute évidence cela venait du sol, ou plutôt, c'était un son produit par le frottement entre le sol et ... Quelque chose. Il ne savait quoi. Cela n'avait rien d'effrayant, et écoutant attentivement une poignée de seconde, Ralph aurait qualifié cette singulière musicalité comme hypnotisante. Il se concentra, laissant parler son imagination, pour mettre un mot sur cette chose se déplaçant à l'abri de son regard. Dans le même temps, la démarche lourde et clopinante de son bourreau accompagnait le frottement ondulant ... Ce qui ne pouvait que vouloir dire que le type faisait exprès d'essayer de lui faire deviner ce qui pouvait bien lui tomber dessus dans peu de temps. Une longue minute s'écoula, ponctuée de temps à autre de ricanement, de soupir ou de vague exclamation moqueuse. Un claquement, enfin, provoqua l'illumination dans l'esprit du brun. Une révélation freinée brutalement par une violente douleur à la jambe droite lui arrachant un cri étouffé par sa propre surprise. S'appuyant sur sa jambe gauche pour soulager son muscle, Ralph tourna une dernière fois la tête, se mordant la lèvre inférieur pour s'empêcher de gémir.<br />
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<div style="text-align: center;">
Le fouet.</div>
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Alors voilà donc la manière choisie par son ennemi pour faire passer son message ? Nul doute que ça risquait de laisser des marques, voire de l'envoyer à la frontière de la mutilation physique si son utilisateur avait réellement l'esprit sadique. Chose qu'il ne doutait pas en l'instant. Sa première mise en garde était plutôt réussie : il avait frappé sa jambe suffisamment fort pour le laisser à boitiller pendant plusieurs jours, mais pas assez pour lui ouvrir le mollet à travers son pantalon. Seulement, est-ce que son dos nu allait supporter le traitement et n'être quitte que de bleus face à la morsure du cuir ? Impossible.<br />
De la même manière qu'il eut une pensée pour Lunis et son expérience lui ayant montré qu'il n'était pas aisé de garder l'esprit serein en milieu hostile, Ralph fut traversé un bref instant par le souvenir d'Evan, alors jeune garçon de douze ans, dont le dos lardé de striures violacées avait été la principale preuve d'accusation contre son propre père l'ayant battu pendant des années. Il en avait gardé trace depuis lors, et en garderai probablement toute sa vie durant, la récurrence des coups de ceinture ayant fini par s'imprimer profondément dans sa chair. Mais ici, la violence des coups avait été forgée par la récurrence alarmante des punitions. Dans le cas présent, le type n'avait droit qu'à une seule chance, une seule séance pour finir sa mauvaise oeuvre. Nul doute que son credo allait être de faire le plus de dégât que possible.<br />
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Anticipant, résigné, et tout autant effrayé par le jeu macabre qui allait très bientôt se jouer, Ralph n'eut d'autre solution que de trouver la meilleure position pour supporter sa future torture : ignorant la douleur lancinante traversant sa jambe, il se campa correctement sur ses deux pieds, arquant légèrement les genoux, et joignit les deux coudes de ses bras tendus, faisant saillir les muscles de ses épaules. Rentrant un peu la tête, contractant par la même occasion ses abdominaux, il respira de nouveau longuement. Mais il n'arriverai jamais à se calmer d'une simple bouffée d'air. Il avait peur. Non pas de la mort mais de la souffrance. Le vrai courage n'était pas de s'affirmer sans peur et sans reproche. Il allait probablement hurler de douleur, et il préférait largement le faire plutôt que de se retenir, car il n'était pas un héros, et n'avait rien d'aussi stupide à prouver aux yeux du monde. De plus, c'était exactement ce qu'on attendait de lui : lutter pour coller à une certaine image qu'on devait se faire de sa personne, de fait qu'il devait se sentir [i]obligé[/i] de ne pas crier. Si le spectacle qui allait débuté ravirait probablement Lowell, Arès, et n'importe qui d'autre lui voulant du mal, ce n'était pas pour eux qu'il risquerait de perdre pied avec la réalité : alors il assumait son impuissance face à la situation, de même qu'il allait assumer de ne pas réagir en modèle irréprochable capable d'encaisser le fouet sans sourciller. Gardant les yeux fermés, s'obligeant de nouveau à respirer, et s'estimant prêt à subir, il ferma tous ses sens, et ne se concentra plus que sur son ouïe afin, peut être, d'entendre venir le sifflement aiguë qui allait lui arracher un peu de sa dignité.<br />
<br />
Mais rien n'arriva pendant plus d'une minute ...<br />
<br />
Une deuxième s'écoula en silence, sans que Ralph ne relâche le moindre de ses muscles. Il savait. Le brun savait que ce silence n'était qu'un prétexte pour qu'il abandonne de lui-même sa concentration, pour qu'il baisse sa garde et ainsi, permettre à son bourreau de frapper fort au pire moment. Cela faisait partie du petit jeu de pression psychologique qu'on tentait de lui faire subir, or sur ce terrain là, il avait suffisamment d'expérience pour ne pas céder à l'envie de se détendre. A sa grande satisfaction personnelle, cela agaça rapidement son tortionnaire, qui ne tarda plus à le lui faire remarquer.<br />
<br />
" Puisque Sa Masjesté a l'air prête à recevoir le message, voyons si elle saura faire honneur à son rang. Mais avant, je dois vous racontez une histoire. Une histoire qui sera gravée dans votre chair, j'en ai peur. Allons, commençons. "<br />
<br />
D'un geste théâtral, il alluma la caméra, son objectif poussiéreux braqué sur le dos de sa cible.<br />
<br />
" Il était une fois un royaume plongé dans l'ignorance. Son peuple était programmé pour correspondre parfaitement à la société dans laquelle il vivait, et heureux celui qui s'y fondait par la grâce des Dieux. Le Roi de ce royaume, qui se portait bien, jouissait d'avoir pour héritiers deux garçons en pleine santé, jeunes et insouciants. Le monarque bénéficiait aussi d'une réputation douce dans le coeur de ses sujets, trop aveugles ou trop heureux d'être sous de bonnes grâces pour voir autre chose qu'un Roi dans les yeux de leur gouvernant ... Le Roi avait un ami qui partageait bien des points communs avec lui : il avait perdue sa femme tragiquement, et il avait à sa charge deux garçons nés de l'union. Parmi ces deux enfants, le plus jeune avait la singularité de penser le monde différemment. Il n'y voyait qu'un troupeau de mouton avare et cruel : pourquoi lui n'était-il pas accepté dans ce monde qui l'avait vu naître ? Son père, qui s'était depuis longtemps plié à la philosophie de son ami le Roi, n'acceptait pas qu'il pense autrement que comme la société. Il fut raillé. Rabroué. Rejeté. Exilé du monde ... Mais se jura qu'un jour, il aurait vengeance, et s’attellerait à la construction d'un meilleur royaume, différent, selon sa propre vision. Le temps passa, et la philosophie du fils Exilé s'affirma, si bien qu'un jour, un miracle vint : elle toucha la grâce de son propre père. Ensemble, ils se rebellèrent contre la tyrannie du Roi, contre le monde conforme, contre les règles instaurées ne laissant pas vivre certains de ses sujets. Il y eu un mort. Puis deux. Puis d'autres. Enfin le doute s'emparait du royaume. Enfin ceux à qui on ne laissait pas d'autre chance que la mort avaient leur mot à dire. Le père, Renégat, et le fils, Exilé, connurent quelques années de paix pour l'établissement de leur propre empire. Il grandit, prit forme, recueillit des sujets. Jusqu'à son apogée, lorsqu'enfin, ils arrivèrent à l'aboutissement de leur rêve, et renversèrent le Roi du royaume rival, le libérant ainsi. Mais un contre-temps survint : le Roi, lâche, avait décidé de mettre son fils, formaté à ses idées, sur le trône du royaume en cas de problème. Le Prince, qui n'était jamais né que pour remplir cette tâche, imposa son pouvoir à son tour. Il y eu rébellion, mais elle fut étouffée par de belles paroles calquées sur les discours de feu le Roi ... La liberté était perdue. Pire. Le Prince, fou de vengeance, et sourd au fait qu'il puisse y avoir autre chose que la manière de faire de son père, traqua sans relâche la philosophie du Renégat et de l'Exilé, rejetant toujours plus la différence. Il sombra à son tour dans la tyrannie, et utilisa l'héritage malsain de son père pour accomplir son désir : celui de supprimer ceux qui tentaient de gagner la liberté et avaient renversé le Roi. Sa quête fut malheureusement couronnée de réussite, lorsqu'un beau jour, il abattu sans aucune pité, sans aucun remord, sans laisser la moindre chance de survie, le Renégat. Le tout au nom d'une justice corrompue par son propre conformisme.<br />
<br />
Ce fut le premier mort. Son premier mort. Et pour cela, il doit payer. "<br />
<br />
Il y eu une inspiration, un sifflement, une détonation, un hurlement. Ralph n'avait en aucun cas été détendu par le récit idéalisé et fondamentalement grotesque qu'on venait de lui narrer. Mais lorsqu'il reçu le premier coup, lancé sans aucun ménagement par son bourreau probablement compatissant envers sa propre histoire, la douleur supplanta toutes ses craintes. Le choc l'avait fait brutalement sursauté, son corps tout entier se plaquant de lui même contre la parois du mur contre lequel il était tourné. L'impact avait été violent, et bien au delà du fait qu'il allait probablement avoir un hématome là où le cuir avait claqué, la seconde qui suivit ne lui laissait plus aucun doute quand au fait qu'il devait avoir eu la peau arrachée sous le coup. Une terrible sensation d'élancement se propagea jusque dans ses tripes. Puis ce fut au tour de la brûlure de lui torturer l'esprit : il avait l'impression maintenant qu'un fer chauffé à blanc était délicatement posé le long de cette interminable plaie lui traversant l'horizon du dos. Une impression renforcée par le sang chaud ne tardant pas à couler, chaque goûte brûlant un peu plus le trait de chair à vif. Secoué de spasmes douloureux, grognant, gémissant, ronflant face à l'horrible sensation d’échauffement, de tiraillement, de torsion, de décharge, seuls qualificatifs lui venant à l'esprit en l'instant, Ralph secoua la tête, agita ses liens, sa respiration se faisant plus forte et irrégulière que tantôt. Ses pensées occupées à affronter la douleur s'apaisèrent un peu, si bien qu'il put après d'interminables secondes se concentrer, enfin, sur le récit qui avait continué pendant sa lutte contre lui-même. A peine eut-il le temps de capter quelques mots qu'un second coup s'abattit, repassant par endroit sur le premier, lui arrachant à nouveau un hurlement déchirant, le forçant à nouveau à se débattre contre son corps tout entier transit de froid et de douleur.<br />
<br />
Ralph ne pouvait pas suivre le récit censé être le symbole de son expiation, et par la même occasion une grande partie du message délivré à Arès. Il ne pouvait pas se concentrer, happé dans un cercle vicieux continu : il y avait d'abord cette inspiration, seul chose que captait son oreille, puis cet enchevêtrement de sensations toujours plus fortes, toujours plus paralysantes, toujours plus vives. Bientôt, ses jambes tremblèrent, et il se sut en état de choc. Ne pouvant soutenir son propre poids, il baissa les yeux vers le sol, et une lueur lucide lui fit remarquer que ses chaussures étaient éclaboussées du sang qui perlait en minces filets le long de son pantalon. Une forte nausée, qu'il réprima, lui monta lentement au nez à mesure que giclait l'épais liquide rouge tantôt le long de ses côtes, tantôt aux extrémités de ses épaules affaissées.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Combien de coups avait-il essuyé ? </div>
<div style="text-align: center;">
Il l'ignorait. </div>
<div style="text-align: center;">
Quels morts le fouet lui avait fait payé jusque là ? </div>
<div style="text-align: center;">
Il l'ignorait.</div>
<div style="text-align: center;">
Quand son calvaire allait prendre fin ? </div>
<div style="text-align: center;">
Il l'ignorait.</div>
<br />
Mais l'espace d'un instant, la pensée qu'il serait mieux mort lui effleura l'esprit.Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-68522881325823542272014-01-19T11:08:00.000+01:002014-01-19T11:08:09.272+01:00[ Fiche Personnage ] - Roy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-FK_WD0AP1ys/Utuj0jL2ayI/AAAAAAAAAHU/2lr2SyS-lpE/s1600/Roy.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-FK_WD0AP1ys/Utuj0jL2ayI/AAAAAAAAAHU/2lr2SyS-lpE/s1600/Roy.png" height="267" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></strong></span>
<span style="background-color: white;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></strong></span>
<span style="background-color: white;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></strong></span>
<span style="background-color: white;"><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Noms :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Roy Eriberto Altiero di Pheraeria.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;">La classe hein. Inutile de préciser qu'il est d'origine italienne celui là. Eriberto est le prénom de son grand-père, l'équivalent en français doit être Erbert. Le second est purement italiano, j'ignore si on peut lui trouver une consonance française !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><u style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Origine des noms :</strong></u><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Contrairement à la croyance populaire, Roy n'est pas un prénom anglophone ou américain : il est latin, ce qui devrait être logique pour nous français vue qu'il fait parti de notre vieille langue, c'est le Roi, inutile d'aller chercher plus loin. Eriberto, de Erbert, couramment épelé " Herbert ", vient de l'allemand pour dire " Soldat Glorieux ". L'troisième j'sais pas son équivalence, alors à votre imagination !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;">Roy est juste une grosse référence au héros de Fire Emblem 6, de bout en bout. Pire : Erbert est bien le nom de son grand-père in game, et Pheraeria est l'équivalent un peu romantique de Pherae, le territoire de Lycia où Eliwood, puis Roy, sont les Marquis. Cela vient du fait qu'en 2002 est sorti Smash Bros Melee, avec en guest-star les personnages de Fire Emblem inconnus en Europe : coup de coeur.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Surnoms :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Rouquin, Roucky, Chtouilleman, Royan ... Et j'en passe et des meilleurs là aussi.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><u style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Nom de Code :</strong></u><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Actuellement, son nom de code est Régulus Ludio Ludius. En partie parce que son animal est un gros lion foufou, et on sait tous que Régulus est le nom de l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion Zodiacal. Pour Ludio Ludius, de un, ça somme vachement bien, et y'a que Roy pour adorer avoir une rime dans son nom de code. De deux, ça vient du latin " jouer ", et désigne plus particulièrement quelqu'un ou quelque chose de " toujours joueur " autant dans le sens amusement ... Que dans le sens du musicien. Roy est pas prêt de l'abandonner celui là !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Âge :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Né le 29/03/1994, ce qui lui fait 24 ans pour le moment.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Origines et famille biologique :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Tout comme ses équipiers, s'il est les fesses derrière un bureau du SAVES, c'est aussi parce qu'il n'avait nul part où aller. Né dans une bonne famille vénitienne, ayant passé ses 5 premières années de vie dans une famille tout à fait normale à baragouiner de l'italien, il ne sait en revanche pas exactement ce qui l'a amené, enfant, à devoir fuir les frontières italiennes et à se réfugier en Suisse. En réalité, son père était un homme d'affaire pas tout à fait honnête. Ayant détourné des fonds, puis pris la main dans le sac, il a poussé sa famille à s'exiler pour fuir la justice de son pays, lequel ni lui, ni Roy ne reverront jamais. Enfant difficile avec l'âge, fils unique de surcroît, Roy s'est détourné de son paternel quand la justice l'a enfin rattrapé, et lui a demandé des comptes en ruinant les quelques revenus du foyer avant d'être envoyé en prison. Très humilié par la mentalité de son entourage, choqué d'avoir tout perdu, et cherchant sa place dans ce monde, le rouquin désormais francophone a tourné le dos aux siens depuis longtemps. Mais c'est à peine s'il s'en souvient ! Il ne garde qu'un souvenir mitigé de son père, mais aussi de sa mère ayant refait sa vie juste après leur fuite à Berne.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Couleur :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Avec un tempérament d'extraverti et de cherche-ennuis, Roy porte la couleur rouge tirant plus sur le cerise ou coquelicot que le sang. Symbole de tout ce qui est chaud bouillant, vivant, dynamique, actif, énergique, volontaire ... La liste est bien longue. Couleur de l'amour, qui se fait voir, on lui prête aussi la colère, la passion, le danger, la violence, la fête, et de tout ce qui n'est pas sérieux. En somme, tout Roy.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Chiffre :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Le numéro 6. On sait que c'est un chiffre du maaaal, symbole de l'imperfection, de l'antiperfection même, associé à Satan, au satanisme, au ... Ouais bon on voit le tableau. C'est le chiffre de l'homme-animal en prise avec ses passions, non conscient de son potentiel divin. Chiffre de l'indécision, on lui trouve tout et son contraire : il est l'impatience, la famille, la compassion, du don artistique.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Animal :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> C'te grosse feignasse toute mignonne a pour animal le Lion. Probablement pour sa tendance à bailler au corneille !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Pièce du l'Echiquier :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Roy est associé au Fou du Roi. </span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Grade :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Roy a le défaut d'être un tantinet ... Irresponsable. Il n'est pas fait pour mener, et il en a bien conscience, même s'il lui ait déjà arrivé par le passé de jalouser le grade des autres. Il se contente de suivre les ordres, ayant une foi aveugle en son mentor, et ne cherche pas plus loin que sa place de bout en train jovial censé remonter le moral des troupes. Il bosse au poste d'informateur, son rôle étant évidemment de dénicher tout et n'importe quoi, et d'en savoir toujours un peu plus que les autres sur un sujet donné ou une personne. Sa nature curieuse l'aide dans son métier, et il arrive souvent de le rencontrer aux archives ou chez le clan des hackeurs. </span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Physique :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Le plus petit des trois frangins, rouquin connu pour ne pas connaître le peigne et tout autre accessoires capillaires, on le reconnaît de loin avec ses mèches à l'image de son sens du rangement : en pagaille. Pas franchement taillé pour la lutte, des traits plutôt fins, pour ne pas dire enfantins malgré la vingtaine passée, il comble son physique en ayant adopté au détour d'une mission sous couverture une barbe et une moustache pour être, je cite : " Riche et sexy ! ". Ah, il est censé porter des lunettes aussi, et on peut le voir avec une paire colorée sur le nez de temps en temps, néanmoins il préfère largement les lentilles de contact, plus confortable en mission. Seulement il en porte de couleurs : ne soyez pas surpris de le voir avec les yeux jaunes ou rouges !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Qualités :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Roy est avant tout un jeune homme optimiste, guilleret, facile à vivre quand on le connaît un peu et qui ne demande qu'à bien faire. Extraverti, curieux, il a un sens artistique assez prononcé qui fait de lui un bon musicien. Sa maladresse est une qualité, dans la mesure où elle égaye son entourage, qui fait de lui compagnon drôle et attachant.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Défauts :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Son principal défaut est contre toute attente sa tendance à être colérique pour un rien. Rancunier, parfois immature dans sa façon de voir les choses ou de faire, il a la fâcheuse manie de fuir les problèmes quand il se sent en danger. Très très mal organisé, pour ne pas dire terriblement bordélique, partager un bureau avec lui devient vitre une épreuve au quotidien. Il manque aussi de confiance en lui, déteste être mis à part, et pas toujours honnête pour ce qui est de reconnaître ses tords.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Psychologie :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> On peut distinguer chez Roy une nette cassure dans sa mentalité entre l'adolescence et l'âge adulte. Avant de connaître le SAVES, c'était un adolescent compliqué, aimant traîner dans la rue, sécher les cours, s'adonner à des jeux risqués pour le simple fait d'obtenir de la reconnaissance. Or jouer les caïd amène son lot d'admirateurs, bien que ce soit la plupart du temps par la peur. Il se voyait jadis très bien faire partie d'une bande, d'un gang presque, se rebellant contre la société, contre la fatalité, et son propre destin, tout ça pour se sentir enfin comme quelqu'un de respecté, et non pas comme un petit gars roux déshonoré par la vie. Une aspiration qui l'anime encore, bien des années plus tard. Il a aussi longtemps considéré l'agressivité comme une forme supérieure de dialogue, et comme étant le moyen le plus simple et le plus rapide de se faire entendre : une pensée qui là encore ne s'est pas totalement effacée de sa psychologie moderne, bien que ce soit désormais plus par instinct que par conscience qu'il réagisse de la sorte. Marqué par les jeux d'argent, par la suprématie monétaire du monde ayant couru sa famille à sa perte, le Roy adolescent croyait dur comme fer qu'il n'y avait que par la richesse qu'on pouvait avoir respect et reconnaissance ... Il en reste d'ailleurs un peu radin sur les bords.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;">Concernant son passage à une mentalité plus adulte, il s'est fait laborieusement. Lorsqu'il a été repris en charge par le SAVES et confié aux bons soins de Ralph, Roy n'était pas prêt à s'intégrer, il fallait d'abord le remettre en confiance et lui faire passer la manie de vouloir se montrer supérieur aux autres, la loi du plus fort ayant longtemps influencé ses actes. Un travail de longue haleine sur lui même qui a bouleversé sa vie et sa psychologie, bien plus que n'importe quel autre personnage. Ralph s'est beaucoup occupé de lui seul à seul. Même s'il vaut avouer que Roy n'a pas les capacités de réflexion, d'analyse ou la patience de Lincoln ou de Marth, il a fait avec ses capacités, et a brillé par un autre talent pas moins inutile, celui de l'adaptation. Toute sa psychologie a été bouleversé : il s'est pardonné à lui-même ses erreurs pour pouvoir ensuite reprendre un nouveau départ non plus en marge de la société, mais en son coeur. Sa philosophie repose désormais sur les liens familiaux, et l'importance d'être à l'écoute des autres, Roy étant extrêmement sensible à la cohérence régnant autour de lui. Il est du genre à tendre facilement la main vers ses compagnons, et à rendre service sur n'importe quel dossier, même si ça ne le concerne pas ou s'il est déjà occupé à faire autre chose. Fouineur dans l'âme, parfait au poste d'informateur, il accepte qu'on lui demande de faire des recherches plus ou moins poussées sur tous les sujets du moment que ça file un coup de main. Souvent présent à la machine à café, son petit plaisir pour amuser la galerie consiste à utiliser la touillette fournie avec son gobelet pour partir dans des solos de " Chtouille Dzoing Dzoing " endiablés n'ayant pas d'autres buts que de faire rire la galerie. Fondamentalement, son confort de vie tient en une chose : tant que tout ceux en qui il croit vont bien, il n'a aucune raison de se plaindre. Certes il geint parfois pour des broutilles, mais on ne peut pas lui reprocher d'être bavard sur ses propres problèmes. Il est pipelette parce qu'il croit en ce que Ralph lui a enseigné, c'est à dire que la communication est un excellent moyen de régler des conflits ou des problèmes, ce qui est l'exact contraire de ce qu'il faisait plus jeune. Sa bonne humeur, qui est loin d'être forcée, fait aussi office de pilier dans sa manière de voir les choses : garder le sourire soi-même permet bien souvent de le provoquer chez les autres.</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Relations amoureuses :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> D'après ses propres dires, il n'a jamais été bien souvent amoureux dans sa vie. Peut être deux filles l'ont attiré pendant son adolescence, mais il est tellement timide avec la gente féminine qu'il a tendance à mettre lui-même en échec ses chances de relation. Après la mort de Régis, il a été envoyé un certain temps à Helsinki, où il a fait la connaissance d'une jeune locale artiste et musicienne : Eerika. Il a longtemps voulu cacher son béguin pour elle, mais il s'est casé avec l'aide de Sven et son franc-parler légendaire. Elle a dû rompre après avoir été mêlé à une prise d'otage, forcée par sa famille à s'éloigner de lui. Inutile de dire que Roy en a eu le coeur brisé pendant des semaines ! Heureusement que Sven est là, et qu'il a tout arrangé le mois dernier ... !</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Relations courantes :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> En prenant un peu de maturité, Roy est devenu très sociable, et très franchement on ne lui connaît personne dans la ligne de mir. Il lui faut un rien pour engager la conversation, et un rien pour s'attacher aux gens qui l'entourent, ce qui fait de lui un perso apprécié d'un peu tout le monde. On lui connaît juste une petite rivalité musicale avec Loon, du SIR, mais rien de bien méchant dans la mesure où ils passent maintenant plus de temps à jouer ensemble qu'à se disputer le titre de meilleur musicien SIR-SAVES confondu. Avant d'intégrer le SAVES, il connaissait déjà Marth, ce qui fait qu'ils ont un sentiment de fraternité naturel l'un pour l'autre. Bien sûr il apprécie ses deux autres équipiers, et comme beaucoup d'autres, considère aussi bien Ralph comme son patron que comme son mentor ou ce qui se rapprocherai d'un second père. Il est très sensible à sa place dans le rouage, et bien qu'il ne préfère passer pour un bout en train auprès des autres, c'est très important pour lui de se sentir aimer par ceux qu'il côtoie. </span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Goûts :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Roy n'a pratiquement d'yeux que pour sa guitare ! La musique a été un élément très important pour lui permettre d'enterrer sa vie d'ado, ça a été un défouloir, et il ne conçoit pas d'arrêter de jouer, c'est son plaisir au quotidien et il a un répertoire plutôt divers du fait qu'il pratique depuis dix ans. Plus gourmand que tous les gourmands du groupe, il passe son temps à manger tout et n'importe quoi : gourmand ne signifie pas gastronome ! Il est dingue de chocolat, et s'enfile à lui seul les réserves de bonbons. Bec à sucre, il ne peut pas non plus se passer de café, dont sa recette préférée reste le Latte Macciatto. A moins qu'il n'adore plus que tout les touillettes, allez savoir ! Très geek, fourré derrière un écran d'ordinateur, il n'est jamais contre une partie de jeu vidéo, et adore être au courant des derniers joujous high-tech. Roy adore aussi faire la tchatche, ça occupe ses journées. En revanche il a une sainte horreur d'être dérangé quand il joue de sa guitare, et quand il perd par mégarde une de ses lentilles par terre, y'a rien de plus chiant à retrouver ! Il déteste aussi qu'on le provoque, il est incapable de garder son sang-froid quand on l'agresse, et ça l'énerve d'autant plus qu'il sait parfaitement que ça ne sert à rien de réagir violemment face à une insulte. En fait Roy c'est un peu le mixe entre Raph et Mickey des Tortues Ninja. 8D</span><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Particularités :</u></strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"> Il a une grenouille rainette du nom de Touillette. Oui ça sonne Royesque ! Il a aussi un des bébés chat d'Astarte, nommée Chatouille, pour faire le duo avec la Toutouille ! Attendez vous à ce qu'un jour il craque pour une troisième bestiole qu'il ira appeler Ratatouille. Il est souvent enrhumé, il a le nez assez sensible, et on entend régulièrement Roy renifler lamentablement dans son bureau. Il a des cicatrices sur trois doigts de la main gauche : ils avaient été sectionnés par Régis par représailles, mais il n'en garde pas de séquelles graves.</span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"><br /></span></span>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"><br /></span></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-2oQboziVn5M/Utuj7cz7HMI/AAAAAAAAAHc/nj519ZL6f5w/s1600/RoyEerika.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-2oQboziVn5M/Utuj7cz7HMI/AAAAAAAAAHc/nj519ZL6f5w/s1600/RoyEerika.png" height="400" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.200000762939453px;"><br /></span></span>Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-23819180339296238872014-01-12T18:41:00.002+01:002014-01-12T18:41:36.516+01:00[ Event ] - Décembre 2018 (2)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-Ihwv28BNA_M/UtLTs5-00oI/AAAAAAAAAHE/KyyjhWyBe4Q/s1600/43fd.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-Ihwv28BNA_M/UtLTs5-00oI/AAAAAAAAAHE/KyyjhWyBe4Q/s1600/43fd.png" height="160" width="400" /></a></div>
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35h de jeûne n'avaient pas encore eu raison des forces de Ralph. Assis en tailleur à même le sol, poings liés, le plus grand inconfort de sa situation n'était ni la captivité, ni l'humidité ou la température ambiante, mais bien la corde serrant fort ses poignets endoloris accusant le faible flux sanguin et la brûlure que leur causait les liens. Son expérience lui faisait garder son calme, et se contentant de garder les yeux fermés, sa principale occupation se résumait à écouter les allers et retours de ses ravisseurs dont il entendait les pas à l'étage du dessus. Il ne pensait ni à la mort, ni à la douleur, car c'était précisément ce pourquoi on l'avait enfermé, solitaire, dans cette pièce sombre sans fenêtre : pour faire naître dans son esprit l'angoisse des événements futurs. Or Ralph ne leur ferait pas ce plaisir, et pour se détendre, passait le plus clair de son temps à se réciter des chansons des dessins animés Disney. Quand il allait apprendre à sa femme qu'au lieu de stresser comme un dingue à s'imaginer les pires atrocités qu'on puisse lui faire, et la liste était plutôt longue, il revisitait mentalement le concept de karaoké à la sauce conte de fée, elle allait probablement adorer l'idée de chanter " Soyez Prêtes " au nez de ses bourreaux, avec l'accent qui va avec.<br />
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Il esquissa un sourire amusé. Ne pas perde ses moyens dans une situation difficile relevait de la bravoure. Mais rire de sa propre bêtise face au manque de sérieux dont il faisait preuve en l'instant précis était estampillé du logo " Sandra ". Jadis, il aurait pu éprouver de l'angoisse, retenir son souffle au moindre mouvement suspect, craindre pour sa vie, serrer les dents face à l'humiliation de la situation ... Mais plus maintenant. Non pas qu'il n'ait plus du tout peur, car pour entretenir un niveau d'éveil minimum, il se devait d'entretenir l'adrénaline coulant dans ses veines. Mais il était tellement plus amusant de penser à ce que d'autres, en l'occurrence Sandra, lui avaient apporté en cas de prise d'otage qu'il ne pouvait s'empêcher de fredonner " Hakuna Matata " pour ne pas péter un plomb, ajoutant dans un coin de sa tête que l'ironie n'était pas une mauvaise arme face à l'adversité.<br />
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Une démarche lourde attira son attention au milieu du refrain de " Comme un Homme ". Tournant tête et buste vers l'unique porte d'entrée et de sortie de la remise, le reste de son corps orienté vers le mur, il tendit l'oreille pour savoir si quelqu'un comptait rentrer dans sa prison de fortune pour lui parler. Car depuis toutes ces heures, Ralph ne savait même pas pourquoi et pour qui on lui avait envoyé un comité d'accueil ayant pris le risque de se déplacer de jour avec un otage. Bien sûr, il avait eu tout le temps de fomenter ses propres hypothèses, et il n'ignorait pas que tout cela devait avoir un rapport avec l'alléchante récompense mise sur sa tête depuis qu'il débusqué un bon vieux scandale de chantage au sein même de la 3ème. Depuis, il avait la curieuse impression d'être un gibier lâché en territoire hostile, courant à l'aveugle pour éviter de ne rentrer sur le territoire de l'un de ses trois vieux démons. L'ex-directeur du SAVES n'ignorait pas non plus être un pion-clé du jeu que se livraient ses adversaires entre eux, et bon nombre de ses collègues et amis pensaient, à raison, qu'il finirai par se faire exécuter pour alimenter cette bonne vieille roue de la vengeance. Mais dans le cas présent, si l'un ou l'autre de ses adversaires avait voulu le voir mort, il n'aurait pas attendu des heures durant pour se faire. Ils attendaient probablement quelque chose de lui. Ce qui ne laissant pas beaucoup de doute quand au fait qu'il allait bientôt passer un mauvais quart d'heure.<br />
<br />
La porte de sa cellule improvisée s'entrouvrit lentement, brisant le silence des lieux par un grincement long, plaintif, et peu agréable à ses oreilles. Ralph, toujours tourné à moitié seulement, toisa du coin de l'oeil l'un des hommes dont il avait eu le déplaisir de faire la connaissance au terme d'un remue ménage musclé à l'appartement. Peut être cherchait-il à l'impressionner avec son air hautain et son sourire mielleux. Le même genre de sourire que ferait un type impatient de partager une blague impayable avec un bon ami. Le sadisme en plus. Un rictus amusé que ne partageait pas son otage, impassible, scrutant sans un mot la folie du clan rival, dont il ne pouvait pas ignorer qu'il était en partie la source et l'inspiration. Un silence étrange pesa sur les deux hommes l'espace d'un instant ... Un silence mué d'une réflexion de la part des deux partis. Mais Ralph n'avait aucune envie de savoir, au vu de la lueur d'intérêt luisant dans l'oeil du type, à quoi il pouvait bien penser en le dévisageant comme ça. Laissant la porte ouverte pour avoir de la lumière en cette fin de journée, l'homme fit deux pas vers son otage, se donnant l'air de maîtriser la situation avant de prendre la parole d'un ton plus méprisant qu'autoritaire.<br />
<br />
" 35h, et personne pour venir nous supplier. Où est donc votre famille, Votre Majesté ? "<br />
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Pour toute réponse, le brun haussa un sourcil. Ce n'était ni pour exprimer de la déception, ni pour contredire le fait qu'il demeurait encore tout seul dans la pénombre : en réalité, il était plus étonné que surpris d'être affublé du sobriquet " Sa Majesté ". Un tic de langage, ici une insulte sans aucun doute, qui ne pouvait pas venir d'ailleurs que du clan de Lowell, lui même hérité de celui de Régis. Il n'y avait que cette bande de fanatiques pour hiérarchiser le SAVES, et le classer comme étant le Roi blanc de l'échiquier. Ainsi avait-il au moins appris une chose, il était actuellement entre les mains du successeur attitré du Loup Rouge ... Ce qui ne l'empêcha pas de garder le silence face à la question. Son bourreau ne s'en agaça pas, tout au contraire, et se mit à sourire plus que nécessaire pour faire comprendre à son otage qu'il attendait une telle réaction de sa part. Ralph pu se faire une idée plus précise des traits de son agresseur lorsque ce dernier se mit à lui tourner autour, pas après pas, ses petits yeux noirs cernés le fixant avec insistance. A vue de nez, l'homme était un peu plus grand que lui. La quarantaine passée sans aucun doute, et dont la principale qualité devait être un manque de scrupule dans les boulots qu'on lui confiait. Souvent, le brun s'était demandé quel plaisir pouvait retirer une âme en peine à faire souffrir physiquement et mentalement son prochain. Pour le comprendre, encore fallait-il avait goûté un jour à ce sentiment de puissance décrit par ces fous. Or pour Ralph, ce n'était pas le cas, et l'incompréhension ne pouvait que régner en cet instant.<br />
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" - Il est un peu tard maintenant. On va devoir inciter la famille royale à bouger un petit doigt pour son Roi.<br />
- Est-ce là votre objectif ? Soutirer de l'argent ? Je sais que Sandra a touché le gros lot, mais j'ai toujours cru jusqu'à présent que le camp adverse avait toujours plus de petites coupures que nous. Après tout, il est plus simple de salir de l'argent que de le blanchir, mais vous concernant il ... "<br />
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Un rire amusé le coupa dans son élan sarcastique. L'homme, qui s'était à présent arrêté de tourner tel un vautour cherchant le meilleur angle d'attaque pour dévorer sa proie à l'agonie, tendit sa main osseuse et empoigna une touffe de cheveux, qu'il tira vers l'arrière, obligeant automatiquement Ralph à lever le menton.<br />
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" - Belle imitation. La teinture, le tatouage, le style ... Tout était parfaitement calculé pour faire passer le Roi pour plus que ce qu'il n'est. Maître Lowell a apprécié. Et il m'a demandé d'ailleurs de vous faire un cadeau. "<br />
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Dans une position inconfortable, la gorge découverte, la nuque ployée vers l'arrière, Ralph vit du coin de l'oeil son bourreau plonger sa main libre dans une de ses poches, pour venir en sortir quelque chose que dans un premier temps, le brun ne vit pas. Il devina, lorsque les doigts noueux et usés à la besogne de l'homme repassèrent devant ses yeux, que ce mystérieux cadeau était en réalité à moitié transparent, petit et ovale comme ...<br />
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<div style="text-align: center;">
Une lentille de contact.</div>
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Il garda le silence, l'allusion était de toute manière évidente. Lors de cette soirée qui lui valait d'avoir les cheveux teintés en noir, il en avait portée des similaires. Une de couleur bleue. L'autre de couleur rouge, véritable marque de fabrique du clan de Régis en plus du tatouage. Le sourire du type n'en fut que plus grand. Méticuleusement, il prit la lentille entre son pouce et son index, et tenant fermement la tête de sa victime basculée vers l'arrière, il plongea les doigts directement sur son oeil droit. Ralph, histoire de retarder l'obtention de ce cher cadeau empoisonné, ferma l'oeil dans l'espoir d'agacer son tortionnaire. Bientôt, il dû renoncer à se défendre, comprenant qu'il risquait d'être éborgné sous peu avec ce rustre enfonçant son index gras sous sa paupière supérieure. L'indélicatesse de son ophtalmo de fortune lui valut de gémir de douleur lorsqu'il lui écrasa l'objet droit dans l'oeil, et qu'il tenta de la centrer lui même, lui raclant la sclère au passage. Une désagréable sensation de brûlure le prit une fois le cadeau remis : son oeil pleurant bientôt sa douleur lui fit réaliser que quelque chose n'allait pas.<br />
<br />
De quoi était enduite la lentille ?<br />
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Il l'ignorait, mais la pénible sensation d'avoir l'oeil cerclé d'aiguilles lui rappela entre quelles mains il venait de tomber. Plissant les yeux, il distingua une fois la poigne lui maintenant la tête jetée en arrière relâchée, que son bourreau était en train d'installer du matériel numérique juste derrière lui, à la lumière d'un jour à peine présent. Il alluma la seule ampoule présente dans cette pièce lugubre, aveuglant au passant un peu plus le brun, et se mit, en sifflant, à installer une caméra sur trépieds en plein centre de ce qui allait devenir sous peu sa salle de torture personnelle.<br />
D'interminables minutes passèrent, le seul bruit notable restant le boucan que faisait le type pour installer une pauvre caméra refusant de tenir sur trois pieds. Quelques jurons, l'aide d'une bande de scotch souple, et une nouvelle galère pour trouver une prise susceptible d'être utilisable retardèrent le début des hostilités. Ralph, qui se doutait que tout ceci ne présageait rien d'autre qu'une séance d'interrogatoire ayant pour but d'impressionner ennemis et alliés, préféra museler son instinct pessimiste pour s'éviter d'appréhender le moindre traitement. Il suivait du regard les déplacements de l'homme, espérant rester le plus neutre que possible, se contentant simplement d'hausser un sourcil chaque fois qu'il était gratifié d'un sourire mesquin le prévenant qu'il allait se passer quelque chose incessamment sous peu.<br />
<br />
Lorsqu'il eu enfin terminé son effroyable bataille contre le monde numérique sauvage, le visage rougis par le froid et l'effort, le bourreau se tourna envers vers sa victime dans l'espoir de lire, enfin, de la peur au fond de sa pupille. De toute évidence déçu par l'absence d'émotion dans l'expression du brun, il passe à la vitesse supérieure : contrairement à ce que Ralph pensait, il n'allait pas faire face à la caméra. L'empoignant par les épaules, le forçant à se mettre sur ses pieds, l'homme entreprit de la plaquer brutalement et de tout son poids contre le mur du fond. Son front heurta la pierre froide, ses phalanges émettant un craquement sec lorsqu'elles s'écorchèrent contre. Grognant, écrasé tout entier par une carrure nettement supérieur à la sienne, le brun ne se débattit pas, ayant rapidement compris que la moindre velléité d'engager un combat au corps à corps risquait de lui coûter un bras, ou pire, de se retrouver le nez éclaté contre le mur. Une perspective peu alléchante, dans la mesure où ce qui l'attendait risquait d'être bien supérieur à une simple fracture du nez. Autant préserver ses chances de survie, et ne pas se donner l'excuse d'avoir du rab sur sa future facture d'hospitalisation. Il ronfla, remuant juste les épaules en signe de protestation, et se vit manipuler comme un pantin désarticulé par son future tortionnaire. Il lui fit lever les deux bras juste au dessus de la tête, les poignets toujours solidement attachés, qu'il relia à une corde pendant mollement au bout d'une poulie rouillée au plafond. Convaincu que sa cible ne bougerait plus, mais se méfiant tout de même d'une réaction violente venant de son jeu de jambe, l'homme relâcha sa poigne contre sa nuque, et termina de s'assurer d'avoir les mains libres en lui écrasant les deux chevilles du plat de ses chaussures. Ce à quoi, plongeant la main dans l'autre poche de son manteau, il en trifouilla le contenu quelques secondes avant d'empoigner le bas de la veste de son otage.<br />
<br />
Ce n'est qu'en sentant le courant d'air froid remontant le long de sa colonne vertébrale que Ralph réalisa que le type était en train de le déshabiller à la manière forte.<br />
<br />
Découpant littéralement veste et chemise avec une paire de ciseaux dont le Roi pouvait sentir la lame l'érafler de temps en temps, le bourreau s'appliqua à suivre les coutures du dos et des manches afin de séparer le tissus en deux morceaux, tel un patron que l'on déplie avant assemblage. Arrachant sèchement tout ce qui lui résistait, Ralph se retrouva bientôt torse nu, ses muscles se crispant brutalement face au froid nouveau mordant sa peau. Un frisson, d'abord, lui donna la chair de poule, puis bientôt, son corps tout entier se mit à grelotter, peu habitué à résister à de basses températures sans rien sur le dos. Serrant les dents, sa fierté légèrement entamée face au ridicule de la situation, le brun regardait par dessus son épaule pour tenter de lire l'expression de celui qui devait probablement exécuter des ordres précis. Mais son oeil pleurant toujours, la paupière enflée à la suite de la brutalité avec laquelle on lui avait sommé de porter une lentille du clan, il ne distinguait pas grand chose de concret. Alors qu'il s'attendait à une quelconque réflexion ou commentaire piquant sur la tournure des événements, Ralph eut un sursaut autant surpris qu'inconsciemment désobligé lorsqu'il sentit deux doigts retracer la ligne irrégulière mais sensible de sa cicatrice. Celle qu'il portait sur la poitrine, témoignage de son accident l'an passé, et du fait qu'il avait passé six bonnes heures avec un tableau de bord broyé enfoncé en diagonale à hauteur du plexus solaire. Il n'avait pas à proprement dit " mal ", mais la sensation restait malgré tout désagréable. Non pas qu'il s'attende au contraire ... Pour l'heure, il ne comprenait même pas pourquoi le type venait de s'autoriser cette fantaisie. Assuré d'avoir capté son attention, le concerné eu un rire léger.<br />
<br />
" Celle là vient du clan d'Arès. Un essai raté. Une erreur. Le témoignage d'un cuisant échec ... Qu'est ce que ça fait, d'être le symbole vivant de l'incompétence de quelqu'un ? "<br />
<br />
Le bref silence indiquant probablement que Ralph se devait de répondre à la question, il souffla entre ses dents qu'il ne ressentait absolument rien de tout cela, et que ça lui était égal. Si entre eux, Arès et Lowell considéraient que cette cicatrice n'avait pas lieu d'être, lui n'était pas plus ému que ça dans la mesure où c'était au final peu cher payé pour avoir survécu à cette tentative ouverte d'assassinat.<br />
<br />
" Pour nous, c'est une provocation. Cette cicatrice existe, et pour vous, c'est juste un petit rappel de ce qui peut arriver à tout moment. C'est pourquoi Maître Lowell a décidé que c'était un bon terrain de vengeance. Arès est un tyran, même pour nous. Alors nous voulons lui renvoyer le même message ... En mieux. "<br />
<br />
L'adrénaline augmenta d'un cran l'appréhension. Tout ceci n'avait aucun sens ... Ces mots, cette phrase, cette idée n'avait absolument aucune logique. Pourtant, à travers l'argumentation douteuse de ce représentant du Loup Rouge, Ralph venait d'y comprendre qu'il allait servir de papier pour narguer le clan d'Arès. La question était maintenant ... Quel genre d'encre allait-il utiliser ?<br />
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Et quelque chose lui disait qu'il allait en employer une aussi indélébile que la cicatrice qu'il avait gracieusement reçue d'Arès.</div>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-36464004398203695832014-01-10T22:25:00.001+01:002014-01-17T20:53:58.078+01:00[ Journal Cuba Acte III ] - Deuxième PartieLe jour se lève et le temps nous est précieux. J'ignore si c'est de l'ordre de la paranoïa ou si notre prudence est avisée, mais partager nos nuits en deux temps est une sécurité paradoxalement nécessaire pour garder un brin de lucidité dans ce milieu silencieusement hostile. Nous ne craignons pas grand chose de jour, cette maudite ville étant relativement agréable et touristique, assez pour que les autorités locales ne s'encombrent pas avec une affaire d'assassinat publique : la Riscatto elle-même avait tendance à ne se déployer aux grandes heures qu'en cas d'extrême urgence. En attendant, j'avais convenu avec mon partenaire d'infortune que nous n'étions pas là uniquement pour rattraper des années de frustration, et qu'il nous fallait monter la garde à tour de rôle pour éviter quelques mauvaises surprises. Mon horloge biologique ne faisant pas de moi une couche-tard particulièrement accomplie mais plutôt une lève-tôt finissant rarement ses nuits, je prenais donc la responsabilité de garder l'oeil ouvert entre 4h et 8h du matin. Lunis s'occupait de veiller durant les quatre petites heures précédentes, et jusqu'à présent nous n'avions pas eu le moindre problème à signaler. Je devais même admettre que regarder le soleil se lever à la fenêtre avait quelque chose de ... Réconfortant ... Et que je ratais jamais ces quelques minutes quotidiennes. Il était tôt, le soleil dans ces contrées se levant peu avant 7h durant la première moitié du mois de juillet, et ma foi ce plaisir simple convenait à mon esprit embué et solitaire en mal de sensations bien vivantes pour combler sa douleur et sa lassitude.<br />
<br />
Toujours dérangé par les premiers rayons de lumière filant sans peine dans la petite pièce dépourvue de rideaux ou de volets viables, j'entendais pratiquement à la même heure mon partenaire se retourner dans le lit. Ces années creuses, loin de ma famille, avaient eu le curieux effet de me faire oublier les détails drôles ou agaçants que l'on pouvait croiser au détour de la vie commune. En l'occurrence, j'avais tous les matins un paresseux grogneur et grommelant en guise de compagnie, et le temps qu'il trouve une position viable et à l'abri du soleil, son panel de marmonnements masculins allant crescendo était d'un ridicule déconcertant pour ma nature silencieuse. Je n'avais pas le coeur à rire, mais son numéro étirait un sourire amusé sur mes lèvres. Un détail qu'il savait pertinemment. Et le jeu ne trouvait son existence que dans son aboutissement : rire ou sourire était un remède contre la solitude, et nous prévenait beaucoup contre le stress et l'adrénaline. Ce n'était sans doute rien. Mais pour nous deux, ou tout du moins pour moi qui cherchais de la compagnie et par dessus tout un confident, cela valait son pesant d'or.<br />
<br />
Il y avait un parfum de déjà-vu tous les matins. Outre le fait que je sois toujours debout face à la fenêtre pour voir s'animer la ville aux premières lueurs du jour, et que mon équipier soit à la même heure en train de livrer bataille contre la lumière naissante, il me posait toujours la même question une fois le silence retombé et le soleil un peu plus haut sur l'horizon. Seule les modulations de sa voix variaient d'un jour à l'autre.<br />
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" Et maintenant que le soleil est levé, tu ne voudrais pas te recoucher ? "</div>
<br />
Tantôt son ton était emprunt d'une certaine lassitude. Tantôt j'y décelais une pointe d'amertume. Chaque jour un nouveau sentiment : parfois de la sincérité, parfois une forme de supplication. Il n'appuyait pas toujours de la même façon sur les différents termes de sa phrase, et je savais qu'il cherchait la formulation qui me ferait céder à l'envie de le rejoindre. J'admirai plus sa patience à analyser différents effets de style que sa stratégie en elle-même. Car, inlassablement, je lui répondais non. Je le faisais même parfois à l'encontre de ce que je souhaitais réellement, dans l'unique but que le lendemain, j'entende à nouveau la même question sur un ton différent. J'avais adopté ce rituel matinal ... Et contre toute attente, il finirait tôt ou tard par me manquer.<br />
<br />
Néanmoins ce matin là quelque chose devait changer et je le sentais. La journée s'annonçait longue, voire pénible en certains points, et je n'étais pas bien sûre d'être préparée à toutes les éventualités qui risquaient de se présenter à moi. Je crois qu'un fond de culpabilité avait resurgi dans un coin de ma tête la veille, et je n'arrivais pas à m'en débarrasser même après quelques heures de sommeil et de réflexion. Je n'oubliais pas que je n'avais jamais invité Lunis à venir ici. Non, j'étais contre. Totalement contre et en bras de fer avec son caractère buté pour l'empêcher d'être plus fou que je ne l'étais en décidant de mettre les pieds dans cette histoire. Mais je n'avais pas réussi à décourager sa loyauté légendaire, ni à le convaincre qu'il était plus utile à la maison que sur ce sol hostile. Il m'avait suivi dans cette galère de force, et tout autant que sa présence avait quelque chose de terriblement rassurant à mes côtés, il me posait de sérieux problèmes de conscience. Je devais trouver un moyen de lui éviter de finir abattu à la première occasion. Trouver comment passer outre la récompense misée sur sa tête parmi la pègre, et effacer son nom de la liste noire de cette bande de mafieux. Seulement j'ignorai en premier lieu si ma propre présence dans leur organisation allait leur poser problème ... En partant du principe que j'avais une chance de m'éviter l'exécution sommaire, j'avais encore la responsabilité de la vie ou de la mort de mon compagnon. Un poids non négligeable sur mes épaules fragiles ...<br />
<br />
Le seul moyen viable de justifier sa présence à mes côtés serait de faire d'abord passer la vérité pour un mensonge, puis de retourner ma veste. En d'autres termes de le faire passer pour mon petit ami ... A sens unique. On avait déjà peine à démêler les noeuds de notre relation privée sur du long terme. Là je sentais d'office qu'on devait avoir une longue discussion à ce sujet pour éviter un malheureux malentendu sur le terrain. Alors contre toute attente, sachant que nous n'avions pas vraiment de moment " à nous " et que c'était de leur rareté qu'on tirait une grande partie de notre affection réciproque, je me suis glissé à ma place, côté gauche du lit. Je m'étais promise que ce troisième voyage sur le sol cubain signerait aussi des retrouvailles entre nos deux âmes blessées par trois années d'errance. Mais se redonner une chance dans ces conditions avait quelque chose d'étrangement attirant, et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que nous n'aurions pas pu avoir de cadre aussi parfait pour mettre à l'épreuve nos sentiments. En l'instant, alors que je fixais son seul oeil sortant de sous l'oreiller brillant d'une lueur triomphale mais silencieuse, je pensais en parallèle qu'il allait me falloir faire un effort considérable pour assurer notre future couverture qui promettait d'être complexe et violente. Seulement un élan de frustration, mué en désir par je ne savais quel miracle, balaya ma crainte et mes pensées et me poussa directement à me rapprocher de Lunis. Ce dernier n'eut qu'à tendre le bras pour combler la dernière distance nous séparant corps et âme.<br />
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Enfin, j'allais réapprendre à aimer.</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Q0HZ2DkAlIk/UtBkF8o41pI/AAAAAAAAAG0/QvH-wihtavQ/s1600/Luns2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Q0HZ2DkAlIk/UtBkF8o41pI/AAAAAAAAAG0/QvH-wihtavQ/s1600/Luns2.png" height="320" width="320" /></a></div>
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Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-74181433371869580462014-01-09T19:37:00.003+01:002014-01-09T19:41:01.758+01:00[ Event ] - Décembre 2018 (1)<u style="font-weight: bold;">Contexte :</u> Décembre 2018. Ralph et Sandra, qui hébergent Lincoln depuis son retour en France, prennent quelques vacances avec ce dernier, leurs deux enfants, et Morgane qui souhaite leur filer un coup de main. Direction Cauterets, un petit patelin des Pyrénées, en vue de profiter de l'air de la montagne, des thermes, et éventuellement des pistes de ski. Peu après leur départ éclate un scandale médiatique inhabituel au SAVES, visant à mettre à mal l'image de l'organisation, et plus particulièrement de Ralph qui se voit accusé d'abus sexuels sur ses subalternes. Ne pouvant pas se défendre pour cause de prise d'otage simultanée, l'ex-patron du SAVES se laisse donner en pâture aux médias qui se révèlent manipulés par un membre proche de la Riscatto cubaine connu sous le nom de Joshua " L’Écarlate ". Il se laisse convaincre de ne pas écourter ses vacances, mais l'opération de Joshua déplaît fortement aux deux autres personnes voulant la tête du brun : Lowell, sans l'aval d'Arès, contre-attaque à son tour et utilise Ralph pour s'imposer face à ses rivaux. Devenu instrument de la guerre entre Arès, Lowell et Joshua, le Loup Brun est enlevé de jour, et sa femme décide de braver le froid - fait notable - pour dérouiller son instinct de survie et empêcher Lowell de surenchérir face à Joshua, ce qui pourrait bien coûter la tête du père de ses enfants.<br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-gzOjRJT1TP8/Us7sXPsJa4I/AAAAAAAAAGk/F1OyJa-c3QA/s1600/biym.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-gzOjRJT1TP8/Us7sXPsJa4I/AAAAAAAAAGk/F1OyJa-c3QA/s1600/biym.png" height="160" width="400" /></a></div>
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A partir de combien d'heure d'absence peut-on déclarer quelqu'un de " disparu ", et combien d'autres doit-on attendre avant que ne se meure l'espoir de le revoir en vie ... ?</div>
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Sandra comptait mentalement 34h sans aucune nouvelle, ne se basant que sur l'orientation tardive du soleil pour alimenter son inquiétude. Debout, immobile, perchée sur le point culminant le plus haut qu'elle ait pu trouver dans les environs, la brune embrassait du regard le paysage blanc s'offrant à sa vue sans éprouver le moindre plaisir face à l'immensité du monde. Le commun des mortels se sentirait petit, insignifiant face à ces montagnes épurées par la neige. Tout au contraire, Sandra, bien que perdue et agacée par la disparition brutale de son mari, se sentait capable de rivaliser avec l'orgueil de la nature elle-même. Réajustant le col de sa doudoune bleue, transie de froid par des heures d'errance dans ces montagnes, elle chercha à s'orienter pour redescendre vers le village voisin qu'elle apercevait à deux kilomètres à peine si elle traversait bois. Elle remerciait le ciel de connaître les environs de longue date, sans quoi la panique l'aurait peut être prise lorsqu'en rentrant à l'appartement loué pour l'occasion des fêtes, elle n'y avait trouvé qu'un mot, du sang, et un demi-adulte apeuré par la cruauté des hommes et la rançon de la vengeance. La commissaire n'avait pas non plus de scrupule à avoir laissé Lunis tout seul depuis douze heures : elle était convaincu que l'expérience avait été un choc, mais qu'en le laissant réfléchir assez longtemps pour réveiller en lui un instinct de fouineur jadis très prononcé, il allait finir par relativiser.<br />
Néanmoins, elle commençait à avoir des inquiétudes pour ses enfants. Quand bien même sa mère avait accouru pour prendre en charge les jumeaux d'à peine trois mois, son instinct maternel personnel la titillait. Et ce dernier était à double tranchant au vue de la zizanie qui régnait dans ses pensées depuis trente quatre interminables heures. D'un côté, elle mourrait d'envie d'aller s'enquérir de l'état de ses bébés, et de rester à leur côté en pensant au retour éventuel de ceux qui avaient déjà forcé la porte d'entrée avec perte et fracas. De l'autre, sa loyauté envers l'homme qu'elle aimait la poussait à rester là, pistant la trace des trois inconnus ayant osé faire irruption dans leur royaume.<br />
<br />
" C'est con parfois, l'instinct ... " murmura-t-elle à voix basse, plongée dans une profonde réflexion intérieure la faisant débattre sur la façon dont elle allait redescendre de son perchoir sans finir les fesses dans la neige avant la nuit. Elle avait une sainte horreur du froid. Et sa présence dehors était en soi une énorme preuve de fidélité envers son mari, même s'il n'était pas là pour apprécier la perspective, pourtant flatteuse. Levant le nez vers le ciel pour juger de si la neige avait déjà commencé à tomber, Sandra ronfla en constatant qu'elle perdrait les traces de ses cibles s'il prenait à la météo de s'emmêler. Un dernier coup d'oeil à la vallée, repérant pour la cinquième fois au moins les traces de pneus qui l'avaient intéressé toute la journée en contrebas de sa position, elle décida de tirer mentalement à shifumi de son sort. Et le hasard lui flanqua un coup de pied au cul quand il décida qu'il n'était pas encore l'heure pour elle de rentrer au bercail pour se couler un bon bain chaud et plonger le nez dans un Nesquik brûlant : elle consentit à s'éloigner encore un peu de son foyer de fortune pour longer les traces boueuses du 4x4 qui avait brisé son séjour en amoureux à la neige.<br />
<br />
A quoi rimait cette mascarade ? Cette question ne quittait que peu son esprit. Ralph, pilier du SAVES, avait de nombreux ennemis depuis des années. On avait déjà essayé de le tuer, de le mutiler, de le rendre incapable de gouverner, de lui briser le coeur même. Et c'était exactement ce que quelqu'un avait tenté de faire ces derniers jours en salissant publiquement sa réputation, une grande première pour la maison qui essuyait son premier calvaire télévisuel. Ce Joshua avait du répondant, et sa tactique de prendre en otage la protégée de Ralph en prétextant qu'elle avait quitté son professeur à la suite d'une agression sexuelle n'était pas aussi rocambolesque que certains le pensaient. Pour sûr, une enquête allait être ouverte pour découvrir si oui ou non ces faits divers sordides avaient bien existé. Mais pourquoi irait-il enlever Ralph s'il voulait avant tout le discréditer ? Cette hypothèse n'avait aucun sens. C'est pourquoi Sandra, avec toute l'expérience du métier dont elle disposait, penchait plutôt vers un coup monté. Trois ennemis se dessinaient sur leur horizon depuis quelques mois, trois dangers différents, se livrant bataille entre eux par dessus le marché. Si ce Joshua avait promis d'envoyer Ralph en prison pour proxénétisme aggravé et agression sexuelle par abus de pouvoir, c'était qu'un des deux autres cinglé avait décidé de lui renvoyer le message suivant : " Toi, tu l'envois en prison, mais moi je suis capable de l'enlever vivant en pleine journée sans laisser de trace ". Pour peu que le troisième se joigne au délire, Sandra doutait de revoir son homme vivant.<br />
<br />
Une bonne demi-heure s'écoula sous le silence de la montagne. Sandra, dont les pensées vagabondes oscillaient entre sa liste de course et les raisons ayant conduits à ce nouveau mystère, ne quittait pourtant pas des yeux les sillons de neige fondue qu'elle longeait depuis tantôt. Elle ne s'arrêtait que pour s'orienter par rapport à la vallée qu'elle avait quitté, ou remonter son col pour la énième fois en repoussant l'image d'une tasse à café servie avec des petits gâteaux au coin du feu. Dieu qu'elle haïssait le froid, et ne manquait pas de se le répéter à chaque fois que l'occasion se présentait à elle. Et ce n'était un secret pour personne. Combien de fois la brune n'avait-elle pas reçu un seau d'eau froide sur la tête ? Quand elle n'était pas enfermée dans une chambre froide ou obligée de sauter elle-même dans une mer à dix degrés ... On est vilain ou on ne l'est pas.<br />
S'occupant l'esprit, ignorant la lumière crépusculaire descendant sous les silhouettes de roches l'encerclant, Sandra marcha encore un bon quart d'heure avant d'être enfin récompensée de ses pénibles efforts à braver le vent froid et la neige molle. Ce n'était pas dans son credo personnel de s'angoisser à s'en faire des films plus ou moins crédibles. S'il était acquis qu'elle éprouvait une certaine anxiété quand à l'état de son compagnon quand elle poserait ses bottes à ses côtés, chose humaine après réflexion, un tel état d'esprit aurait freiné son jugement. Le pire ennemi dans le métier restait la panique, la perte de contrôle émotionnel ne pouvant que vouer à l'échec toute tentative d'être lucide.<br />
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Elle connaissait deux cas de figure particulièrement dangereux.<br />
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Le premier, qu'elle évitait en ce moment même, consistait à céder à ses sentiments. Amour et travail ne faisait de toute évidence pas bon ménage pour des esprits jeunes et volages. A contrecoeur, elle s'avoua n'être plus aussi jeune que jadis, mais elle se fit un doigt d'honneur mental en se rétorquant à elle-même qu'elle en tirait au moins l'expérience qui lui était dû. Ce à quoi, la commissaire dû dans la foulée émettre une objection en se rappelant qu'en l'état, elle était toute seule face à l'inconnu. Ce qui revenait à braver LA règle des règles, le sacro-saint credo de la maison stipulant qu'un danger n'arrivant jamais seul, il ne fallait jamais être soi-même seul pour l'affronter. Il y avait donc égalité entre elle et sa conscience pour le moment.<br />
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Le second cas de figure dangereux, pour ne pas dire suicidaire, était alimenté par l'esprit de vengeance. Celui là même qui faisait battre les coeurs depuis des décennies, et qui à son goût avait engendré pas moins de 4 morts sur la roue, dans l'ordre : Annaelle, la Reine, Aurel, le Roi, James, le Renégat, et Régis, l'Exilé. A cela pouvait s'ajouter le pauvre Sceyne, qui n'avait probablement rien demandé de plus sinon vivre la vie qu'il avait choisi, et dont la malchance avait été d'en savoir trop sur des sujets trop sensibles. En d'autres termes il y avait pratiquement égalité entre les deux camps s'affrontant depuis deux générations. Et Sandra n'allait pas attendre que le prochain mort se présente à elle, surtout que tout son camp s'attendait depuis quelques temps déjà à ce que le prochain de la liste soit le fils du Roi.<br />
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Ralph.</div>
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La brune s'apprêtait à se lancer une une autre de ses objections piquantes lorsqu'une lueur vive, mais brève, vint heurter la sensibilité de son champ de vision. S'arrêtant, constatant en serrant les dents qu'elle n'avait aucun endroit où se mettre à l'abri de la vue d'un potentiel inconnu rôdant dans les parages, elle balaya rapidement du regard tout son côté droit, espérant apercevoir à nouveau la lumière qu'elle avait cru venir de là. Prudente, elle décida de contourner l'orée qui s'offrait à elle, et de jeter un oeil à ce qu'il pouvait bien cacher sans débarquer de front dans l'épaisse couche d'aiguilles risquant de ralentir un potentiel repli stratégique. Glissant sur la neige, légèrement baissée de manière à se fondre à hauteur d'un demi-tronc, l'adrénaline lui arracha un sourire victorieux lorsqu'elle comprit qu'elle venait de retrouver la voiture qu'elle avait eu tant de mal à pister toute la sainte journée. S'approchant encore, ignorant ce qu'il pouvait bien y avoir derrière ce 4x4 noire prenant toute sa vue, Sandra tendit la main pour venir la poser sur la capot du véhicule. Le moteur, à son grand soulagement, était froid. Même si la température était loin d'être torride, un regard dans l'habitacle confirma sa théorie : il n'avait pas servi depuis des heures, ce qui pouvait supposer que son ou ses propriétaires étaient terrés par très loin de sa position. Elle ne vit aucune trace de sang ou de lutte à l'intérieur, ce qui eu pour effet d'apaiser le fond de crainte qui s'était réveillé lorsqu'elle avait posé les yeux sur la carrosserie.<br />
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Contournant par l'avant le cylindré, toujours à demi-pliée en deux pour ne pas se trahir au moindre coup de vent, elle découvrit avec excitation que ce qu'elle n'avait pas réussi à distinguer clairement tantôt était en réalité une cabane de garde-chasse, ou un truc dans le genre au vue de la vétusté des lieux paumés en pleine montagne. Le flash de lumière qui avait capté son attention était en réalité l'oeuvre de la télévision et de quelque chaîne psychédélique à ne regarder que si on a l'estomac solide et la certitude de ne pas être épileptique pour autant. Quoiqu'il soit en train de regarder, probablement un porno d'ailleurs, le type qui avait eu envie de se détendre dans un fauteuil avec une bière et du saucisson venait de lui filer un bon coup de pouce. Remerciant sa bonne étoile, Sandra entreprit de faire le tour de la maisonnée, non sans jeter quelques coups d'oeil aux fenêtres afin, peut être, de monter un plan digne de ce nom. Encore fallait-il qu'elle soit au bon endroit, car aussi téméraire et inconsciente qu'elle soit, la belle n'avait aucune envie de faire faire une crise cardiaque au pépé du coin dînant devant Question pour un Champion ...<br />
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<span style="font-size: xx-small;">[ <u>Disclamer :</u> Ce personnage m'appartient, ce texte m'appartient, cette image m'appartient. L'ensemble ou chaque élément séparé ne doit en aucun cas être utilisé sans ma permission. ]</span></div>
<span style="font-size: xx-small;"><br /></span>Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-60434525297963480992014-01-08T13:59:00.003+01:002015-09-15T19:49:22.122+02:00[ Fiche Personnage ] - Lincoln<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-MY-rqbdj2N8/Us1KoXcf4PI/AAAAAAAAAGI/wwuZRNSp5Bo/s1600/542224_4899990544871_708542273_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-MY-rqbdj2N8/Us1KoXcf4PI/AAAAAAAAAGI/wwuZRNSp5Bo/s1600/542224_4899990544871_708542273_n.jpg" width="260" /></a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-7js2MQlZtkg/Vff9adGKj3I/AAAAAAAAAIs/U7Fl50hLGVQ/s1600/Lunis03.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-7js2MQlZtkg/Vff9adGKj3I/AAAAAAAAAIs/U7Fl50hLGVQ/s320/Lunis03.png" width="280" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></span></span></span>
<br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></span></span></span><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Noms :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Lincoln Timothy Matthew Reagan ... Pour son nom d'origine tout du moins. </span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><u style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></span></u></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><u style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Origine des noms :</b></span></u><span style="line-height: 18.1875px;"> Avant d'être le nom d'un célèbre personnage historique, Lincoln est le nom d'une ville anglaise, elle-même venant du latin dont on peut traduire le sens par " Le lac ". Et, contre toute attente, Lincoln est d'origine ... Espagnole. Le prénom Timothy, d'origine anglaise, vient lui du grec et signifie " Celui qui honore les Dieux ". Enfin, Matthew, lui aussi bien anglais, vient de l'hébreu " Don des Dieux ". Si on met tout ça bout à bout, ça donne un truc du genre " Né par les Dieux, pour les Dieux ". </span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Franchement celui qui ne voit pas l'allusion qui est grosse comme une maison, c'est un miracle. Bien sûr que je voulais rendre hommage au héros d'Ocarina of Time, mais " Link " ça ne se porte pas IRL, voilà.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Surnoms :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Et ben " Link ", comme par hasard. Faut dire qu'il est blond aux yeux bleus, ah ah. Mais je vous rassure la comparaison s'arrête ici, c'est un hommage, pas un copier/coller ! Son autre surnom, directement tiré de son nom de code, reste " Lunis " ... Echo à sa troisième appellation : Chien de Garde. </span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Ah, oui ... Ne l'appelez JAMAIS blondy ou blondinet.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><u style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></span></u></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><u style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Nom de Code :</b></span></u><span style="line-height: 18.1875px;"> Astérion Lunis, un nom hérité de Ralph et non d'Aurel. Astérion est l'ancien nom de la deuxième étoile la plus brillante de la constellation du Chien de Chasse [ Chara ], elle représente l'un des deux chiens du Bouvier. Quand à Lunis, cela vient de la contraction entre " Canis " et " Lupus ", littéralement le " Chien Loup ". </span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Il n'a jamais changé de nom de code contrairement aux autres.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Âge :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Né le 21/11/1992, ce qui lui fait 27 ans déjà. </span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Petite note : le 21 novembre est le jour de sortie d'Ocarina of Time au Japon !</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Origines et famille biologique :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Il ne fait aucun doute que Link est d'origine étrangère. Né à Dublin en Irlande d'un père américain et d'une mère irlandaise, c'est à peu près tout ce qu'il sait de ses origines. Ses parents décédés, le petit garçon abandonné sans réel souvenir de sa vie d'antan et élevé les trois premières années de sa vie auprès de sa marraine aux environs de Saintes, s'est retrouvé à l'orphelinat dès sa 4ème année de vie. Il ignore même comment il a bien pu se retrouver sur le chemin d'Aurel et atterrir dans les papiers du SAVES : Aurel est mort avant qu'il n'ait idée d'enquêter sur ces mystères. Il a donc grandi dans le cercle familiale du centre, très attiré à l'idée de jouer aux policiers dans sa vie future. Il a fait ses études et sa carrière dans le milieu, et pour lui il est acquis que sa famille est en France, pas à Dublin.</span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Il ne veut probablement pas l'admettre, ou seulement de temps à autre mais ... Il considère Ralph comme une figure paternelle. </span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Couleur :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Le vert, vous vous en douterez. Curieusement j'ai trouvé autour de cette couleur des penchants pour l'instabilité. Elle était dure à fabriquer, et à maîtriser. Elle symbolise le changement, la variation, le mouvement. Elle représente la chance, l'espoir, l'apprentissage tout autant que la jalousie et l'immaturité. C'est aussi paradoxalement la couleur fétiche des irlandais ... Pure coïncidence !</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Chiffre :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Le numéro 5. Symbole d'équilibre, né de l'addition du premier chiffre pair et du premier chiffre impair : 2+3. Il représente lui la stabilité, la divinité, et la quête de l'homme parfait. </span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Animal :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Sans grande surprise là aussi, son animal est le Chien. Ou plus particulièrement, et il y tient, le Chien Loup. Il lui vient de sa loyauté naturelle, car ce ne sont pas ses alliés qui l'ont qualifié pour la première fois de chien, mais ses ennemis. Une insulte de prime en abord qu'il s'est réapproprié à sa manière, et il est probablement celui où on utilise le plus l'allusion à son animal-totem. Certains persos se réfèrent à lui comme " le chien ". Le " loup " vient probablement du fait qu'il est l'élève de Ralph, le Loup Brun.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Pièce du l'Echiquier :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Il joue le rôle de Cavalier du Roi. Une pièce connue pour être optimale dans une </span></span></span><span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 18.1875px;">stratégie de ... Sacrifice. </span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Grade :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Difficile de lui donner une place définitive dans la hiérarchie. Pendant des années, Lunis n'a jamais eu le moindre grade : éternel second, il s'est habitué au rôle de bras droit. Néanmoins, de récents événements ont changé la balance, et après le départ de son Capitaine, on lui avait proposé de prendre les insignes. Cette première sollicitation fut un échec, car Link refusa de changer de statut. Deux ans plus tard, alors que Marth avait hérité de ce qu'il avait refusé, il a revu son jugement. Son équipier ne pouvant plus supporter la responsabilité, et le chaos régnant dans la formation laissée sans guide, il a alors pour la première fois de sa carrière accepté d'être Capitaine. Curieusement il n'a pas été destitué après son accident ... Ce qui fait qu'actuellement il est techniquement toujours gradé.</span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Des rumeurs ces derniers mois en font le futur héritier du trône ...</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Physique :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> C'est un jeune homme à la constitution plutôt forte, pas particulièrement grand, aux allures un tantinet négligées. Des cheveux d'un blond oscillant entre le doré et le cendré, portées soit courts, soit plus longs sur la nuque : c'est le perso qui change le plus de coupe de cheveux en fonction de son humeur ! Il a un épis naturel plutôt ... Tenace. Côté droit, ses mèches suivent les traits de son visage. Côté gauche, il a un épis et une mèche rebelle. Difficile d'ordonner tout ça en tout cas ... Il a les yeux d'un bleu franc, tirant plus vers le dilué que le foncé. Ça lui arrive de porter une barbe de trois jours, quand il est passionné par un dossier pendant 72h, mais il lui arrive de prendre un peu soin de lui. Il est plutôt bien musclé, plus que ses équipiers en tout cas, assez pour se coltiner toutes les tâches les plus physiques dans le groupe.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Qualités :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Terriblement loyal, que ce soit en amitié ou en amour, gagner la confiance de Lunis, c'est gagner son respect et son instinct de protection. C'est un " monte la garde ", et sa principale qualité en la matière reste son sens de l'observation. Tacticien, pour ne pas dire redoutable adversaire sur des jeux de réflexion et de logique, il est d'une intelligence insoupçonnée. Fondamentalement gentil, il reste quelqu'un de fiable, patient, et concerné par les problèmes si on sait y faire avec lui.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Défauts :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Il serait effectivement parfait si ce n'était pas un j'en foutre. Paresseux à ses jours, mal organisé voire désintéressé de certains cas de figure, il a les défauts de ses qualités, et vice-versa. Être loyal le rend au contraire particulièrement rancunier, et je déconseille de s'attirer son animosité. Grande gueule, aboyeur, très habile sur les sous-entendus agaçants, il peut même être dans des cas plutôt extrême porté sur le tabac et l'alcool. Ah, et il supporte mal la frustration aussi, ça le rend impulsif, têtu, ou grogneur, au choix.</span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Outre son éternel paradoxe caractériel, sa psychologie a tendance à en faire quelqu'un de téméraire, mais peu sujet au stress contrairement à son instructeur. Peut être pas encore assez mature pour avoir du recul face à ses sentiments, mais il est en bonne voie pour gagner en philosophie positive. Néanmoins, lorsqu'il n'arrive pas à faire seul la paix avec lui-même, Lunis ne prend pas toujours les décisions les plus judicieuses : détestant qu'on s'occupe de SES affaires, une petite part de solitude en lui le rend agressif quand il veut qu'on le laisse tranquille. Depuis peu, il ne supporte pas non plus se faire ignorer. S'il n'a pas grand chose à penser de sa réputation mitigée, lui ayant toujours grandi dans le cercle ne peut pas affronter l'idée d'en être écarté. Un bon conseil sur sa façon de faire : mieux vaut s'en faire un ami que de se prendre la tête avec. D'une part parce que ce n'est pas lui rendre service, d'autre part parce qu'une fois qu'on sait comment il fonctionne, il est juste impensable de s'en séparer, monsieur étant finalement plutôt ... Attachant.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Relations amoureuses :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Section tenue confidentielle.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Relations courantes :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> A l'image de son caractère, sa réputation joue au yo-yo. Rabaissé pendant deux ans, ayant entretenu d'effroyables relations avec son entourage toute cette période avec âme qui vive au SAVES, il est même allé jusqu'à se brouiller avec son mentor et ses équipiers pour se tourner vers la bouteille. Et dans tout le paradoxe qui est le sien, une fois que tout le monde s'est fâché avec tout le monde, il a fait l'effort d'arbitrer les querelles et de tendre la main à un peu tout le monde. Il n'a plus rien contre ses trois équipiers, et est même prêt à régler les problèmes des autres ... Enfin, il n'en a pas eu l'occasion.</span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">A noter qu'il s'entend mal avec Aaron, du SIR, avec qui les joutes verbales ne sont pas rares. Il ne porte pas non plus Evan dans son coeur, bien que pour lui il n'ait un fond de respect pour sa personne vue qu'il est extrêmement doué dans son travail.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Goûts :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> A dire vrai il n'a rien de bien extraordinaire dans ce domaine. D'un côté il aime vivre simplement, retrouver ses amis le soir autour d'une pizza et un jeu de baston, prendre l'air, discuter pendant la pause café ... De l'autre il est porté sur tout ce qui attire sa curiosité, et le domaine est très vaste. Depuis des années il s'adonne au tir à l'arc, un moyen sympa de décompresser selon ses dires et il aime jouer aux échecs mais accuse une préférence pour le poker et toutes sortes de jeu de carte. Dans le fond il est du genre accommodant, incapable de citer ses préférences, que ce soit pour ce qu'il aime manger ou pour ce qui est de trancher entre Salamèche, Carapuce et Bulbizarre. Il aime sortir au cinéma, autant pour voir le dernier blockbuster héroic-fantasy que pour mater un dessin animé 3D ou un film d'horreur de série B. Il n'a rien contre cuisiner, adore l'idée qu'il soit autonome, et il apprécie même jouer les gardes d'enfant quand l'occasion se présente ... D'où qu'on fasse appel à lui pour un peu tout et n'importe quoi. Gourmand, jamais contre un duel de spaghetti bolo aux baguettes, c'est un type facile à vivre pour tout ce qui est détails au quotidiens, le tout étant non pas de se préoccuper de ses goûts, mais bien de sa façon de faire.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">En outre il déteste tout ce qui est imprévu, ou plutôt tout ce qu'il n'arrive pas à prévoir. Il n'a jamais plus le coeur brisé que quand l'un de ses équipiers fait un tour à l'hosto, et il n'est pas friand du tout des réunions au sommet. Cherchant peu la gloire, ayant retenu les leçons données par Ralph, les choses les plus agaçantes de sa vie à son goût, ce sont ses sentiments et sa trop grande sensibilité pour la philosophie.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Particularités :</b></u></span><span style="line-height: 18.1875px;"> Actuellement ... Il est à la fois lui même et quelqu'un d'autre. Laissé pour mort lors d'une altercation sur le sol cubain, trois mois de coma plus tard, il s'est réveillé de l'expérience dans l'ignorance la plus totale. Ayant oublié jusque son nom, Lunis se retrouve comme un enfant dans un corps d'adulte : perdu dans un monde dont il ne sait plus rien. Ce sont aux autres, à ses compagnons, à sa famille et ses amis de le guider pour qu'il puisse se retrouver lui-même, mais pour le moment, il a trop de questions pour trop peu de réponses ... L'accident lui aura laissé quelques traces, et même si les cicatrices de ses opérations de la boîte crânienne ne se verront pas à l'oeil nu, il en aura désormais une juste au niveau de la gorge, trace probablement laissée lors d'un petit jeu de mise en garde et de menace. </span></span><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Sinon, du temps où c'était notre chien de garde national, il avait la particularité d'être un excellent tirer au poste de sniper, son domaine étant plutôt l'intervention, de répondre facilement aux provocations, de se jeter tout seul dans la gueule du loup, et d'être très au courant des derniers potins.</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;">Du peu qu'il sait de sa naissance, il se doute que le prénom " Lincoln " lui a été donné par son père, d'origine américaine ayant déménagé en Irlande. Timothy doit probablement provenir de sa mère, le reste lui est totalement inconnu, et il n'a jamais réellement cherché à le savoir. Lui aussi n'aime pas particulièrement son prénom, pour ne pas dire pas du tout : il se sent français, et non américano-irlandais. Or Lincoln est un nom terriblement connoté. </span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit; line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span>
<span style="font-family: inherit; line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b>Psychologie :</b></u></span><span style="font-family: inherit; line-height: 18.1875px;"> Si je devais décrire le mode de fonctionnement de Lunis, je dirai d'office qu'il est capable du pire, comme il est capable du meilleur : tout dépend de la situation dans laquelle il est confronté. Bavard, attaché à sa famille de coeur et très content de son job la plupart du temps, tout peut basculer dans son contraire si jamais quelque chose quelque part lui échappe. Comme beaucoup dans les rangs de la jeune génération, sa vision du monde, sa façon de faire, ses idées et ses convictions ont été largement influencés par son mentor. Chacun d'eux ayant pris quelque chose de Ralph, Lunis en a hérité deux choses : son sens de l'observation et de la réflexion ... Et son charisme. Même si allier l'amour du casse-tête à sa personnalité bien plus sang chaud que son professeur amène son lot de surprises, Lunis doit admettre qu'il aime réfléchir aux colles qu'on lui pose. Il a passé des heures dans le bureau de son mentor à s'entraîner, et il peut être fier d'être l'un des rares agents capables de rivaliser avec lui aux échecs ou au poker. Mais ses capacités, qu'il n'a pas encore fini de découvrir au vue de son impulsivité, lui sont autant un tord qu'un atout : tantôt il en est fier, tantôt il les rejette. Fondamentalement, Lunis a besoin d'un équilibre dans sa vie courante, et surtout d'un temps d'adaptation quand quelque chose de nouveau rentre sur son terrain de jeu personnel.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><b><br /></b></u></span></span></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-YYzl0E35Kr0/Us1LbEio_JI/AAAAAAAAAGU/k_sPNYtpekA/s1600/398054_4922215780488_633572998_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-YYzl0E35Kr0/Us1LbEio_JI/AAAAAAAAAGU/k_sPNYtpekA/s1600/398054_4922215780488_633572998_n.jpg" width="217" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;"><br /></span></span></span>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-25706241492772317352014-01-07T11:52:00.001+01:002014-01-07T11:55:13.173+01:00[ Journal Cuba Acte III ] - Première PartieLe parfum de cette ville maudite m'est resté en tête pendant tout ce temps. Trois années se sont-elles réellement écoulées depuis la dernière fois que j'ai pu apercevoir ces ruelles sombres depuis la fenêtre d'un hôtel bon marché ? J'ai peine à y croire, mais c'est une vérité que je ne peux pas changer. Cuba, La Havane, font partis intégrante dans mon esprit d'un terrible sentiment d'inachèvement m'habitant depuis trop longtemps. Mon dernier voyage, notre dernier voyage avant de connaître le goût amer de la solitude, la vraie. Je déteste l'amertume. Peut-être que je ne suis pas encore assez mature pour apprécier les saveurs de l'échec ? Je ne peux qu'être la seule fautive de cette histoire. Ou de ma vie entière. Mais regarder sans voir ces ruelles sombres grouillant d'une vie nocturne plus que douteuse me laisse un sentiment de lassitude trop prononcé pour quelqu'un de mon âge. Il y a eu tellement de discorde autours de Cuba que je n'ai plus vraiment espoir de voir le fil de tous ces mystères et de toutes ces tensions se dénouer un jour au profit d'une entente cordiale attendue vainement depuis des mois. Dans le fond, peu m'importe maintenant. On peut bien me reprocher pour la Xème fois d'être partie solo, de faire des choses dangereuses, d'être moi-même ... Je m'en fou. J'en ai sincèrement plus rien à faire. Plus rien à penser. Je n'ai plus rien à prouver, ni aux autres ou à moi-même, tout se résume en une simple, banale et stupide phrase : " Une des malédictions de la solitude, c'est qu'elle vous contraint à penser excessivement à vous-même. "
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Ceci étant dis, le sujet est loin d'être clos. Mes deux seuls soutiens, les vrais qui me font douter j'entends, n'ont pas encore cessé de débattre sur la finalité de nos vies communes et des événements courants. Avec un brin d'humour j'entends encore mon compagnon d'infortune me répondre que " Mieux vaut une bonne querelle que la solitude ". Idiot. C'est un proverbe irlandais, et je commence à soupçonner chez lui une brusque envie de remuer le passé. S'il veut jouer à celui qui agacera le plus l'autre, je n'ai plus qu'à l'appeler Lincoln Timothy Matthew Ragean pour le reste de l'année, et on verra qui est le plus cynique de nous deux.<br />
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Être solitaire est un choix. Mais la solitude ne l'est pas, elle. Est-ce si difficile à comprendre pour ceux qui savent se montrer sociables, pour qui les personnalités froides ont l'air si différentes ? Si je suis à Cuba aujourd'hui c'est bien pour eux malgré tout ... Quel paradoxe. Je les aime et je les hais en même temps, ces membres de ma fausse vraie famille. Ils m'ont autant apporté qu'ils ne m'ont brisé le coeur, ce qui fait de mon âme blessée une sorte de miroir hors du temps qui n'utilise plus que les apparences pour espérer sauver quelque chose de sa vie qui prend de moins en moins de sens. Je préfère me balader dans un secteur aux mains de la pègre dans un pays étranger loin de mes racines plutôt que de me montrer à ceux qui sont censés m'aider.<br />
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Cherchez l'erreur.<br />
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Cuba me rend à la fois nostalgique et désillusionnée. C'est probablement la vraie raison de mon retour sur son sol, après tout ... Quand je suis ici, j'espère encore entendre mon téléphone sonner pour me demander si tout va bien. Mais en même temps je sais que si ça a été possible un jour, ça ne peut plus en être de même maintenant. Celui qui a dit un jour que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, ne devait sûrement pas connaître le sens réel et profond du mot " solitude ". Je vie différemment des autres. Ces gens autour de moi, qui commentent le moindre événement de leur petite vie rangée en souriant car c'est bien ce que la société leur demande, ils vivent à un rythme que j'ignore. Je ne vie pas pour montrer à la face du monde ce que je fais au jour le jour. Ce n'est pas ce que mon mentor m'a appris. Il m'a toujours dis que le mérite ne se voit pas à la popularité d'une personne, mais à ce qu'il a de plus par rapport à son voisin. Et à ce qu'il peut faire de plus par rapport à la masse. Que faire lorsque le miroir de ma personne ne fait que me montrer ce que j'ai en moins face aux autres ... ?<br />
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Voilà comment je me retrouve ici, maintenant. J'ai encore l'espoir de faire quelque chose, n'importe quoi, pour défaire le noeud relationnel tendu qui étrangle ma vie et qui empêche ma famille d'en être une. Mais en même temps je n'ai même plus peur de mourir en essayant. Pour être plus juste, ça m'est égale. Si je réussi à faire quelque chose, tant mieux. Si j'échoue, tant pis. Cuba est ma dernière carte, le vrai miroir qui sera le reflet de mes capacités pures et vraies. L'occasion pour moi de donner une chance à tout, et tout le monde, à commencer par mon partenaire dont je sens le regard curieux dans mon dos, et qui ne manquera probablement pas de me demander ce que je peux bien fabriquer au milieu de la nuit à taper sur les touches d'un clavier usé en soupirant à la fenêtre de cette chambre d'hôtel miteuse. Je n'espère rien. Je n'attends rien.<br />
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Cuba, je te hais et je t'admire. Tu as été le point de départ de ma déchéance ... Mais aussi de mon salut. Il est temps pour moi de déterminer quelle étiquette je dois te donner pour que je puisse savoir qui je suis vraiment, et si ma vie vaut réellement la peine d'être vécue.Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-49118733225632395072014-01-07T11:08:00.002+01:002014-01-07T11:55:27.596+01:00[ Fiche Personnage ] - Sandra<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-prUvwtrNJyE/UsvQAD3vUpI/AAAAAAAAADg/YvIrJKd8OCU/s1600/Sandra.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-prUvwtrNJyE/UsvQAD3vUpI/AAAAAAAAADg/YvIrJKd8OCU/s1600/Sandra.png" height="320" width="186" /></span></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></strong></span>
<span style="background-color: white;"><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;"><br /></u></strong></span>
<span style="background-color: white;"><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Noms :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Cassandra Eve Mélodie Vardes, de son nom de jeune fille.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">Son premier nom lui vient de son père biologique, le second de sa mère biologique, et le troisième de sa mère adoptive. Ne supportant pas le prénom " Cassandra ", elle a choisi d'adopter le diminutif de Sandra et n'accepte pas qu'on l'appelle autrement. Question nom de famille, désormais mariée à Ralph, elle a choisie d'adopter le sien plutôt que de garder le même nom que Sigurd, son frère, sa façon à elle de s'émanciper. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Origine des noms :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Du grec " Kassandra " signifiant " La femme qui repousse et protège de l'ennemi ". Eve est un prénom hébraïque bien connu signifiant " Vie " ou " Qui donne la vie ". Quant à Mélodie, d'origine grec pour " Mélôdia ", il désigne évidemment un rythme musical entraînant.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">Quand je cherchais un prénom pour elle, je voulais avant tout qu'il soit deux en un avec la possibilité d'un diminutif et un panel de surnoms qui puissent aller avec. J'ai fais absolument au pif, et au final, je suis tomber sur LE prénom symboliquement parfait ... Bonne pioche.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Surnoms :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> En vrac ! Sisi, Cassidy, Sandero, Bronislava pour son double maléfique russe imaginé par Ivan, et autres surnoms amicaux comme le très symbolique " Voleuse ".</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Nom de code :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Baptisée Antarès Evena par Aurel. Antares est l'étoile la plus brillante de la constellation du Scorpion, d'autant plus qu'elle est facilement reconnaissable par le fait qu'elle brille rouge dans le ciel, en d'autres termes on ne peut pas la louper. Tout comme Ralph, son second nom de code est inspiré de se second prénom, Eve, mais la signification de Evena est reflet du potentiel et de l'importance de son rôle de femme au sein du groupe des trois.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">Avec son nouveau compte qu'elle partage avec Ralph, elle a changé Evena pour prendre le nom Antarès Noctis.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Âge :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Née le 26/10/1981, ce qui lui fait actuellement 37 ans. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Origines et famille biologique :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Sandra est une enfant adoptée dès sa cinquième semaine de vie, elle n'a jamais connu réellement ses parents biologiques. Recueillie par Morgane, jeune médecin de carrière ne pouvant plus avoir d'enfants après la naissance de son unique fils, elle a grandit dans sa famille de coeur sans se soucier de ses origines. D'après son certificat de naissance, Sandra est née à Paris. Petite soeur chérie de Sigurd, avec qui elle ne partage donc pas le moindre lien de sang, l'expérience lui aura néanmoins appris combien l'affiliation peut être secondaire, du moment que l'on sait ce que veut dire le mot " famille ". </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">Elle a appris depuis cette année l'identité de quelques uns de ses frères et soeurs qui partagent le même père qu'elle. Aleksandra, qui travaille pour le compte de l'organisation d'Arès, s'est révélée être sa demi grande soeur.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Couleur :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Le pourpre, une couleur issue du mélange entre le violet et une légère pointe de rouge. Ses attributions sont à la fois similaires et différentes du violet : on lui prête le secret, la spiritualité, l'autorité et l'instinct de protection. L'influence du rouge donne aussi à la couleur pourpre la notion de courage. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Chiffre :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Le 4. Dans ses délires semi-conscients il lui arrive de répondre à la question " 2 + 2 = ? " un tonitruant " Quatre, parce que c'est mon chiffre préféré sur l'échelle des rangos ". En outre le 4 est un symbole de famille et d'union, de stabilité et se réfère dans la mythologie à la protection divine. C'est aussi un chiffre féminin, à qui l'on prête des légendes pour le moins ... Sensuelles.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Animal :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Quand elle était en formation au SAVES, sa crinière noire ne passait pas inaperçue, ni son habilité à jouer des tours ou à montrer à la face du monde qui elle était et où elle allait. Un collègue de travail, surnommé le Renard Blanc, s'était épris d'une certaine rivalité pour elle : leur duo formant le yin et le yang l'avait conduite à se faire attribuer le Renard Noir pour animal. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Pièce sur l'Echiquier :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Sans surprise, la Reine Blanche.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Grade :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Du temps où Sandra travaillait au SAVES, elle s'était démarquée en portant le grade de Capitaine au nez de ses deux partenaires masculins. Après avoir changé de vie et rejoint une brigade de la crime sur Marseille, elle n'est jamais allé plus haut que le poste de commissaire et s'est toujours retrouvée sous les ordres de quelqu'un, ce qui dans sa nature n'est pas propice à la pousser au mieux de ses capacités. Durant son séjour au SAVES l'an dernier, elle avait aussi marqué les esprits pour la facilité déconcertante avec laquelle elle se substituait à Ralph - Souvent contre le gré de ce dernier - et assumait les responsabilités du poste de directeur sans que ça ne vire à la catastrophe. Plus tard, alors que Ralph était encore trop faible pour assumer ses fonctions, on lui confiera officiellement le poste de directrice. Depuis sa grossesse, son accouchement, et son actuel congé maternité qui ne prendra fin qu'en mars prochain, elle ne fait que suivre les dernières nouvelles du SAVES de loin. Néanmoins il est prévu qu'à son retour, elle obtienne le poste de directrice du tout nouveau labo de la crime que s'est offert le centre : l'occasion de mettre à jour sa passion pour les sciences médico-légales tout en faisant partie intégrale de la famille.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Physique :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Trois centimètres en moins que son mari, élancée, et relativement musclée. D'ordinaire avec les cheveux plutôt longs, pas très ordonnés, très fins et d'un noir aniline aux reflets noirs purs, c'est sa couleur naturelle. Des yeux clairs, alezans dilués aux écailles noisettes, lui donnent souvent un regard plus jeune que son âge véritable. Elle n'attache que très rarement sa tignasse, et a toujours une mèche rebelle qui lui retombe sur le visage. Mais depuis quelques démêlées avec Lowell et une mission de couverture, elle se voit obligée d'être le contraire de ce qu'elle aimait être : cheveux blonds et courts pour quelques mois ! Elle avait perdu pas mal de poids depuis son accouchement, la faute à une hospitalisation interminable. Sandra a aussi la réputation d'être une femme que les critères de beauté modernes peuvent qualifié de belle dans le sens où elle est élégante sans artifices. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Qualités :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Entreprenante et positive, elle ne se laisse pas facilement abattre par la vie et adore partager son énergie avec son entourage. Entraînante, elle a confiance en son intuition naturelle, ce qui fait d'elle une personnalité rassurante. Protectrice envers quiconque s'attire sa sympathie, elle rivalise aussi d'imagination pour mettre ses idées à exécution. Elle a un certain franc-parlé qui peut être apprécié et appréciable dans certaines situations.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Défauts :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Sans-gêne accomplie qui n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat, même si ça ne convient pas à tout le monde ou que ça outrepasse les bonnes manières. Elle a aussi un certain côté manipulatrice et peut " oublier " de faire part de certains détails. Inépuisable, voire carrément chiante quand on cherche la tranquillité, elle peut se montrer bornée au possible et déteste avoir tord. Elle peut aussi paraître franchement grossière. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Psychologie :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> On pourrait de prime en abord comparer Sandra à une adolescente douée et fêtarde qui aime allier l'utile à l'agréable dans son travail. Même si elle n'hésite pas à apporter animation et fou rire partout où elle passe, Sandra est d'une maturité irréprochable, faut-il encore pouvoir comprendre où elle veut en venir. Passée maître dans l'art du triple sens, elle fait régulièrement tourner en bourrique la jeune génération [ Et Ivan ! ] afin de secouer les puces à tout ce beau monde. Sandra est d'une humanité particulière, elle est capable d'assimiler et de cerner les gens avec une certaine aisance. De là, elle préfère appuyer là où ça fait mal, afin de prouver qu'il y a un problème à résoudre, et ainsi pousser sa cible sur la voie de la raison. Bien sûr, ça ne marche pas avec tout le monde, et Sandra essuie régulièrement la colère de certains personnages qui ne comprennent pas et pensent qu'elle aime délibérément faire du mal. Sa psychologie a d'ailleurs amené deux camps à se former : ceux qui ont été éclairé par ses méthodes, et ceux qui lui vouent une confiance très mitigée à cause de l'originalité de ses manières de faire. Elle porte malgré tout une petite part de mystère dans sa perception du monde. Nul ne sait trop pourquoi, Sandra est aussi tout à fait capable de faire cavalier seule, et de disparaître dans la nature régler une affaire dans le dos des autres. Sa détermination à vouloir mettre de l'ordre, protéger et soutenir Ralph, Ivan et leurs élèves en fait une personnalité attachante, différente et très aléatoire. Elle s'adapte à chacun, positive du mieux qu'elle peut, travaille énormément de façon indirecte sur les autres, et passe pour une éminence grise redoutable à qui on peut difficile cacher des choses. Ses méthodes frôlent d'ailleurs parfois l'illicite, notamment quand elle ouvre quelques serrures à la manière d'une voleuse professionnelle ou qu'elle emprunte des objets avec la mentalité d'une cleptomane accomplie. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">Elle a néanmoins un credo simple et imagée : " Si tu sais que demain sera la journée la plus merdique de ta vie, alors fais en sorte de te battre contre avec la chose que tu aimes le plus au monde. " Certains la trouve peu engagée dans son rôle de femme. En réalité elle est d'un naturel fier, que ce soit envers qui elle est, ou ce qu'elle est. Depuis qu'elle a renoué les liens avec Ralph, Sandra s'est aussi tourné vers la communication comme fer de lance, et il n'est pas rare de la voir discuter ouvertement sur les sujets les plus sensibles. Sa fierté de femme est d'autant plus marquée depuis qu'elle travaille sur le réseau d'Arès, elle ne comprend pas comment on peut traiter la vie des gens avec un tel mépris, et se demande régulièrement pourquoi la gente masculine croit en la suprématie du mâle. Son instinct maternel s'est aussi étonnamment développé depuis quelques mois, et avec la naissance de ses jumeaux, elle se sait capable de défendre sa progéniture au delà du cas de conscience que ça lui poserait. Elle préfère ne pas penser à l'éventualité qu'elle ne succombe à sa maladie prématurément, c'est ce doute permanent qui fait qu'elle garde une fond d'optimisme permanent. </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Relations amoureuses :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> On peut dire qu'elle ne s'est jamais privée dans le domaine. Elle a eu plus d'hommes dans sa vie qu'il n'y a de doigts sur ses deux mains, et ce dès l'âge de 13 ans. Elle avait surnommé son premier petit-ami " Marco Polo ", je vous laisse imaginer pourquoi. Notons aussi qu'Ivan a fait parti de ses relations amoureuses entre ses 15 et 18 ans, et qu'elle n'a commencé à avoir de la sympathie amoureuse pour Ralph que vers ses 23 ans. Néanmoins, après ses 26 ans, elle n'a plus eu aucune relation avec personne : vivre avec son frère a stoppé net son goût pour la vie en couple et le sexe, ce dernier écartant tous les hommes sur son chemin. Au final, malgré le fait que Sigurd l'ait " préservée " pendant pas moins de 10 ans, son faible pour Ralph laissé derrière elle bien des années avant l'a convaincu de mettre un terme à sa retraite amoureuse, et elle a épousé son ancien équipier à peine 8 mois après l'avoir retrouvé.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Relations courantes :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Son retrait des affaires du SAVES l'a éloigné de beaucoup de monde, sauf de Ralph et Ivan avec qui elle a continué d'être en relation de temps à autre. Depuis son retour, sa loyauté envers ses deux amis n'a pas viré d'un iota, et il n'est pas rare de voir les trois ensemble. Même si elle ne fait pas l'unanimité parmi les élèves de son mari, elle a provoqué l'admiration de la nièce d'Ivan qui la considère de façon plus ou moins autoproclamé comme son mentor. Elle évite de passer trop de temps avec Sigurd depuis leur séparation, mais désormais jeune maman elle fait régulièrement appel à sa propre mère pour l'aider à gérer ses deux bébés.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Goûts :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Malgré sa trentaine largement dépassée, elle a tendance à garder le goût prononcé de son enfance pour les dessins animés, notamment de Walt Disney ou de Ghibli, et chante régulièrement certains refrains connus du Roi Lion et autre Tarzan. Très gourmande, on achète facilement n'importe lequel de ses services si l'on sait cuisiner, et elle a tendance à mettre la main sur tout ce qui est sucré. Elle ne démarre jamais une journée sans un grand bol de Nesquik, et il n'est pas rare du tout de la voir manger du chocolat à n'importe quel heure du jour ou de la nuit. Avide de chaleur, elle ne supporte pas avoir froid et on la trouve là où il fait toujours le plus chaud : au coin d'un feu, les fesses sur un radiateur, en plein soleil d'été, sous une couverture ou dans un bain brûlant. Elle apprécie aussi tout particulièrement la compagnie, le silence et la solitude l'irritant, elle a une sainte horreur de se faire ignorer par qui que ce soit. Sandra est aussi symbolisée par sa bonne grosse paire de rangers couinantes, véritable marque de fabrique dont elle adore se servir pour botter quelques derrières. Elle apprécie jouer à " Action, chiche et vérité ", jeu d'apparence puéril, mais véritable test de confiance pour son entourage qu'elle utilise à son avantage. Tout comme Ralph et Ivan, les cours de danse du soir du temps où elle bossait au SAVES lui ont donné le goût du rythme, et dès qu'elle en a l'occasion elle adore organiser un petit karaoké ou mettre son mari au défi sur un tango argentin endiablé. Inutile de dire qu'elle marquerait probablement " sexe " dans la case de ses goûts pendant une visite chez un psy ... ! </span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><span style="line-height: 18.1875px;">En revanche elle porte absolument en mal les médecins, docteurs et autres spécialistes, et est capable de refuser d'aller faire un saut à l'hosto même après un coup de couteau nécessitant quelques points de suture : elle les fait elle même ! Marquée par l'autorité très prononcé de son frère, elle a développé un certain dégoût pour la hiérarchie, de même qu'elle s'est jurée de faire la guerre aux rumeurs mal fondées et aux préjugés de l'opinion publique.</span><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><br style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;" /><strong style="line-height: 18.1875px; margin: 0px; padding: 0px;"><u style="margin: 0px; padding: 0px;">Particularité :</u></strong><span style="line-height: 18.1875px;"> Son dossier médical est un cas extrêmement sensible. Née dans le cadre de la recherche sur la génétique, elle a longtemps été pupille de l'Etat et surveillée. Cela aurait pu presque passer inaperçu pour sa personne si à l'aube de ses 25 ans, elle n'avait pas découvert que son patrimoine génétique était bancale : elle est génétiquement programmée pour être malade. Souffrant d'une maladie auto-immune nommée Biermer, elle est souvent sujette à faire de l'anémie pouvant aller de la perte de connaissance temporaire à l'atrophie de l'estomac, la perte de sensibilité, au syndrome de Hunter, voire des défaillances neurologiques. Elle est forcée de se soigner à vie par des injections régulière de vitamine B12, ce qui explique pourquoi elle garde toujours avec elle une boîte de seringues, mais aussi pourquoi elle a une tendance optimiste et positive. Sa maladie lui donne une espérance de vie ne dépassant pas au maximum la 50ène ... Elle a touché beaucoup d'argent suite à la mort de son père biologique, pour ne pas dire elle est riche et à l'abri du besoin pour le restant de ses jours. Un patrimoine qu'elle compte partager avec sa famille de coeur, et qui ne l'empêchera pas d'avoir un travail et une situation à la fin de son congé maternité.</span></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;"><span style="line-height: 18.1875px;"><br /></span></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Q_gDf5TuNGo/UsvR-UeQM4I/AAAAAAAAADs/gHzL5YBUK0Y/s1600/Sandra+pffft+!2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Q_gDf5TuNGo/UsvR-UeQM4I/AAAAAAAAADs/gHzL5YBUK0Y/s1600/Sandra+pffft+!2.png" height="283" width="320" /></span></a></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18.1875px;"><br /></span></span>Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-91949596967777942442013-05-20T12:36:00.002+02:002013-11-08T15:23:17.475+01:00[ Spécial ] - Du point de vue du marié<br />
Même si Sandra est du genre à monopoliser l'attention, n'oublions pas que pour faire un couple, il faut être deux ! Et même s'il est plus discret que sa compagne, je doute que Ralph en est moins à dire sur leur relation.<br />
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<b>Ralph -</b> Ayant perdu ma mère à 12 ans, je n'ai jamais eu réellement l'occasion de voir mon père s'épanouir dans la moindre relation. Au contraire, il avait plutôt tendance à nous mettre en garde, mon frère et moi, contre les dangers du tristement célèbre point de règlement qui stipule qu'il est vivement déconseillé dans le milieu d'avoir une relation amoureuse avec un ou une collègue de travail. Je n'ai jamais tellement aimé cette consigne, qui avais d'ailleurs jadis séparé Ivan et Sandra. Si j'avais été strict, ça aurait aussi actuellement eu des conséquences sur les relations de mes élèves, et le maître-mot dans le service aurait été " frustration ".<br />
J'en connais une qui va encore dire que je ressemble trop à mon père. Je lui répondrai que je ressemble autant à mon paternel qu'elle ne ressemble à sa propre mère. Vous avez déjà rencontré la mère de Sandra ? Hm, j'imagine que durant le faux enterrement de Sandra, ce n'était pas le meilleur moment pour faire sa connaissance. Il n'empêche qu'on comprend pas mal de choses en regardant les deux ensemble.<br />
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On m'aurait dit il y a quinze ans que j'allais finir par épouser Sandra que j'aurai levé les yeux au ciel. Qu'elle s'en prenne à Ivan, peut être, mais je n'étais pas intéressé à l'époque par la perspective. Que ce soit elle ou quelqu'un d'autre. J'admets avoir le défaut de ne pas me soucier de ma vie privée. Quel besoin aurai-je à le faire ? Ma famille de coeur suffisait largement à ma peine toutes ces années où Sandra ne traînait pas ses bottes dans le service. Oh, mais si je devais faire une petite confidence ... J'ai fais quelques infidélités à Sandra. [ Sandra - Hein ? Quoi, déjà ? Où tu l'as cachée celle là ?! ] Ah ! J'ai eu un autre amour dans ma vie en son absence, et je la vois encore de temps en temps. [ Sandra - Rassure moi ... T'es pas mormon ?! ]<br />
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Malheureusement, Sandra n'est pas de celles qu'on oublie. Quand on s'est quitté tous les deux, elle m'a juste ouvert les yeux sur le fait que je n'étais qu'un imbécile aveugle encore beaucoup trop influencé par l'aura paternel. Je n'arrivais pas à me convaincre moi-même que c'était une bonne chose, mais j'étais surtout effrayé à l'idée que je risquais de l'embarquer dans quelque chose de difficile. Avant d'être ma femme, elle est et restera toujours une amie fidèle en qui j'ai toute confiance. Perdre notre amitié entraînerait immédiatement la perte de tout le reste. Je n'ai plus l'habitude de faire autre chose que mon travail, et j'ai encore un peu de mal à l'idée que je ne peux plus, en terme de capacités physiques, être disponible pour les autres aussi souvent que je le souhaite. Mais même si je garde encore la casquette du patron, j'aimerai cependant que vous considériez une chose : vous adressez à Sandra revient à vous adressez à moi, et vice-versa. Rien de bien nouveau par rapport à ce qui s'est fait par le passé, je crois savoir que lorsque Sandra partageait mon bureau en septembre dernier, elle était facilement reconnue sous le nom de " patronne ".<br />
C'est étrange mais ... Au final, elle et moi ne nous sommes réellement revus que durant la période entre le 17 septembre et le 27 octobre. Un tout petit peu plus d'un mois, c'est tout ce dont elle a eu besoin pour balayer dix années d'absence physique et se faire une sacrée réputation auprès de tous ceux qui n'ont pas eu le plaisir de la connaître à la belle époque. Elle m'a été d'un grand secours, même si elle m'a reproché d'être un tout petit peu trop " solo ". Ce n'est pas tout à fait vrai. Mon rôle est de m'assurer qu'aucun d'entre nous soit pris de court sur le terrain, et refuser d'accepter la mort est un lourd défi à relever. C'est pourquoi ma véritable fonction au sein du groupe s'apparenterait plus à celle d'un phare qui éclaire la nuit et montre le chemin à suivre pour ne pas s'égarer, ou pire, se blesser. S'assurer que la voie est libre entend qu'il en faut bien un pour jeter un oeil à l'inconnu. Et je suis certain que Sandra sait très bien de quoi je parle, puisque nous avons exactement le même penchant ... Si ce dernier m'a coûté cher après mon accident, il a coûté tout aussi cher à Sandra après qu'elle ait fouillé d'un peu trop près dans les affaires de Lowell et Aleksandra. Ce qui sous-entendais avant qu'elle ait pris la liberté de fouiller dans mes affaires. Au fond, nous aurions pu courir longtemps dans ce sens si un jour nous ne nous étions pas rentrés dedans en course. Je sais qu'elle n'a voulu que m'apporter son aide, je l'ai réalisé dès le jour où je me suis retrouvé avec 40 boîtes de madeleines Bijou empilés dans mon bureau. Elle ne peut pas s'empêcher de prendre soin des autres, et nous partageons cette qualité, qui est tout autant un défaut pour nous-même. Mais je suis convaincu qu'en réunissant nos deux penchants, nous gagnons quelque chose de superbe.<br />
<br />
J'ignore tout de ce qu'il s'est passé les deux longs mois que j'ai passé dans le coma. Je n'ai eu que des récits tardifs de toutes les occupations qui ont secoué le service à cause de mon état de santé. Mais apprendre quelques jours à peine après mon réveil le décès de Sandra restera un évènement terriblement marquant, même s'il s'avère faux aujourd'hui. Je ne saurai pas comment l'expliquer, mais ... Imaginons. Ma mémoire était alors très défaillante, et je n'arrivais pas à replacer les souvenirs intactes dans le bon ordre chronologique. Mon rapport à l'espace temps avait été bouleversé. Néanmoins, j'étais capable de reconnaître que tel souvenir s'apparentait à tel personne. Dans le cas de Sandra, j'ai très vite compris où était le problème ... Et mon premier souvenir la concernant a été le curieux entretient avec Ivan que j'ai eu peu après son départ. Sandra partit, je me suis senti terriblement indécis à son propos, mais j'avais en parallèle de grosses préoccupations professionnelles dont je connaissais le potentiel dangereux. En réalité je ne voulais pas admettre que j'étais frustré. Une attitude peu courante chez moi, si bien que tout mon entourage s'est inquiété de mon attitude pour le moins ... Agressive. C'est durant cette conversation que je me suis avoué à moi-même que j'étais encore amoureux de Sandra, et que cela devait être plus apparent que je ne le pensais au vue de la lueur que j'ai aperçu dans le regard d'Ivan.<br />
Seulement, à mon réveil, je n'avais aucune idée d'où situer ce souvenir. Était-il récent ? Je ne pouvais que le supposer au vue de tout ce que l'idée de la mort de Sandra me procurait. Libéré de beaucoup de contraintes, dont une partie des souvenirs sur les raisons qui m'avaient empêchés de flirter avec Sandra, ce que j'ai ressenti pour elle à ce moment là s'apparente à la peine que j'ai connu après le décès de mon père. Quelque chose de fort, brutal, désemparant, profondément blessant, et qui nous laisse impuissant sur le moment. En d'autres termes, j'ai compris à quel point j'aimais Sandra en n'ayant que la moitié des moments passés en mémoire avec elle, mais en subissant quand même l'énorme choc de sa disparition. C'était ... Plutôt effrayant, et je me suis rarement senti aussi démuni de ma vie. Même si sur le coup j'avais au moins la chance de ne pas savoir ce détail. Mon attitude après la nouvelle était ... Regrettable, à mon sens. Débuter ma reconstruction mentale avec un vide aussi douloureux en tête aura eu raison pendant un temps de ma lucidité personnelle. Je n'avais jamais eu aussi plaisir à frapper quelqu'un, et je comprends maintenant beaucoup mieux dans quel état d'esprit un caractère colérique peut se mettre lorsque quelque chose ne va sensiblement pas.<br />
<br />
Je n'ai pas eu d'autres choix que de donner ma parole à Sigurd. Je l'ai fais en désespoir de cause, mais aussi par affection. Qu'importe les beaux sentiments, du moment que quelqu'un a la vie sauve. Les menaces de cet homme ne m'ont pas plus touché que ça, et j'ai relativisé en me disant que lui-même était poussé par son amour pour Sandra. Je sais que je n'aurai jamais l'aval de son frère. J'ai conscience qu'il ne m'acceptera jamais pleinement, et ne reconnaîtra en moi jamais plus qu'un homme capable de mettre sa soeur en danger. La vie est un danger. Or nous savons désormais tous que la vie, on l'emmerde ! * Rit *<br />
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Et si Ivan n'avait pas eu idée d'avouer à Sandra que mon refus catégorique de la voir après notre retour de Calcutta n'était pas synonyme d'une querelle entre nous deux, mais que c'était son frère qui m'avait arraché la promesse de ne pas l'approcher ? Il a eu les bons mots au bon moment, et je l'en remercie. Même si Sandra a eu le réflexe un peu brutal de tout plaquer, l'avoir vue arriver ce matin de février à la propriété m'a un peu agacé. J'ignorais qu'elle savait la vérité. Je m'attendais à devoir inutilement me disputer avec elle, et ainsi aller dans le sens des plans de son frère. Ce qui aurait participé activement à ma frustration, aussi bien qu'à la sienne. D'ordinaire, quant on sait qu'on a des sentiments pour quelqu'un, mais que l'on sait tout aussi bien que cette personne a des sentiments réciproques, ce n'est pas difficile de franchir le pas. Il va falloir m'expliquer pourquoi ça a été aussi compliqué entre Sandra et moi. Mais je peux vous assurer une chose ... La quatrième fois a été la bonne. Deux fois. * Sourit *<br />
<br />
Au vue de la réputation florissante de Sandra, j'ai tout intérêt à surveiller ce que je fais ! Et à me prémunir dès maintenant de quelques principes d'éducation de base si je ne veux pas que nos enfants soient à l'image de leur mère au même âge d'ailleurs. Ou au moins leur apprendre comment être de parfaits voleurs tout en ne se faisant jamais prendre, histoire de sauver un peu les apparences ! On ne peut pas ne pas être attaché à Sandra. Elle m'a convaincu, fait prendre conscience de choses qui me faisaient défaut, et son énergie est communicatrice. Maintenant qu'elle est ma femme, je crois que je vais pouvoir montrer à quel point moi aussi je peux me montrer jaloux. Rentrer dans son jeu, c'est ne plus pouvoir en sortir, son pouvoir attractif est addictif, et je pense que tomber amoureux d'elle une fois dans sa vie, c'est ne jamais l'oublier. N'est-ce pas Ivan ?<br />
<br />
Enfin ... Il y a une chose que j'attends avec impatience : le jour où les enfants, nos enfants, l'appelleront pour la première fois " maman ". Il n'y a qu'à Sandra que le nom sied à merveille, et même si la maternité se fera au prix de la douleur à cause de sa maladie, elle s'en sortira, comme toujours, avec le sourire. Je me doute quand même bien que la première chose que les enfants apprendront dans leur vocabulaire sera, au choix, " Nesquik ", " Rangers " ou " Totoro " ! Mais peu importe, s'ils sont comme leur mère, et s'ils sont soutenus par toute notre famille, ils n'auront rien à craindre de la vie future.<br />
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<a href="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/429409_4717856471633_994294388_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/429409_4717856471633_994294388_n.jpg" width="277" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">[ Avec des parents pareils, j'espère que ces enfants ...</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">... Seront aussi fiers d'eux que nous sommes fiers d'avoir les meilleurs mentors qu'on puisse rêver. ]</span></div>
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Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-5012789588997948002013-05-19T18:40:00.002+02:002013-11-08T13:44:15.638+01:00[ Spécial ] - Élucubrations SandresquesEn attendant la suite palpitante de l'histoire se situant pas mois de dix années plus tard dans le temps, j'avais envie de laisser un peu la parole à Sandra d'abord, puis Ralph plus tard, qui sont quand même les plus à même de nous parler de leur relation à long terme. S'il s'avère qu'ils ne s'attendaient pas non plus à un tel dénouement, l'heure des confidences est arrivée !<br />
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<b>Sandra -</b><span style="color: #a64d79;"> </span>Quand j'étais gamine et en âge de rêver au prince charmant comme toutes les petites filles, j'ai toujours pensé que l'homme qu'il me fallait était une sorte d'artiste déjanté qui aurait la même bougeotte que moi, et le même envie d'en découdre avec le monde juste pour le fun. Objectif presque accompli, vue que j'ai eu Ivan ! J'étais convaincue à l'époque que c'était mon genre d'homme : pas dominant, bêtisier, influençable sur toutes les conneries que je pouvais faire, mais bon vivant. Ah il a prit son pied l'bougre ! Mais même si je meurs d'envie de déblatérer sur les travers de Vanvi et que j'en ai de bonnes à raconter, c'est de Ralph qu'on parle, et c'est loin d'être aussi simple de le qualifier que d'humilier Ivan en publique.<br />
Franchement, ça a mal commencé entre nous. C'était mon côté peste ! Qu'est-ce que vous voulez, j'étais ultra populaire à l'époque ! ~ Bhaaa, naïve mais pas méchante, si je veux rester gentille avec moi-même. C'est vrai qu'au départ, j'écoutais pas mal ce qui se disait sur le dos des autres, et j'y croyais, parce que les enfants peuvent se montrer très cruels entre eux dès qu'il y a une différence quelque part. S'il n'y avait pas eu Ivan pour me faire comprendre que je jugeais un peu vite ce pauvre Ralph, peut être que je n'aurai jamais eu aucun intérêt pour lui, et qu'à l'heure de la passation de pouvoir, j'aurai été dans le camp des ignorants stupides. Au moins, Ivan m'aura servit à quelque chose ... ! Hey mais en fait, ce vieux nounours en guimauve molle, c'était le barbu en soutane de la troupe ! Quoi ... ? C'est pas comme ça qu'on imagine une éminence grise ? Ivan à barbe mériterait un prix glamour vous savez ! <br />
<br />
Je ne crois pas au coup de foudre. Je n'y ai jamais cru, et je n'y croirai jamais, pour la simple raison que la chose la plus extraordinaire dans ma relation avec Ralph, c'est qu'on est parti de simples préjugés pour évoluer lentement vers quelqu'un chose qui s'apparente à de l'amour. Enfin, c'est de l'amour ... Rha j'déteste parler sentiments, coupez ça au montage ! Non ? Pff ... Bon bref. Je sais que c'est moi qui en suis tombée amoureuse la première, c'est mon côté fille. Mais Ralph et moi partageons les mêmes idéaux, les mêmes valeurs morales, et les mêmes objectifs. Il n'a jamais été question dans notre histoire de simple beauté physique ... Même si je tiens à souligner qu'il m'horripile quand il se met les mèches en bataille rangée à l'arrière-banc ! Hm, pourquoi ? Parce qu'on dirait son père, et ça m'agace, c'est tout. Ralph n'est pas Aurel. Et ça c'est encore un coup de l'opinion publique à la con. S'il y a une chose qu'il m'a apprise, c'est à être moi-même, à vingt mille lieux sous les mers de tout ce qui peut se raconter tout autour de nous, et à être ma propre juge des enfers vis à vis des autres et des évènements. Je l'ai trop vu souffrir de ces bruits de couloir et de son sang.<br />
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Avec Ivan, je riais. Avec Ralph, je rêvais. C'est difficile d'accepter qu'un jour, on a grandi, et qu'on doit faire des choix. Mais le jour où j'ai levé la main sur Ralph, ça m'a fais un terrible choc. Vue la tête que j'ai tiré quand j'avais les doigts pleins de ce sang qu'il maudissait, s'il a pas compris le message, c'est qui devait être aussi paumé que moi. J'ai vraiment manqué de lui rouler une pelle à ce moment là, parce qu'au fond, il en avait besoin. Il se faisait lâcher par tout le monde, et ça commençait déjà à sentir le roussi entre lui et sa famille de sang ... C'qui m'a retenu de le faire, c'est que j'étais pas bien sûr de sa réaction. Après tout, y venait de faire le premier mort de sa vie, et moi j'venais de lui faire payer. Je sais pas trop ce qui m'a prise quand j'ai fais ça. L'instinct ... Ouais, ce putain d'instinct de survie qu'on développe quand on a les j'tons. Même si je déteste survivre et que je préfère faire survivre les autres, si j'avais pas planté Ralph, je m'en serai voulue.<br />
<br />
Oui, j'ai eu beaucoup de regrets quand j'ai mis les voiles. Je m'en suis voulue, parce que si vous voulez mon avis, si on avait pas tous été un peu trop malmenés par les circonstances, nos enfants auraient dû naître il y a dix ans. Et puis quand j'ai débarqué à Marseille, j'ai aussi eu un problème avec Sigurd et le fait que ce soit devenu pour lui une obsession de me protéger de tout et de rien. Depuis que je sais que je suis malade, il a toujours été là pour moi, et je ne lui en veux pas. pour ça. Au fond il m'a été utile lui aussi sur un point : s'il s'était pas interposé entre moi et le moindre de mes prétendants, je n'aurai pas attendu de retrouver Ralph pour céder à mon envie de maternité.<br />
<br />
C'est drôle mais ... Z'allez pas m'croire, moi aussi j'ai des coups de stress bizarres ! Quand j'ai remis les pieds à Bordeaux, finalement, je savais un tas de trucs sur ce qu'avaient foutus mes deux lurons pendant que j'étais pas là. Quand ils ont fait l'estrade, je suis arrivée en retard. La vraie raison, et attention ça c'est confidence people pour potin SAVES, c'est que j'étais stressée à l'idée des retrouvailles. Ouais, les gars m'ont stressé. C'était moi l'intruse de la bande. D'ailleurs les p'tits jeunes ont vite fait de me le rappeler ! C'que vous avez été méfiants les p'tits, si j'avais pas instantanément raccroché avec mes vieux copains, j'vous aurez laissé en plan tiens ! C'qui m'a aussi poussé à revenir à O.K. SAVES, c'est que je sentais bien qu'un truc clochait. Avec Ralph d'ailleurs, après tout les imbéciles n'ont pas de soucis, pas vrai Sénior ? Oh je sais qu'je me suis largement grillée dès le début avec lui. Ralph est une patte, et j'ai été contente de voir que dans son royaume, tout le monde l'adore. Mais cet imbécile a quand même réussi à faire en sorte que personne ne se soucie réellement de tous les travers de son poste, et c'est pour ça que j'ai immédiatement pris les choses en main, dans l'ordre : piquer sa carte bleue, piquer ses clés de voiture, démonter son réveil, prouver au monde entier ma suprématie sur les recettes de somnifère, utiliser la carte bleue pour acheter une montage de madeleine, et attendre que monsieur n'émerge pour engager le duel verbal de celui qui râle le plus fort. J'avoue, en faisant ça, j'me suis encore plus grillée auprès de certains. L'autre Golden Retriever de Lunis a choisi le cash : c'est le premier à m'avoir accuser d'avoir des vues sur le patron. Mais j'adore entretenir le doute, et franchement, ça m'a bien fait rire de faire tourner les jeunes en bourrique quant à mes vraies motivations vis à vis de Ralph. J'sais aussi que deux choses me flambaient au feu de bois : l'fait que je lui donne pas vraiment de surnom comme à tout le monde, et l'fais qui soit pratiquement le seul homme de ma tranche d'âge à qui j'ai pas roulé une pelle pendant mon séjour. Tiens, un détail qui m'avait bien fait triper ... L'jour où lui et moi on a installé la caméra dans la salle de réunion. Et la tête absolument mémorable d'Ivan quand il est rentré. Mais c'est vrai ! Ralph avait les mains super froides, j'mentais pas ! ~<br />
<br />
Pourtant, j'suis partie. Ultra frustrée, mais je l'ai refaite, mon escapade. Parce que j'étais pas plus avancée maintenant que je l'étais y'a 10 ans ... Revoir mes deux acolytes m'a fait un bien fou, ils m'avaient manqué. Faire la connaissance de tout c'petit monde autour d'eux aussi ça a été super sympa, mais j'ai pas trouvé ce que j'espérais trouver en revenant chercher. Sans parler seulement de Ralph, hein. Y'avait autre chose. Mais j'ai été très flattée quand l'autre ténébreux m'a enfin roulé un palot sans qu'je sois obligée d'le supplier pour ça. En fait, j'm'y attendais pas du tout ... Oh, comprenez moi ! C'était l'matin après mon anniv', on avait fait la fête toute la soirée, et c'te borné de Vanvi m'avait invité à boire un verre en plus ! J'me suis couché qu'il était 3h du mat, et j'ai été obligé d'me relever de ma torpeur alcoolisée trois heures plus tard pour partir à la recherche de Ralph qui se taillait en solo on ne sait où ! Pitié épargnez moi les gars, je NE SUIS PAS une lève-tôt ... Bon bref je l'avais pas vue venir celle là, mais je la regrette pas. J'me suis dis que peut être ... Bha après un mois à faire des conneries ensemble comme au bon vieux temps, j'me disais que Ralph me plaisait toujours. J'ai rangé ça dans un coin de ma tête et puis on s'est dit au r'voir.<br />
<br />
Par contre ... Plus JAMAIS je ne veux être réveillée au milieu d'la nuit pour apprendre que Ralph est à l'hosto et qu'on sait même pas s'il est en vie. Surtout quand y'a Sigurd à côté de moi. J'ai eu la trouille, comme tout l'monde. et vue qui m'avait roulé un palot moins de quinze jours avant, ça m'a fait tout drôle. Oh j'm'en suis voulue de l'avoir laissé partir sans savoir c'qu'il fabriquait ... C'était ça qui me dérangeait aussi. Bon au moins même dans l'coma il a réussi à focaliser toute mon attention sur lui ... C'est fort quand même. Et pour la minute romance, quand j'ai été le chercher à l'hosto, j'ai vraiment eu l'coup de foudre, mais à l'envers hein, parce que je vois pas comment j'aurai pu prendre mon pied à le regarder branché d'partout.<br />
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Bon sinon ... Je ne tiens pas à parler de l'épisode de ma mort. Même si ça a été bien utile pour finir par coucher avec Ralph. Un mal pour un bien, et c'est tout. Ivan a fait son barbu en soutane, et si Sigurd était pas allé aussi loin et que j'en avais pas eu aussi marre de tout et de tout le monde, j'aurai été un tout petit moins cavalière en faisant autre chose que sauter directement sur Ralph. J'en pouvais vraiment plus de me faire courir après alors que moi-même j'courais. J'me suis dis merde, profite. Eh ben les gars j'peux vous dire que j'ai pas gardé ma chemise longtemps c'jour là ! ~<br />
<br />
Et pour finir ... J'adore Ralph, il n'a pas changé. Bha, il a ses défauts, et moi aussi, mais il a une énorme qualité : il me respectera toujours. En tant que femme, sa femme, en tant que mère, et d'autres trucs bizarres encore qui font que je suis moi. C'était pas gagné, mais il a obtenu mon affection loyalement. Je n'aurai pas pu trouver meilleur père pour mes enfants, ni meilleur soutien pour emmerder la vie. Retrouvez mes vieux amis, épouser l'un, martyriser l'autre, c'est la vie dont j'ai toujours rêvé. Avec eux deux, je ne m'ennuierai jamais, et s'il m'arrive quelque chose en court de route, je sais aussi que la relève est assurée. Cette famille s'est agrandi sans moi, et pourtant, c'est comme si je ne l'avais jamais quitté ... Probablement parce que cette famille, c' est la mienne, et maintenant qu'la Voleuse est devenue Reine, z'avez tous intérêt à investir dans des coussins bien moelleux pour vos derrières ! ~<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/488103_10200187002865052_1964423701_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/488103_10200187002865052_1964423701_n.jpg" width="261" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">[ Sandra n'est parmi nous que depuis septembre dernier. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">Mais elle a raison : sans elle, nous serions tous perdus. ]</span></div>
<br />Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-76425825890701886842013-05-19T14:17:00.002+02:002013-11-08T13:31:37.095+01:00[ Spécial ] - Ainsi naquirent les droits d'aînesse !Ce week-end est un peu particulier, et il me fallait marquer le coup. Le 18 mai 2018, et malgré le chaos ambiant et toutes les difficultés que traversent les personnages, c'est une date qui restera dans les mémoires comme le jour où Ralph et Sandra sont officiellement devenus mari et femme. Retour sur ce pairing un peu spécial au travers de la vie d'antan de nos trois aînés, des débuts derrière les bancs de l'école à leur séparation forcée en 2007.<br />
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<span style="font-size: large;"><b><u>Un début pas si évident :</u></b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
Ralph et Sandra, c'est avant tout l'histoire d'une amitié qui n'a pas toujours été ce qu'elle est. Leur première rencontre remonte au début de leur adolescence, alors qu'elle n'avait que 11 ans, et lui 12. C'est à cet âge là que commence la formation " spécialisée " au SAVES : cours normaux scolaires alliés aux cours plus spécifiques visant à se former au futur métier de Sauveur.<br />
Ils n'avaient que très peu de choses en commun sur la forme. Sandra, l'effrontée voulant en découdre avec tout le monde, et Ralph, tenu en discipline par son statut de fils du patron, ne se sont pratiquement pas adressé la parole la première année. Et pour cause, il n'y avait presque rien de différent avec leur personnalité actuelle : d'un côté l'incarnation même de l’extravagance version pré-ado qui laissait suggérer par la suite une jeune femme pas forcément bosseuse et surtout branchée fête, de l'autre, un futur prodigue travailleur et assidue sans grand intérêt pour les activités collectives alcoolisées.<br />
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C'est pourquoi en premier lieu, le grand partenaire de bêtises et éternel martyr de Cassandra Vardes, c'était Ivan. Entre eux en revanche, le courant est passé dès le début, et la prise était branchée sur du 1000 volts jour et nuit. Le duo fauteur de troubles, qui sont passés par la case retenues un nombre indécent de fois en 7 ans, avait de quoi s'amuser et amuser en retour. Le fait qu'il y ait quatre années d'écart entre Ivan et Sandra n'a jamais été un obstacle, il n'y a pas d'âge pour les bêtises.<br />
Comment donc Ralph s'est-il fait une place dans le duo pour en faire un trio ? A ses propres dires, être le fils du directeur avec des objectifs de vie similaires aux siens était une malédiction. Peut être aurait-il mieux fait d'avoir de l'intérêt pour d'autres études, il aurait eu plus de facilité à se faire une place. Jugé hâtivement comme favorisé par sa filiation avec Aurel, la mentalité ambiante ne le poussait pas à faire autre chose que profil bas.<br />
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Les choses auraient pu rester telle quelle si le hasard n'avait pas amené Ivan et Ralph à travailler ensemble dans le cadre d'un simple projet scolaire. Sandra, qui ne peut pas nier qu'à l'époque elle écoutait le collectif et trouvait en Ralph un attitude de " fils à papa ", n'a pas pu s'empêcher de le tester dans le but de vérifier l'opinion public. Même si tout ceci est parti d'une blague un peu méchante, le comportement odieux d'Ivan, aussi poussé par Sandra, n'a pas réussi à démonter Ralph, qui s'est avéré au final plus compétent que prévu. Et pas si introvertie et timide qu'il ne laissait croire non plus. Avoir une personnalité un peu plus froide et mature sur qui se reposer n'était pas un mauvais plan, alors même si ce n'était pas pour rester avec comme l'inséparable duo Sandra/Ivan, l'expérience aura au moins fait changer d'avis ces deux là sur la véritable personnalité de Ralph.<br />
Chemin faisant, ils en sont pourtant arrivés à rester ensemble. Notons qu'au départ, et à cause des options de cours, c'était surtout Ivan qui avait de la sympathie pour Ralph, et vice-versa. Car Ivan, avec ses quelques années en plus, n'était pas non plus contre la compagnie de quelqu'un de plus mature et moins survolté que Sandra. De plus, détail stupide mais qui a son importance, il fallait bien partager sa chambre avec un autre élève, autant que ce soit avec quelqu'un de confiance.<br />
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Il aura donc fallu du temps pour que le trio en soit un, bien qu'il n'aient tous trois été très loin de deviner qu'ils étaient promis à rester ensemble au delà des études. Ce n'est qu'en partageant de petits évènements du quotidien, en riant pour contrer l'ennuis et en se confiant les uns aux autres qu'ils sont parvenus à se considérer comme de vrais amis, de manière parfaitement insouciante.<br />
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<span style="font-size: large;"><b><u>La période Ivan/Sandra :</u></b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
Le défaut d'avoir autant d'écart d'âge entre les trois a fait qu'une année, Sandra s'est retrouvée seule, séparée de ses deux homologues préférés. Elle avait alors 15 ans, quant Ivan en était déjà à la majorité. Même s'ils ont suivis le même cursus, les études scolaires basiques respectaient quand même le niveau de chacun. Bref, la poisse pour Sisi qui ne supporte pas d'être toute seule, même si elle a l'art et la manière de jouir d'une certaine popularité. Encore au milieu de l'adolescence, mais déjà forte de quelques aventures, c'est l'absence de ses deux amis qui l'a convaincue de céder aux avances d'Ivan. Oui, car ce que ne dit pas l'histoire, c'est que c'est lui qui a, et même a toujours, eu un faible pour sa partenaire des quatre cents coups.<br />
Mais il ne faut pas croire que Sandra l'a accepté par défaut : elle adore Ivan, et a eu grand plaisir à sortir avec lui. Leur relation a même durée, car au fond, qu'est ce que ça changeait entre eux deux si ce n'est qu'ils en ont largement profité au lit ?<br />
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Ce qui a eu raison de leur relation, c'est le fait qu'ils aient dû faire un choix. Soit ils restaient ensemble, et ne pouvaient pas se préparer à passer la promotion dans la même équipe, soient ils décidaient d'en rester là, et pouvaient alors continuer à être un duo dans leur vie active.<br />
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Sandra a eu un seul petit regret pendant la période où elle considérait Ivan comme son petit-ami. C'est qu'en sortant avec l'un de ses deux amis, la décision creusait un peu plus l'écart déjà pré-existant entre Ivan/Sandra d'un côté, et Ralph de l'autre. Toute leur adolescence, ce dernier a toujours été légèrement à part, et ne participait pas systématiquement à tout ce qui pouvait rapprocher le groupe. La faute à sa " malédiction ", celle de devoir être conforme aux attentes de son père, et de ne rien faire qui puisse être fâcheux ou à l'encontre de la discipline qu'il devait suivre. Ivan et Sandra ne lui en ont jamais voulu pour ce comportement. Ils savaient que ce n'était pas de sa faute, mais il étaient aussi impuissants pour pallier cet écart.<br />
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En changeant de point de vue sur Ivan, Sandra remettait Ralph sur un pied d'égalité. C'est en partant de ce principe qu'ils ont décidé de se traiter les uns envers les autres comme s'ils étaient une petite famille, et plus comme de simples amis voués à se séparer après le bac comme la plupart des gens normaux. La fin de la relation Ivan/Sandra aura eu pour effet de les faire devenir frères et soeurs.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img266.imageshack.us/img266/5927/chibs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="245" src="http://img266.imageshack.us/img266/5927/chibs.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">[ Un trio haut en couleurs ! ]</span></div>
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<span style="font-size: large;"><b><u>L'arrivée de Sigurd dans les plans :</u></b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
Très complices et maintenant à un an de la promotion, le trio va bon train. Ils cohabitent, font toujours tout ensembles, et ont gagné en maturité sentimentale.Enfin presque. Ivan drague inlassablement et plus ou moins ouvertement Sandra, un tout petit peu nostalgique de leur relation amoureuse. A l'inverse, elle ne semble pas vouloir repartir dans ce genre de plan, et s'amuse toujours plus à torturer sentimentalement ce pauvre Ivan dans la limite du raisonnable. Ils ont 17, 18 et 21 ans, et arrivent enfin à l'aboutissement de leurs études en vue de commencer enfin le gros du boulot.<br />
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C'est en novembre 1998 que Sandra est confrontée à un problème. Son frère dont elle ne parle jamais a des ennuis de santé et ses parents veulent qu'elle revienne passer du temps à Paris avec lui pour lui remonter le moral. Rien de bien fâcheux pour elle, qui s'est absenté pas moins d'un mois pour venir en aide à Sigurd. Mais elle n'a pas donné cette raison là à Ralph et Ivan lors de son absence. Elle a toujours caché l'existence de son grand frère, et d'ailleurs, Sandra n'était jamais très bavarde concernant ses origines parisiennes. En décidant de rester pensionnaire toute son adolescence, elle avait par la même occasion décidé de laisser tout ce petit monde derrière elle et de ne se focaliser que sur l'instant présent.<br />
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C'est durant ce mois d'absence que Sandra a vue son aîné changer de comportement vis à vis d'elle. Sigurd a 19 ans, et quelque chose de profond le tourmente. Il a confiance en sa petite soeur, tous deux ayant toujours eu d'excellentes relations, mais l'avoir côtoyé non-stop durant la période la plus difficile de sa vie aura eu un effet inattendu et négatif : il en est devenu trop attaché pour s'en séparer. Je ne pense pas qu'il ait eu conscience sur le coup qu'il en était amoureux. Mais il commençait tout juste à comprendre et analyser ô combien le fait que Sandra soit sa soeur adoptive allait lui mener la vie dure. Elle n'était d'ailleurs pas dupe. Mais à l'époque, le comportement de Sigurd n'était pas pour elle synonyme d'excès, elle ne voyait jamais qu'en lui qu'un jeune homme qui avait besoin d'aide, et son statut de soeur la rendait actrice de sa guérison. Rien de plus, rien de moins. Mais il était déjà trop tard pour Sigurd.<br />
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<span style="font-size: large;"><b><u>L'après-promotion et la mort d'Aurel :</u></b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://imageshack.us/a/img94/4818/fondsaves2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://imageshack.us/a/img94/4818/fondsaves2.jpg" width="332" /></a></div>
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<span style="font-size: x-small;">[ Photo de la promo de 1999 ]</span></div>
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
Tous trois changent enfin de statut au sein du SAVES en novembre 1999, et son enfin amenés à jouer dans la cour des grands. Ils gagnent en indépendance, bossent conjointement sans penser un instant à aller voir ailleurs, et apprennent enfin les clés du métier en se forgeant leur propre expérience en missions. Ils participent au délicat dossier " Farandole ", décrochent des sorties à l'étranger, inaugurent le nouveau service hospitalier ou se chamaillent pour attraper tous les Pokémon pour passer le temps. La vie suit son chemin au sein de la petite famille de coeur, les relations sont au beau fixe, mais rien encore de très annonciateur d'une future relation entre Sandra et Ralph.<br />
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Etant encore et toujours le fils du patron, quelque chose change pour Ralph une fois rentré dans le monde du travail. Aurel est exigeant avec son aîné, et adopte un comportement particulier lorsque ce dernier commet des erreurs. Plutôt que d'appliquer ce qui se fait dans ce genre de situation, et de " punir " une faute préjudiciable, Aurel décide de faire tout le contraire, et de ne jamais convoquer son fils. Si Sandra et Ivan ont eu droit à quelques entretiens de temps à autre, ça n'a pas une seule fois été le cas pour Ralph. Super, me direz-vous, quelle chance, il ne s'est jamais fait engueuler ... Tout au contraire. C'est, et cela restera toujours pour Ralph la décision la plus douloureuse de la part de son père. En résumer, lui donner pour punition de ne pas être punis revenait à souligner au marqueur fluo son hypothétique coup de pouce professionnel de la part de pôpa. Il pensait que ce statut de " chouchou " passerait à l'âge adulte ... Force est de constater que les adultes aussi peuvent se montrer particulièrement cruels vis à vis de sa réputation et de ses aptitudes.<br />
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C'est de ce point sensible que l'on peut dire que la relation entre Ralph et Sandra a changé. Comme annoncé un peu plus haut, en ayant été la bouée de sauvetage de Sigurd pendant sa déprime, Sandra ne s'est pas retrouvée désemparée face à l'attitude à la fois blessée et distance de Ralph à chaque fois que son père enfonçait le couteau dans la plaie. Sans perdre patience, en apprendre plus sur le fond de la pensée de son partenaire a réveillé en elle un fort instinct de protection, et lui a fait réaliser une chose : on peut être différents sur la forme, et identiques sur le fond. Elle n'avait jamais vu Ralph sous cet angle, et le voir en conflit avec son père et avec lui-même a eu pour effet de la rendre particulièrement réceptive. Défendre son frère de coeur n'était plus une simple question d'affection réciproque : c'était une question d'honneur qui la fit réfléchir sur un certain nombres de valeurs morales.<br />
De son côté, Ralph est parvenu à trouver une solution à son problème à force de débattre avec Sandra. S'il avait mauvaise réputation face à ses collègues, il existait un terrain vierge sur lequel il pouvait faire ses preuves : la jeune génération. En se proposant comme instructeur, il se confronterait au jugement d'élèves n'ayant pas connaissance de tout ce qui pouvait se faire sur lui, et en tirerait parti, même si cela se ferait sur du long terme. Il ne vola pas son coup de génie, et il obtint le respect et l'admiration de ses quelques élèves non influencés par les bruits de couloir, chose qui lui portera secours plus tard.<br />
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Plusieurs années passèrent. Ralph s'épanouit incontestablement dans son rôle de professeur, mais ne parvenait jamais à ne pas éprouver de rancoeur envers sa malédiction. Sandra n'accepta jamais ce genre de responsabilités. Elle croyait un peu naïvement au départ ne pas être faite pour le professorat, à cause de son tempérament pas assez sérieux qu'elle risquerait de transmettre à ses élèves. En se confrontant à la nouvelle expérience de Ralph, ce dernier lui fit en réalité comprendre que ce n'était pas par manque de qualités qu'elle craignait d'échouer comme instructeur. Au contraire, Ralph pensait que si elle se lançait dans l'idée de donner des cours, elle obtiendrait une réelle fascination des chanceux qui y assisteraient. La faute à ce même tempérament qu'elle jugeait comme étant un défaut alors qu'il soutenait que ce serait un grand atout. Ils ne sont jamais parvenus à se mettre d'accord, mais c'est le fait d'aborder le sujet et bien d'autres encore qui modifia encore un peu plus leur relation.<br />
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Lorsqu'Aurel décéda, quelque chose changea. Rattrapé par l'opinion publique et propulsé au devant de la scène malgré lui, Ralph coupa court à toutes ses relations et ne se focalisa que sur James. Ce fut la première fois qu'il se lança seul face au danger, sans le reste de sa famille, et opéra sans les mettre au courant de rien. Et ce fut une véritable bataille : si Ralph traquait James, il était lui-même traqué par Ivan et Sandra, ces deux là étant convaincus qu'il existait d'autres solutions pour que leur ami ne gagne la confiance du reste de l'organisation. Du point de vue de Sandra, l'attitude de Ralph ne fut pas une surprise. Elle le connaissait désormais mieux que personne, et était sensible au fait que trop peu de gens pouvaient comprendre sa panique face au testament d'Aurel. Elle-même était paniquée. Il pouvait obtenir le contraire de ce qu'il cherchait et briser sa carrière, ou pire, se faire tuer par injustice. Elle se mit à haïr l'opinion publique. Haïr l'hérédité professionnelle, et la stupidité humaine qui ne se rendait pas compte qu'elle risquait de pousser au suicide quelqu'un qui a été méritant toute sa vie. Ralph valait bien mieux que cela. Peut être que certains auraient été bien arrangés de le voir échouer contre James, malheureuse histoire, mais qui réglerait le problème du siège du directeur du SAVES ... Mais Sandra ne pouvait pas tolérer cela. Alors elle alla à l'encontre de tout ce qu'elle avait appris depuis le début de son adolescence, et refusa de traiter Ralph comme un criminel.<br />
<br />
Le règlement était à deux doigts de statuer contre lui et de lui retirer ses droits. Ralph rattrapa James, et Ivan et Sandra rattrapèrent Ralph avant qu'il ne soit rattrapé par cette soit-disante justice qui au fond ne lui voulait que du mal depuis le début. Sandra avait beaucoup pensé à ce face-à-face. Ce moment où ils devraient calmer Ralph, et lui faire comprendre que son nouvel attrait pour la passion plutôt que pour la raison était une erreur qui pouvait avoir de sombres conséquences. La vengeance n'était pas une valeur, et s'ils ne parvenaient pas à trouver un compromis à toute cette histoire, Sandra savait désormais qu'elle était en devoir de faire définitivement passer le goût du meurtre à son équipier.<br />
Et c'est ce qu'elle fit. Prenant son courage à deux mains, elle ne fit rien pour empêcher Ralph de faire l'erreur d'un meurtre par vengeance. Car il faut du courage pour ne pas répondre à l'instinct de raison qui dicterait à toute personne normalement constituée de s'interposer. Parlementer n'aurait servit à rien, si ce n'est donner du temps à James. Ralph n'était ni un fou, ni un assassin refoulé, juste un homme poussé par la société à faire ce que personne ne veut faire : entacher son propre nom. La seule chose que Sandra fit ce jour là aura laissé une cicatrice. Dès que James fut abattu, elle planta violemment son couteau de poche dans l'avant-bras de Ralph. Deux fois, pour être bien sûre qu'il retiendrait la leçon toute sa vie ... Mais il ne faut pas prendre ça pour de l'acharnement. La première fois, elle tremblait.<br />
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<span style="font-size: large;"><b><u>Les années creuses :</u></b></span><br />
<span style="font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span>
La période qui suivit à la fois la mort d'Aurel et celle de James fut la plus difficile pour tout le monde. Le SAVES déchiré par une guerre de pouvoir, deux camps se formèrent. Ceux qui acceptaient l'héritage d'Aurel et n'étaient pas contre le fait que ce soit Ralph qui reprennent les rênes, et ceux qui ne pouvaient pas accepter de voir l'organisation passer de père en fils, surtout si ce dernier n'avait alors que 26 ans à peine. Qu'en était-il de Ralph ? Peut de gens lui demandaient son opinion, encore une fois. Dans l'impossibilité de faire correctement le deuil de son père, et emmêlé dans une querelle familiale avec ceux qui lui sont liés par le sang, le pauvre n'était guère en état de faire face à ses propres responsabilités, et à se battre envers et contre tous. C'était sans compter sur ses deux acolytes, qui le défendirent sans se soucier du reste, et de toute la jeune génération qui comptait sur leur professeur, bien au delà du fait qu'il soit jeune ou le fils d'untel.<br />
<br />
C'est aussi juste après ces évènements dramatiques que l'on peut commencer à considérer un réel aspect amoureux entre Ralph et Sandra, mais curieusement, à sens unique. Avoir été blessé par sa partenaire a considérablement calmé Ralph, mais l'a rendu un tout petit peu honteux et distant. Au contraire, avoir le sang de son ami sur les mains a convaincu Sandra que ce qui la différenciait d'Ivan dans sa relation avec le troisième luron de la bande, c'était qu'elle l'aimait, et qu'elle agissait en conséquence, poussée par son instinct de protection développé sur le tas. Elle n'était pas très sûre du bien-fondé de la chose, et après mûre réflexion, préféra ne rien changer à sa façon de faire, comme quand elle sortait avec Ivan dans le temps. Ralph avait probablement mieux à faire, et de toute manière, elle s'accommodait bien d'avoir un faible pour lui du moment qu'ils restaient soudés.<br />
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Et ils le restèrent. Un an après l'ouverture du testament d'Aurel, Ralph accéda au trône si convoité, et réforma du mieux qu'il pu le système en vue de baliser son propre terrain pour l'avenir. Beaucoup démissionnaires, d'autres furent embauchés, et ce fut une période charnière qui lui demanda du temps et des efforts. Désormais maître des lieux dans la propriété de son père, seule chose d'ailleurs que personne ne pouvait lui contester, il arrivait au trio de se retirer là bas pour se détendre et souffler un peu entre deux semaines de boulot. Et c'est là bas que Régis se montra pour la première fois au grand jour comme étant lui aussi le digne héritier d'un empire fou, débutant la longue partie d'échec qui opposera deux fils de rois manipulés par la roue de la vengeance. Régis, fort de l'influence en James, avait déjà en tête et à coeur à l'époque de faire le plus de dégâts collatéraux que possible. Assassiner un homme n'est pas assez punitif. La douleur réside en la destruction du royaume en premier lieu, puis la lente descente aux enfers de son monarque privé de ses sujets.<br />
C'est pourquoi Régis s'en est pris à Sandra, et même s'il faisait preuve d'amateurisme à l'époque, il a bénéficié d'une chance qui a manqué de virer au drame. Il y a quelques temps déjà que Sandra n'est pas tout à fait elle même, mais son sourire communicatif efface les doutes de ses amis sur son état de santé. Butée dans sa philosophie de ne pas prêter attention à elle-même, Sandra ne s'écoute pas. Aussi, lors de son tout premier face à face avec Régis, elle était confiante en ses capacités, son expérience bien plus large que ce bleu timbré, et dans le fait qu'elle agissait pour Ralph. C'est probablement ce dernier point qui lui a fait défaut ... Car arrêter Régis à l'époque aurait eu des conséquences inimaginables dans le futur, et aurait évité à Ralph d'être en tête de liste des hommes à abattre dans le camp adverse. Mais les choses ne se sont pas passées comme Sandra aurait aimé, et elle découvrit ce jour là que ce qu'elle croyait être un mal passager s'avérerait après analyses être une maladie grave et ennuyeuse. Aidé par les températures basses et la pluie battante, le duel se termina pour elle face contre terre, avec le sentiment cuisant d'avoir provoqué le contraire de ce qu'elle voulait faire. Sa mort n'aurait en rien été utile à ses amis, et aurait signé son propre échec vis à vis de ses objectifs de vie.<br />
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Mais le destin n'en a pas voulu ainsi, et Sandra fut sauvée par les valeurs qu'elle défendait. Toutes ces années ont rendu le trio inséparable, et jamais Ivan et Ralph ne l'aurait laissé seule dans ces conditions. L'absence de l'un signifiait toujours l'arrivée des deux autres, et Régis ne put finir son crime avant que la cavalerie n'arrive. A son réveil de ses dix minutes d'inconscience prolongée, Sandra se retrouva nez à nez avec Ralph, incapable de dire ce qu'elle fabriquait de louche avant de perdre connaissance. Perdue mais lucide, elle écouta sa propre histoire, emmitouflée dans un imper de fortune en attendant qu'Ivan ne revienne de son tour de garde, et réalisa qu'une fois de plus, les garçons venaient de lui sauver la vie. Touchée, mais aussi perturbée par le fait d'avoir été brusquement déconnectée de la réalité, elle roula pour la première fois une pelle à Ralph de sa propre initiative, et espéra susciter chez lui assez d'intérêt pour qu'il réfléchisse à sa proposition camouflée.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img6.imageshack.us/img6/5585/ralphxsandra.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://img6.imageshack.us/img6/5585/ralphxsandra.jpg" width="302" /></a></div>
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Mais Sandra réalisa qu'il y avait quelque chose d'impossible dans l'équation. C'est parce qu'elle avait cédé à cette notion abstraite qu'est l'amour qu'elle avait manqué de se faire tuer. Les pulsions affectives sont redoutables, et enfin comprenait-elle pourquoi le règlement se montrer sévère envers le mélange travail/amour. Elle se mit à réfléchir. Beaucoup. Durant des mois encore, elle songea à quelle pouvait être la meilleure solution pour tout le monde. Ralph n'avait pas besoin d'être détourné de son nouveau train de vie trop instable pour qu'il puisse se lancer dans ce genre de niaiseries people. Et Ivan n'était pas le meilleur conseiller en matière d'astres amoureux. Si rien n'évolua, rien ne changea dans la relation Sandra/Ralph durant cette période, au moins, l'un et l'autre avaient compris qu'ils pouvaient à tout instant franchir le pas.<br />
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Presque deux ans maintenant depuis la mort d'Aurel. Ralph commence juste à s'habituer, à se faire un nom, à être à l'aise. Il est moins taciturne et distant que les premiers mois, et il est maintenant à l'abri du licenciement. Ivan commence à aborder l'avenir différemment lui aussi. Il développe l'envie de changer de bord, et de parfaite son expérience ailleurs en vue de faire carrière. Le SIR a des propositions pour lui, au vue de ses aptitudes physiques, mais il hésite à partir et laisser ses deux partenaires seuls. Quant à Sandra, elle était à ce moment là la seule qui se sentait réellement fatiguée. Lassée d'être tiraillée, lassée de ne pas trouver de solution, et lassée d'être physiquement lésée par une maladie qu'elle refusait d'admettre. Elle commença à reconsidérer son avenir professionnel elle aussi, et finit son examen de conscience par une solution finalement simple : elle ne pouvait pas rester. Rester serait synonyme de tentation. Ralph n'avait plus besoin de son instinct de protection, et elle risquait à ses propres yeux de ne devenir au final qu'un frein professionnel. Si Ivan hésitait à se lancer parce qu'elle était encore dans le coin, raison de plus pour ne pas traîner et prendre sa décision, même douloureuse, de mettre fin à plus de dix ans de cohabitation. Nous sommes en septembre 2007, Sandra annonce son départ et son souhait apparent de changer d'horizons.<br />
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L'annonce est une incompréhension et une surprise totale pour les deux hommes. Des heures de conversations ne changèrent rien à la nouvelle, et ils durent se rendre à l'évidence : pour la première fois, s'ils voulaient avancer, il fallait qu'ils se séparent. Ralph resterait au SAVES et continuerait à réaliser ses objectifs d'antan. Ivan partirait pour se former au SIR en vue de prendre du galon. Et Sandra, refusant de rester dans la région, irait explorer d'autres aspects du boulot afin de parfaire ses propres connaissances.<br />
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Ce fut difficile de se dire au revoir. Et admettre qu'au revoir n'est pas adieu ne change pas grand chose à la peine. Mais tous trois restèrent en contact, surtout avec Sandra, le temps qu'il fallu pour la réunification de la famille. Elle laissa derrière elle autant de doutes que de certitudes, mais si Sandra parvint à relativiser son départ, ce fut aussi grâce à la certitude qu'Ivan et Ralph resteraient ensemble, et l'attendraient.<br />
Ralph fut délibérément la dernière personne à voir Sandra juste avant son départ. Lui aussi avait beaucoup appris de lui même et de ses sentiments en côtoyant son équipière, et s'en voulait de ne réaliser que trop tard qu'ils auraient pu vivre ensemble une tout autre aventure. Ils se quittèrent en toute connaissance de leur sentiments réciproques, acquis avec le temps. Ce même temps allait jouer contre eux, ils en avaient conscience, car non entretenus, les sentiments peuvent finir par s'effacer. C'est la raison pour laquelle la dernière chose qu'ils firent ce jour là, c'est s'embrasser.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img849.imageshack.us/img849/5750/2ndpr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="391" src="http://img849.imageshack.us/img849/5750/2ndpr.jpg" width="400" /></a></div>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-87236820593606522502013-05-18T10:54:00.003+02:002014-12-29T11:42:28.559+01:00[ Personnages ] - Résumé<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://imageshack.us/a/img825/4070/linephotosouvenircolo2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://imageshack.us/a/img825/4070/linephotosouvenircolo2.jpg" height="290" width="400" /></a></div>
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<span style="font-size: x-small;">[ Il n'y a pas de familles sans membres. ]</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
Qui sommes-nous, que faisons-nous, et quels sont nos relations ? Qui dit personnages dit histoire, famille, amis, travail et relations. Depuis toutes ces années, les protagonistes de SAVES ont évolué, et la liste s'est considérablement agrandi sous l'impulsion du scénario. Pour ceux qui veulent suivre les articles sans se perdre sur qui est qui, voilà un petit annexe bien utile ... ! </div>
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<span style="color: red;">Attention, certains personnages transitent d'une organisation à une autre au gré de l'histoire, la liste peut évoluer facilement !</span></div>
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<b>[ Mise à jour faite le 29/12/2014</b><b> ]</b><br />
<br /></div>
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<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u>AU SAVES :</u></b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Ralph :</b> Directeur du SAVES, occupe le poste le plus haut gradé et orchestre les activités d'un peu tout le monde. Réputé patient et ouvert d'esprit, a néanmoins du mal à gérer ses fonctions faute de bonne santé. Marié à Sandra et très attaché à ses élèves. Vieil ami d'Ivan, frère aîné de Virgil, et oncle de Roxanne. Possède une chatte du nom d'Astarte. Souffre d'emphysème depuis qu'il a été empoisonné par Aleksandra. <b>[ Fiche disponible ] </b></div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Cassandra dite Sandra :</b> Connue pour son extravagance son penchant pour le porno, le bruit de ses rangers et les surnoms qu'elle donne. Bourreau d'Ivan, femme de Ralph, et petite soeur chérie de Sigurd. Elle a donné naissance à des faux jumeaux : Émilie et William. Pour le moins " riche et sexy ", elle en profite pour fouiller dans le passé et baliser l'avenir, autant pour sa progéniture que pour le groupe. Enceinte de son troisième enfant. <b>[ Fiche disponible ]</b><br />
<br />
<b>Basile : </b>Co-directeur du SAVES. Après quelques recherches il s'avère que cet homme a été suspecté d'avoir assassiné sa femme. Il n'a pas exercé pendant deux ans. Négligé, souvent dans ses pensées, son manque de lisibilité attise la méfiance de ses subordonnés. Pensant n'être guère plus qu'un intrus, il garde ses distances malgré son expérience et sa tactique nécessaire au poste, mais a autant confiance en Ralph qu'il ne se méfie de Sandra.</div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Lincoln " Link " aka Lunis :</b> Élève de Ralph qu'il considère comme son mentor depuis toujours, redoutable stratège difficile à cerner qui aime se compliquer la vie. Homme de terrain, brillant tout autant par sa loyauté que pour sa paresse, il prend désormais en main son héritage en devenant instructeur.<span style="color: red;"> </span><b>[ Fiche disponible ]</b></div>
<div style="text-align: left;">
<br />
<b>Roy : </b>Ancien élève de Ralph venu du
SAVES, ce bout en train maladroit et attachant est connu pour sa
fâcheuse manie de tout mettre en désordre. Il ne fait pourtant pas bon
de le mettre en colère. Très expressif, joueur de guitare et de
touillettes à ses heures, adorateur gourmand de chocolat et gobeur de
Tic Tac. Les événements l'ont rendu colérique et immature, et il refuse de quitter son exil en Finlande. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Kiity : </b> Réputée pour son mauvais sens de l'orientation, regarde souvent à droite ou à gauche dans l'espoir d'apprendre les clés du métier. Partie, revenue, repentie, le milieu ne lui fait pas de cadeau et sa santé en prend un coup, mais elle tient à rester. Prise en charge par Ralph, elle cherche à récupérer un poste;</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Sven :</b> Etudiant en médecine d'origine norvégienne, en formation auprès de Nils et Jessica pour devenir médecin de terrain, un poste inédit. Toujours très calme et courtois. Réputé auprès des femmes, mais s'en fiche. Ayant échoué dans sa formation médicale, il a été rappelé à Oslo pour devenir homme d'affaire auprès de son père.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Evan : </b>Ancien élève de Ralph revenu travailler au SAVES à sa demande. Réputé coureur de jupons, aime jouer les imbéciles. Vie sentimentale coulant à pique. Adore titiller les femmes, reste rarement dans la même pièce que Link, a un penchant secret pour Amanda. Capable d'assumer la fonction de directeur. Prodigue ayant été battu par son père, il a essayé de faire la paix avec mais il s'est suicidé, lui laissant le devoir de s'occuper de sa famille. Il a dû retourner auprès de sa mère malade à Cherbourg, mettant entre parenthèse son poste de sous-directeur.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Amanda :</b> Travaille avec Link, Evan et Marth. Ancienne élève de Ralph rentrée dans son pays natal, la Russie. Appelée à remplacer un poste, a depuis décidé de rester travailler au SAVES. Très féminine, ex petite amie de Link. Vieille rivalité avec Marie. Spécialisée dans l'investigation, elle se fait de plus en plus discrète après une mission difficile.</div>
<div style="text-align: left;">
<br />
<b>Alice : </b>Nouvelle collègue de bureau et partenaire de Kiity. Jeune femme enjouée, curieuse, mais susceptible. Elle aimerait beaucoup s'intégrer au groupe mais à de la peine en constatant que quelque chose ne va pas dans les relations de ses nouveaux équipiers. Ancienne militaire, sa reconversion en fait un élément actif et déjà expérimenté. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Nils : </b>Urgentiste au service médical du SAVES. Caractérisé par son amour pour les ours en peluches et ses méthodes persuasives pour qu'un malade reste au lit, entre grenadine aux somnifères et saut de haies dans les couloirs, il reste une personnalité tranquille et effacée.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><u><b>AU SIR :</b></u></span></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Ivan : </b>Directeur du SIR. Passe pour le plus vieux du groupe du haut de ses 40 ans, pourtant réputé pour ses méthodes musclées, son engagement et son côté bon vivant. Victime de ces femmes, plus généralement des blagues les plus salaces. Martyrisé par Sandra, vieux copain de Ralph, oncle d'Uma. Possède un coq du nom de Vanvi Cot Cot. Marié à Paulina, père d'un petit garçon.</div>
<div style="text-align: left;">
<br />
<b>Aaron : </b>Capitaine d'équipe. Venu du
SIR, il est chargé de prendre soin des deux nouveaux " bleus " et de
les aider à mener leur responsabilités à bien. Connu pour sa
méconnaissance du peigne et sa détente facile. Ne supporte pas Link.
Excellent meneur, il digère pourtant mal l'éclatement total de son groupe.<br />
<br />
<b>Lay : </b> Âme tranquille et littéraire qui s'accommode de tout et tout le monde. Sa santé fragile le place surtout en arrière-banc, et il est réputé pour être un excellent professeur pour les jeunes en formation. En affirmant que chaque détail a son importance, il se place comme l'entremetteur du groupe. Partenaire de Loon. Visiblement cardiaque, il reste en arrière banc.<br />
<br />
<b>Loen aka Loon : </b>Travaille avec Uma, Roy et Lay. Jeune homme très discret, timide et préférant le calme à la foule. Musicien dans l'âme jouant de la batterie, il s'épanouie dans la musique et peut se montrer redoutable compétiteur quand il se lance dans quelque chose qui le passionne. Considérait Sceyne comme son grand frère, bouleversé par sa mort. Partenaire de Lay, rivalité musicale avec Roy. Il met actuellement sa carrière en veille et va et vient entre cure de désintoxication et hôpital.<br />
<br />
<b>Marco :</b> Petit frère de Sceyne. Jeune, son frère étant décédé quand il était encore mineur, il n'a jamais pu obtenir les vrais circonstances de sa disparition. Il est au SIR pour faire le deuil de son aîné. Techniquement versé dans le milieu de l'audiovisuel, il ne connaît pas grand chose au métier mais prend plaisir à marcher dans les traces de son frère dont il ressemble tellement par son physique qu'il en perturbe tout le service.<br />
<b><br /></b>
<b>Jessica : </b>Recrutée après avoir aidé SAVES et SIR sur les missions Cuba. Présentée comme petite-amie de Logan, elle faisait office de médecin généraliste à La Havane. Spécialisée dans psychanalyse, elle a remonté la réputation malmenée des psys au sein des organisations. Respectée, appréciée, sa patience et son dévouement pour son travail en font quelqu'un de confiance. Mentor de Sven, et femme de Logan, elle a donné naissance à une fille. Cherche désormais à sortir son protégé du destin familial.<br />
<br />
<b>Logan : </b>Ex-marines américain qui s'était reconverti en détective privé à La Havane. Recruté par hasard lors des missions Cuba, il sert désormais d'expert en informatique et en communications au SIR. Doté d'un accent typique, d'une répartie frappante et d'une tendance naturelle à donner des surnoms douteux, il s'est attaché à son travail. Gros bras docile, adore Jessica qu'il entend épouser, et Sven à qui il apprend quelques tours. Plaqueur redoutable.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u>LES ENNEMIS :</u></b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u><br /></u></b></span></div>
<div style="text-align: left;">
<b>James : </b>A l'origine de l'organisation criminelle, il a trahi le SAVES suite à un déséquilibre psychologique. Assassin d'Aurel, père de Lowell et Régis, il a enseigné à son cadet les principes qui feront plus tard les règles de l'organisation. Ayant travaillé au SAVES, il en connaissait les mécanismes, ce qui a donné du fil à retordre aux enquêteurs. Arrêté par Ralph, n'a jamais expliqué sa brusque folie. <span style="color: red;">Décédé. </span><b>[ Voir article James Avans ]</b></div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Régis : </b>Fils de James ayant suivi une formation au SIR, sa haine et sa violence sont nés de ses pathologies psychiatriques. Déclaré schizophrène, écarté du système, rejeté par son père, éclipsé par son frère, ses crimes étaient pour lui la seule manière de s'imposer. Minutieux, tenace et loin d'être stupide, il a brillé par son réseau, ses relations, et sa capacité à échapper à la loi par la corruption. Arrêté d'une balle dans la tête la nuit du 5 au 6 juillet 2015. Vouait une haine particulière pour Ralph. <span style="color: red;">Décédé.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Lowell : </b>Homme mystérieux qui se fait appeler du nom du frère aîné de Régis. Ses relations avec ce dernier sont une énigme, rien dans nos dossier ne faisant état de son existence. Nourrissant une adoration malsaine pour son " mentor ", suit aveuglément les principes de l'organisation en son nom. A un loup tatoué sur le dos de la main droite. Couche avec Aleksandra. Veut la mort de Ralph et tous ceux ayant précipité la mort de Régis. Ne semble pas vouloir obéir à Arès. Désormais dépourvu d'attributs masculins.</div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Aleksandra : </b>Une femme froide, intelligente et déterminée qui traque avec beaucoup de haine son propre passé. Associée de Lowell, à moins que ce ne soit le contraire, elle est redoutable par ses connaissances pointues en médecine moderne et le fait qu'elle n'hésite pas à user de ses talents de médecin contre ses cibles. Demi-soeur biologique de Cassandra, a tué son père, veut tuer sa soeur. On retrouve sa trace douze ans plus tôt comme médecin volontaire dans le cadre d'une association humanitaire.</div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Arès : </b>Tête pensante qui a la main mise sur l'organisation, qu'il a fusionné avec son propre réseau de trafic. Spécialisé dans la traite humaine, ce proxénète avoué a beaucoup de moyens financiers pour subventionner les pires affaires criminelles. Ses motivations, ses ambitions, sa prise de pouvoir au sein de l'organisation ont mis SAVES et SIR dans une situation délicate, aucun ne pouvant savoir ce que cet homme prépare. Père de très nombreux enfants-esclaves, dont Ralph Jr. </div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Eris : </b>Élève d'Arès, manque d'informations sur ses motivations, aptitudes, et revendications.</div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Auster : </b>Élève d'Arès, manque d'informations sur ses motivations, aptitudes, et revendications.</div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Somnus : </b>Élève d'Arès, manque d'informations sur ses motivations, aptitudes, et revendications. Frère jumeaux de Orcos. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Orcos : </b>Élève d'Arès, manque d'informations sur ses motivations, aptitudes, et revendications. Frère jumeau de Somnus. </div>
<div style="text-align: left;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Joshua : </b>Membre avéré de la Riscatto cubaine, une association mafieuse ayant le contrôle sur le marché noir de l'île. Travail pour le compte de Dario. Le clan de Régis n'ayant jadis pas honoré son contrat avec leur groupe, il fait le ménage et impose l'influence des cubains sur le marché Européen. Il utilise notamment les médias et s'est immiscé dans la guerre entre Lowell et le SAVES afin de mettre à mal les deux organisations et leur demander des comptes. N'est pas inconnu à la mort de Thalia, à l'accident d'Evan, ni à celui de Lunis.<br />
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u>AUTRES :</u></b></span></div>
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<b><br /></b></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Sigurd Vardes : </b>Frère aîné et adoptif de Cassandra ayant remplacé Ralph sur la demande de sa soeur. Personnalité glaciale et autoritaire, semble très attaché au protocole, à la hiérarchie, à la ponctualité et au respect des supérieurs. Charismatique mais effrayant et hermétique, il est très amoureux de sa soeur, et n'acceptera jamais Ralph comme beau-frère. Porte une épée à la ceinture, retrouve toujours Sandra. Nourrit une rancoeur de plus en plus violente contre Ralph à mesure que son affection pour Sandra grandit, il est actuellement sous surveillance pour avoir montré un comportement dangereux.<br />
<br />
<b>Morgane Vardes :</b> Mère biologique de Sigurd et mère adoptive de Sandra. Elle déplore les obsessions de son fils et doit actuellement servir d'arbitre entre ses enfants. Médecin à la retraite, elle connaît bien le dégoût de sa fille pour le milieu médical, et s'est donc permise d'imposer sa présence jusqu'à la naissance de ses petits-enfants, et même après, pour le meilleur ou pour le pire. A très bien connu le milieu du SAVES et du SIR et les personne qui y ont été liés, que ce soit de d'antan, comme Aurel ou Tatiana, ou plus récemment, comme Ralph et Ivan.<br />
<br />
<b>Danaël : </b>Dit " Danette " ou " Le Renard Blanc ". Il travaillait aux côtés de Sandra, Ralph et Ivan lors de leurs jeunes années. Il avait un atavisme particulier avec Sandra sous la forme d'une rivalité à la sauce " Je t'aime, moi non plus ". Véritables ying et yang du service, c'était une personnalité froide mais piquante. Il a eu une mort brutale qui a marquée sa rivale. Elle lui rend régulièrement hommage, même si ces intentions ne sont lisibles que par ceux ayant connu ce jeune homme. <span style="color: #cc0000;">Décédé.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Sceyne : </b>Ancien élève au SAVES ayant travaillé pour Ivan au SIR. A travaillé avec Uma, Lay, Loon et Aaron comme Capitaine. Un homme sérieux et serviable qui bénéficiait de la confiance de son mentor et de ses collègues pour sa maîtrise et son âme de stratège. Était voué à une belle carrière avant cette nuit tragique en décembre 2014. Il a été révélé dernièrement qu'il faisait parti de la liste des victimes de James quand il était enfant. <span style="color: red;">Décédé.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Desmond : </b>Membre du SAVES qui suite à un accident a été poussé à abandonner son travaille, ses amis, sa famille. A été sauvé de la dépression par la fidélité de ses collègues et s'est reconverti dans la photographie avant d'épouser son ancienne partenaire. Il revenait de temps en temps pour des événements. <span style="color: red;">Est rentré au pays pour filer un coup de main dans la guerre médiatique.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Eerika : </b>Jeune étudiante des Beaux-Arts à Helsinki, en Finlande. Sa rencontre avec Roy nous ait encore inconnue, mais on sait d'elle qu'elle l'aime suffisamment pour entretenir une relation à distance. Joueuse de violon, a longtemps été connu sous le pseudo de " Coquelicot ". Depuis son implication dans les affaires du SAVES bien malgré elle, Eerika se fait plus discrète. <span style="color: red;">S'est remise avec Roy.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Virgil : </b>Frère de Ralph. A quitté le milieu après la mort de son père, et n'a jamais réussi à pardonner son aîné. Disparu de la circulation pendant 12 ans, il n'a prévenu son aîné que de son mariage avec une polonaise. Père de Roxanne étourdie et passionné ignorant tout de ces années passées, il reproche à son frère de ne penser qu'à son travaille et rien d'autre. Empêtré dans les problèmes.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Roxanne :</b> Fille de Virgil, nièce de Ralph. Enfant en bas âge, elle fait craquer tout le service quand son père la confie à son oncle. N'a pas conscience des problèmes de couple entre sa mère et son père, et adore qui veut jouer avec elle. Enlevée par Arès, la petite est depuis devenue très silencieuse. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>Aurel : </b>Père de Ralph et Virgil, ancien directeur du SAVES. Le respect qu'il inspirait et sa gestion impeccable du centre ont donné bien des soucis à son fils aîné pour s'imposer. L'ombre d'Aurel plane toujours sur les lèvres, mais il n'avait pas aussi bonne réputation que les apparences le disent. Pris de court par James, a laissé un lourd héritage. <span style="color: red;">Décédé</span>. <b>[ Voir article James Avans ] </b>Il n'était visiblement pas enfant unique.<br />
<br />
<b>Elliot : </b>Fils de la soeur aînée d'Aurel, cousin de Ralph et Virgil. Journaliste à l'esprit reporteur un peu trop people, il s'est mis en tête de renouer les liens avec les enfants d'Aurel pour en apprendre plus sur la mort de ce dernier. Mais ayant découvert des sujets bien plus croustillants, il se fait désormais régulièrement rabrouer pour avoir écrit des articles sur des sujets sensibles de l'entourage de Ralph. Ne semble pas se rendre compte de sa propre bêtise.</div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: red;"><br /></span>
<b>Shagura Blues : </b>Prénom inconnu, Shagura étant un pseudonyme. Une femme mystérieuse ayant contacté Ralph via un réseau pirate pour lui demander de l'aide. Elle dit avoir un ennemi commun avec les membres du SAVES, et est à la recherche de quelqu'un qui lui est cher. Lassée par la vie et ses aléas, sa philosophie détachée la rend peu lisible et distante.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: red;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">[ Liste non exhaustive, susceptible d'être modifiée, mise à jour, ou complétée.</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="color: red;">NOTE :</span> Je ne me suis délibérément pas marquée. ]</span></div>
</div>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-8706041010251365852013-05-15T15:19:00.002+02:002014-01-07T11:56:31.535+01:00[ L’Ère Avans ] - JamesIl est difficile d'effacer des évènements passés qui ont eu un impact sur notre vie. En RP, cette règle temporelle s'impose elle aussi, et il est impossible de changer le passé au gré de nos humeurs. Même s'il est intéressant de prévoir plusieurs chemins, à partir du moment où l'on décide que tel évènement prendra sa place dans l'histoire, cela change une multitude de paramètres présents et futurs. Histoire d'illustrer ma pensée, si je décide qu'un jour, un personnage perd l'usage de la vue, ce n'est pas pour la lui redonner par des procédés miracles parce que finalement, ce handicape me gêne pour le faire évoluer.<br />
<br />
Si je prends la peine de donner cette petite précision, c'est parce que je souhaite répondre à la question de Cecilou, qui aimerait que je parle plus amplement de ce que je qualifie comme étant " l’Ère de Régis ". Je décide finalement de reprendre les choses depuis le début, et de parler globalement de " l’Ère Avans " (*) qui regroupe trois personnages : James, le père, Régis, le fils cadet, et Lowell, le fils aîné de la famille.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Qui sont les Avans ? :</u> C'est une famille d'origine britannique qui vivait à Bristol, au sud-ouest de l'Angleterre. Suite à un drame familial et la perte de son épouse, James Avans est venu s'installer en France, à Bordeaux, après avoir décroché un job de formateur au SAVES par le biais d'un ami. Son fils aîné, Lowell, a poursuivit ses études sur place et était promis à une brillante carrière. Quant à son fils cadet, Régis, qui lui était né en France suite à une année d'échange en Bretagne, il avait décidé de rentrer au SIR histoire de prouver que son grand frère n'était pas le seul capable de baigner dans l'aura du père.<br />
<br />
Les choses auraient pu suivre leur cours si la petite famille n'avait pas été secoué par un manque de cohésion flagrant et la naissance de tensions vives entre père et fils.<br />
<br />
<b><u>Des circonstances défavorables :</u></b> C'est en 2003 que commence le début d'une longue série de crimes et que le nom de " Avans " devient reconnu dans les fichiers sensibles. Il faut savoir que James, jusque là agent et instructeur au SAVES sans problèmes, était un proche du directeur de l'époque qui n'était autre qu'Aurel, le père de Ralph. Aurel avait même suffisamment confiance en James pour faire de lui l'un des principaux référents de son fils aîné, qui avait alors 23 ans, en cas de problème.<br />
<br />
Aurel était au courant que James avait des ennuis avec Régis. Ce dernier, souffrant de troubles psychologiques et affectifs, nourrissait une haine parfois violente à l'égard de son père, qu'il jugeait absent et bien trop tourné vers la réussite de Lowell plutôt que la sienne, et de son frère à qui il reprochait d'être le prodigue l'éclipsant dans tous les domaines. Régis était rongé par la jalousie, mais il était pris en charge et bénéficiait d'une aide médicale lui permettant de vivre normalement. Jusqu'au jour où le cadet des Avans, fin 2002, ne se mette à développer des troubles bien plus graves, alimentés par son propre désespoir : d'abord traité pour sa bipolarité, il fut déclaré schizophrène après un incident survenue en cours qui avait blessé deux de ses amis de l'époque.<br />
<br />
C'est une maladie rédhibitoire dans le milieu, qui a signé pour Régis l'abandon de son rêve de devenir aussi talentueux que Lowell. James, bien qu'attristé, ne sût pas réconforter son fils et calmer sa colère, ce qui accentua l'écart et la haine entre eux et fut un élément déclencheur des aléas affectifs de Régis.<br />
<br />
Quelques mois passèrent, et James semblait souffrir de l'échec de Régis, voire plus largement de son échec à entretenir une relation avec ses fils. Il commença à éprouver de la peine, en prenant Aurel pour modèle. Jadis les deux hommes avaient de nombreux points communs : tous deux veufs de leur femme, et pères de deux fils voulant leur emboîter le pas, ils avaient cru pouvoir se comprendre. Mais James changeait lui aussi, comme si la révélation des troubles psychologiques de Régis l'avait littéralement contaminé à son tour. Pris de cours, Aurel écouta James, jugea qu'il était nécessaire pour lui de prendre un peu de temps pour rétablir sa situation familial, et fin janvier 2003, il lui demanda de prendre des vacances avec ses fils et de partir pour oublier sa peine.<br />
<br />
A leur retour, dans le courant du mois de février, les choses semblaient être redevenues normales, si ce n'est que James semblait plus fatigué que réellement reposé. Lowell reprit le cours de ses études, et Régis semblait apaisé contre l'idée d'abandonner une carrière au SIR et de devoir finir son collège sous tutelle médicale. Aurel confia à James et à un autre instructeur de s'occuper, pendant les vacances scolaires de février tombant cette année là le 16, des plus jeunes élèves en formation qui ne pouvaient pas rentrer chez eux durant ces vacances faute de moyens, voire faute de parents pour les accueillir. En règle général, les enfants étaient envoyés passer quelques jours à la campagne, dans une grande maison aménagée en Dordogne. James accepta, partit, et séjourna avec quelques élèves de 7 à 12 ans la première semaine des vacances.<br />
<br />
<b><u>Le premier crime :</u></b> Il y eut néanmoins un problème, qui demeure encore aujourd'hui un mystère sur les raisons qui ont poussé James Avans à passer à l'acte. Le soir du 5ème jour, James est soupçonné d'avoir abattu de plusieurs balles son collègue, laissant seuls les enfants, et d'avoir prit la fuite avec une voiture de fonction retrouvée brûlée dans la banlieue de Cahors quelques jours plus tard. Bien que les services du SAVES ne soient habitués aux affaires délicates, le revirement de James et sa culpabilité dans l'assassinat de son collègue firent grand bruit, et entachèrent plusieurs vies : celle d'Aurel, qui était loin d'avoir vue venir un tel coup de folie chez son vieil ami, celle de Lowell, désormais fils prodigue d'un meurtrier, et de Régis dont on commença à serrer la bride au vue de ses penchants macabres avoués.<br />
<br />
Régis, alors âgé de 17 ans, prit immédiatement la fuite. L'enquête révéla plus tard qu'il fut contacté par son père, et qu'il passa probablement des mois à transiter à travers toute la France. Cette nouvelle proximité avec son père acheva ses penchants futurs, mais ni l'un, ni l'autre ne firent entendre parler d'eux jusqu'au 1er mars de cette année là.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Une carrière immédiate :</u> De son côté, Aurel n'avait qu'une peur. Dans la situation présente, James avait tous les avantages possibles pour récidiver et laisser libre cours à ce qui l'avait poussé à commettre son premier crime. Celui-ci connaissant de très près le système du SAVES, ses membres, et d'autres informations compromettantes, il devenait dangereux de le laisser courir dans la nature sans avoir une idée de ses revendications. Peut être avait-il simplement besoin d'aide ... L'intuition d'Aurel fut la bonne, mais la situation se corsa lorsque dans la nuit du 1er au 2 mars 2003, un membre du SAVES proche de James et un civil furent tués à moins de trois kilomètres des locaux. La nuit suivante, ce fut au tour d'un père de famille du SIR d'être grièvement blessé par balle, et de deux civils d'être écrasés par une voiture, causant la mort immédiate du premier, puis le décès du second quelques heures plus tard. Cela portait déjà au nombre de 5 les victimes attribuées à James.<br />
<br />
L'efficacité de l'enquête et des procédures enrayèrent la folie meurtrière de James, qui ne frappa plus à Bordeaux pendant des mois. Désormais en cavale, très probablement poussé par les médias et sa propre pression psychologique à fuir, James aurait eu de nouvelles relations l'ayant initié à divers trafics. Son compte en banque gelé, sans possibilité de rentrer chez lui, hanté par la mort et mentalement au bout du rouleau, James aurait survécu par l'attrait de se faire beaucoup d'argent dans les armes et la drogue. Ses connaissances dans l'anti-crime lui auraient aussi permis de gagner du terrain, et la confiance de certaines grosses têtes du marché noir. Le SAVES pu suivre la trace chaotique de son nouveau parcours par la mention de son nom, " L'Exilé ", dans divers affaires nationales, et le compteur de ses crimes grimpa suffisamment pour en faire l'homme le plus recherché de la maison.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Son plus grand crime :</u> Deux années se sont écoulés depuis son premier crime, nous sommes en mars 2005. Côté SAVES, l'ombre de sa trahison plane encore, mais le sentiment que James reviendra un jour dans les locaux reste persistant. On soupçonne Aurel de ne pas dire toute la vérité sur le cas de James Avans, et d'en savoir un peu plus que ce qu'il prétend. Il y a aussi le regard que porte l'opinion public sur Lowell qui est devenue de plus en plus critique, dégoûtant peu à peu le jeune homme de 26 ans de continuer sa carrière pourtant florissante.<br />
<br />
Côté Avans père et fils, ils publièrent un avertissement selon lequel James aurait des comptes à régler. La radicalisation de ses pensées est choquante, et la lettre qu'il envoie à Aurel est à la fois inquiétante et révélatrice de sa perte de contrôle. Il dit renier Lowell, et accuse son ancien ami de lui avoir pris son fils, ce à quoi James veut se venger. Aurel ne parlera pourtant à personne de cette réprimande. Appelé sur le bassin d'Arcachon le 4 mars, il laissa les rênes du SAVES à son fils aîné, et s'absenta. <br />
<br />
James mit son avertissement à exécution. Utilisant Lowell contre son gré pour rentrer dans les locaux dans la nuit du 4 au 5 mars, il fit état au grand jour de toute la folie qui l'habitait, ce qui n'était pas non sans rappeler certains points de la maladie de Régis constatée deux ans plus tôt. Certains rapports font état que James traquait durant cette nuit les fils d'Aurel. Les faits ont pourtant montré que James s'attaquait à des cibles prises au hasard du moment, mais ceux qui ont été présent cette nuit là ne peuvent ignorer que James cherchait effectivement à aboutir sur la volonté de faire le plus de dégâts possibles à Aurel, de manière directe ou indirecte. Est-ce réellement le hasard qui a conduit James à se retrouver dans la même pièce que Ralph et Virgil ? Les deux frères en doutent, mais n'en parlent jamais.<br />
<br />
L'épilogue de cette nuit agitée est sombre. Aurel aura voulu protéger ses enfants, et leur aura demandé de trouver refuge dans ses appartements. Personne n'a vue le moment où James a eu l'audace de tuer Aurel alors que ce dernier le menaçait lui aussi de mort. Mais Aurel n'aura pas ouvert le feu, à l'inverse de James, armé d'un redoutable S&W Magnum 500. (*) La balle qui a traversé Aurel a aussi traversé la porte qui était derrière lui. La puissance de feu et la perforation de cette balle ne lui aurait laissé aucune chance de survie dans tous les cas, et le directeur du SAVES est décédé par l’hémorragie causée par la blessure. L'autopsie révélera par ailleurs que le coup avait endommagé la colonne vertébrale, et que durant les derniers instants de sa vie, Aurel fut incapable de bouger.<br />
<br />
Aurel abattu, James venait d'accomplir son nouvel objectif de vie. Il ne toucha pas à Ralph et Virgil, qui n'étaient pourtant pas en mesure de faire quoique ce soit contre lui, et quitta les lieux fier de son statut d'ange de la mort. Aurel décéda à proximité de ses fils, et James laissa derrière lui l'un des plus grands drames du SAVES, persuadé qu'ils ne pourraient désormais plus grand chose contre lui et son nouvel empire.<br />
<br />
<b><u>Sa mort :</u></b> La disparition d'Aurel fut un grand bouleversement dans les rangs. Si la peine était de mise, rien n'égala la surprise que provoqua l'ouverture de son testament, et la découverte des dispositions qu'il avait laissé pour qu'au cas où il décède, ce soit son fils aîné qui lui succède. Le SAVES entra dans une véritable guerre interne, où deux camps se formèrent : ceux qui étaient contre l'accession de Ralph au poste de directeur à cause principalement de son trop jeune âge, et ceux qui soutenaient le nouveau futur patron, convaincus de ses capacités. La balance était malheureusement très inégale, et beaucoup d'agents démissionnaires du centre. Ce pétrin à la fois médiatique et politique plongea Ralph dans un grand désarroi, lui qui n'avait même plus le temps de comprendre les raisons de la mort de son père. La mauvaise ambiance au SAVES le poussa à s'isoler, et il fut pris d'un terrible sentiment d'abandon après que son frère ait décidé de partir sans se retourner. On lui reprochait de ne pas avoir les épaules pour assumer les responsabilités qu'on lui laissait ? Très bien. C'est un peu naïvement, et poussé par le désespoir, qu'il en conclut qu'il ne pouvait faire taire les mauvaises langues qu'en prouvant qu'il était capable de terminer ce que son père avait commencé : arrêter James.<br />
<br />
Ce fut une terrible course-poursuite. James n'en avait rien à faire d'être traqué par Ralph, et était convaincu qu'il n'irait jamais jusqu'au bout de ses pensées. Ce n'était pas l'avis des deux personnes les plus proches de Ralph, Ivan et Sandra, qui eux ont vite compris que la pression publique poussait leur ami dans la mauvaise direction, et qu'il risquait bien d'y trouver la mort au vue de ses motivations. Mais l'impossible se réalisa : faute d'être arrêté, James fut abattu par le fils de celui qu'il avait tué quelques mois plus tôt sans s'être douté une seconde que son ancien élève allait être capable d'aller jusqu'au bout. Ironie du sort, Régis assistera à la scène, et la mort de James scellera le début de la " Roue de la Vengeance " qui tourne encore aujourd'hui.<br />
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James Avans aura initié son fils Régis au métier de criminel, une fonction pour laquelle il était prédestiné par sa maladie mentale. Suite à la mort d'Aurel, Lowell aura quant à lui rangé son uniforme, et à jamais dégoûté de sa famille, changera d'identité pour venir s'installer à l'étranger et ne plus faire entendre parler de lui. Ralph, remit sur pied et considérablement marqué par les évènements de 2005, eu raison de tenir bon et donna au SAVES un nouveau patron particulièrement respecté de ses élèves. Régis n'oublia jamais l'affront fait à son père, ces deux années de débauches à ses côtés l'ayant rendu trop aveugle pour revenir dans le droit chemin, et jura de faire le plus de mal que possible à celui qui lui a enlevé sa famille tout en entretenant le réseau de son père.<br />
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(*) - http://en.wikipedia.org/wiki/.500_S%26W_MagnumTakalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-39951892166135061382013-05-14T12:41:00.002+02:002014-01-07T11:57:13.526+01:00[ Bases ] - Lieux / Dénominations Pour bien commencer, outre les personnages, il faut s'habituer au cadre du RP, et à tous ces petits mots qui lui sont propres, qui en définissent l'âme, les fondations, et la magie ! C'est pourquoi je vous propose aussi un petit tour d'horizon des lieux, des dates, des structures, des noms qu'on y trouve histoire de ne pas non plus perdre tout le monde !<br />
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<b><u><span style="color: purple; font-size: large;">Lieux rencontrés:</span></u></b></div>
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Je le disais tantôt, la ville dans laquelle évoluent les personnages ressemble à ma ville natale : Bordeaux. Lorsque les personnages sortent du cadre des bâtiments, il leur faut alors se déplacer dans la ville comme nous, et donc étudier les routes, les réseaux de transport, le centre-ville ... ! Cela a l'air compliqué aux premiers abords d'étudier une ville que l'on ne connaît pas, mais demandez à Kiity, ce n'est pas non plus la mer à boire, et les erreurs d'orientations chez nos petits nouveaux sont à l'image de nos propres bourdes, amusantes ! <br />
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<b style="text-decoration: underline;">SAVES :</b> En dehors du fait que ce soit le titre de l'histoire, comme précisé dans la synopsis, c'est une organisation privée, bien placé en centre ville. Le bâtiment est immense, comporte plusieurs ailes distinctives, et fonctionne comme une véritable entreprise. Rassurez-vous, je vous dessinerai un plan dans un avenir proche afin de nous y retrouver questions pièces et espaces. Néanmoins, je peux dire que l'organisation rassemble des bureaux, un pensionnat, une aile de formation, une aile médicale, une section de recherche, ou encore un parking sous-terrain.<br />
Le SAVES est symbolisé par un Renard Albinos aux pattes et à la queue noires.<br />
<b><u><br /></u></b>
<u style="font-weight: bold;">SIR :</u> C'est l'organisation " jumelle " du SAVES, à quelques différences près. Située plus au nord du SAVES, il ne faut pas plus d'un quart d'heure pour les agents de l'un ou l'autre bord pour faire la navette entre les deux organisations. Réputée pour une formation plus ciblée et un cadre davantage militaire, le SIR a longtemps été considéré comme ayant une capacité de projection supérieure au SAVES. La différence notable se situe sur les zones de travail, et sur le type de missions qu'ils gèrent. Il est aussi plus difficile d'être " pensionnaire " au SIR, l'organisation ne prenant les formations qu'à partir du collège, ce qui situe la moyenne d'âge à l'entrée pour les plus jeunes à 12 ans.<br />
Le SIR est symbolisé par un Tigre Doré.<br />
<br />
Néanmoins, il subsiste une alliance entre SAVES et SIR, accrue par l'amitié et la rivalité qui s'opère entre les deux directeurs. En l'espace d'une décennie, SAVES et SIR arrivent désormais à pallier les lacunes de l'une et l'autre, et n'hésitent pas à mobiliser des agents des deux groupes sur des missions communes délicates. La frontière entre les deux organisations étant devenue mince, on peut désormais dire qu'ils sont sur un pied d'égalité.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">La " 3ème " :</u> Le réseau fonctionne en effet en trinôme, et ce que je qualifie de " 3ème " est en réalité la 3ème organisation, pièce maîtresse qui gère le fonctionnement des deux autres. C'est là bas que l'on retrouve toute l'activité dire " supérieure " et pas forcément de terrain, la 3ème institution étant tournée vers la politique interne et externe, voire internationale. On y retrouve aussi la " police des polices " au sein du groupe, c'est à dire que lorsque qu'un agent du SAVES, du SIR, ou même de la 3ème se retrouve à faire une faute professionnelle grave et qui dépasse l'autorité de l'un ou de l'autre directeur, il est jugé selon de code interne à la 3ème. Notons qu'elle comporte une aile pénitentiaire, et elle est la seule. La 3ème est sous la coupe de trois " grands patrons " qui gèrent chacun une section spécifique de l'institution. Il est rare que SAVES et SIR collaborent avec sur le terrain, la 3ème possédant la plus grande mobilité des trois et étant capable d'aisément envoyer du personnel aux quatre coins de la France ou à l'étranger. SAVES et SIR doivent passer par elle pour certaines autorisations de missions, et son dépendantes de ses instructions.<br />
La 3ème est symbolisée par un Pygargue à tête blanche.<br />
<br />
Note de l'auteur : Un jour, elle aura ses propres initiales. Mais à l'inverse du SAVES et du SIR qui ont été nommés absolument au hasard quand j'étais gamine, j'aimerai que pour une fois, ses initiales veuillent dire un truc !<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://imageshack.us/a/img100/8738/newcanvasq.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://imageshack.us/a/img100/8738/newcanvasq.jpg" height="180" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">[ Test de représentation noir et blanc des " Animaux " du SIR et du SAVES ]</span></div>
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<div style="text-align: center;">
<span style="color: purple; font-size: large;"><b><u>Dénominations :</u></b></span></div>
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<br /></div>
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<u style="font-weight: bold;">Sauveur :</u> C'est le nom donné aux agents du SAVES. En fait, je crois avoir donné ce nom en rapport avec le fait que j'adore cet univers bien à moi, et que quelque part, ça me " sauve " de la solitude. Ce n'est qu'après avoir adjugé le nom de Sauveur aux personnages que j'ai baptisé l'organisation SAVES. Il y a un lien entre les initiales de l'organisation et le nom de Sauveur, ne serai-ce que par sa phonétique. </div>
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<br /></div>
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<u style="font-weight: bold;">Requiem :</u> Définition traditionnelle du Requiem : Mot emprunté du latin " requies " qui signifie " repos ". Messe pour un défunt, mélodie en souvenir d'un mort. Dans la tradition catholique de la Renaissance, le requiem était chanté a cappella. </div>
<div style="text-align: left;">
Requiem est le nom donné aux agents du SIR. Mais quel est le rapport ... ? Attendez, je tente de remettre de l'ordre dans les idées d'une petite fille. Outre le fait que le mot sonne bien, je crois l'avoir choisi dans une symbolique collective. Défier la mort avec honneur, voilà simplement ce que je voulais dire.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Note : La 3ème étant encore trop peu utilisée et ses protagonistes étant méconnus, leurs agents ne possèdent pas encore une dénomination qui leur est propre. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">[ La liste n'est pas exhaustive. Si vous voyez d'autres termes qui sont à définir par mes soins, n'hésitez pas à poser la question. ]</span></div>
Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-53751398246993132992013-05-13T17:03:00.000+02:002016-07-11T20:49:36.343+02:00[ Fiche Personnage ] - Ralph<br />
Je ne sais pas trop par quoi commencer. Un tour des personnages peut être ? Ce qui peut paraître simple, mais chaque protagoniste ayant sa propre personnalité, taper une fiche demande un travail considérable. Il ne s'agit pas seulement de faire le tour de sa carte d'identité, il s'agit de construire sa vie toute entière. Et cela ne se fait pas en une seule fois, car plus on joue un perso, plus on en apprend sur lui-même, au delà des quelques lignes de caractère qu'on lui a prévu à la base. Je posterai un personnage régulièrement, mais envoyer immédiatement toutes les fiches serait trop long et trop inintéressant.<br />
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Il y a un personnage que je ne peux pas ne pas mettre en avant en premier. Certain(e)s comprendront que j'y suis particulièrement attachée, et pour rien au monde je ne voudrai le perdre : il symbolise pour moi les bases de cette grande famille, tout autant qu'il est porteur d'un objectif à atteindre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-ACXhp_fVCZ8/V4Ppo2hxNhI/AAAAAAAAAJA/v1fVR1ERW-ouIyzyZXJZpTNuiW1cLkIHQCLcB/s1600/Ralph02.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-ACXhp_fVCZ8/V4Ppo2hxNhI/AAAAAAAAAJA/v1fVR1ERW-ouIyzyZXJZpTNuiW1cLkIHQCLcB/s640/Ralph02.png" width="608" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">( Qui dit oeuvre originale dit dessins originaux. </span><span style="background-color: #eff2fb; color: #303030; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; line-height: 18px;"><span style="font-size: x-small;">©Taka</span><span style="font-size: xx-small;"> )</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
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<b><u>Noms :</u></b> Ralph Lex Armand ... Et c'est tout.<br />
Je refuse encore de donner le nom de famille de Ralph. Quand vous vous adressez à vos amis, vous ne les appeler pas par leur nom de famille, n'est-ce pas ? Eh bien, c'est la même chose. J'utilise peu les noms de famille, sauf si nécessaire. Personne n'appelle Ralph autrement que Ralph.<br />
<u style="font-weight: bold;"><br /></u>
<u style="font-weight: bold;">Origine des noms :</u> Ralph vient de l'allemand, " Loup Sage ". Lex en revanche est une référence à la racine latine de la " Loi ", c'est un prénom choisi par son père. Armand a été choisi par sa mère, d'origine germanique aussi, qui signifie " Homme fort ".<br />
J'ignore d'où vient le prénom Ralph. Je ne crois pas que j'ai été influencée par Zelda Oracle of Age en 2001. C'est juste ... J'aime bien. Et je fais une crise cardiaque quand on me dit que c'est le nom du chien, alors on s'abstient ...<br />
<u style="font-weight: bold;"><br /></u>
<u style="font-weight: bold;">Surnoms :</u> Euh ... Peu de gens le surnomme, si ce n'est sa femme. Rien de significatif.<br />
<u style="font-weight: bold;"><br /></u>
<u style="font-weight: bold;">Nom de code :</u> D'abord baptisé Alioth Lex par son père. Alioth est une étoile de la Grande Ours, la plus brillante de toutes, et fait office d'étoile du gardien du Loup. Lex est ici à la fois une référence aux responsabilités qui pesaient sur ses épaules, et à son propre nom.<br />
Son nom de code actuel n'a pas encore été dévoilé.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Âge :</u> Né le 19/08/1980, ce qui lui fait 37 ans pour le moment, 38 d'ici quelques mois.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Origines et famille biologique :</u> Son père était originaire de Dordogne et sa mère de Gironde. Il est né à Sarlat, en Dordogne, mais a grandi à Bordeaux. Il est l'aîné d'une fratrie de deux enfants, son frère Virgil ayant trois ans de moins que lui. Sa mère a été tué dans un accident peu avant son 12ème anniversaire, ce qui a gelé ses relations avec sa famille maternelle. Son père a été assassiné en mars 2005. Depuis, Ralph vit seul et n'a pas quitté la région bordelaise, n'ayant plus aucuns contacts avec ses proches de sang si ce n'est Virgil qui est revenu depuis peu dans sa vie.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Couleur :</u> Le violet. Symbole entre ciel et terre, qui sied aussi bien aux esprits rêveurs, et amicaux que mélancoliques et solitaires. Synonyme d'initiation et de noblesse, elle est mal-aimée pour son lien étroit avec la mort.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Chiffre :</u> Le 8, j'ignore pourquoi. Néanmoins, en cherchant un peu (*) j'ai appris que ce chiffre symbolise le tout et son contraire, le chiffre en lui-même étant une image et son reflet. C'est un chiffre à double-tranchant : il est l'ambition, la force et l'intelligence, tout autant que l'orgueil, la domination et l'impulsivité. Note amusante, convient parfaitement aux leaders.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Animal :</u> Il n'a pas choisi, le Loup brun aux yeux fauves s'est imposé à lui.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Pièce sur l'échiquier :</u> Il est le Roi Blanc, naturellement.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Grade :</u> Il est officiellement le directeur du SAVES, le poste le plus haut gradé. Il fait la loi dans son royaume, et est responsable de ce qu'il s'y passe. C'est un poste directement hérité de son père, qui lui a servie de modèle et de référent pendant de nombreuses années. Succéder à ce genre de travail est inhabituel, et on a reproché à Ralph de ne pas avoir les capacités de s'y engager, juste de profiter du système. C'est faux, mais encore a-t-il fallu s'imposer dans le milieu, Ralph n'ayant jamais que 27 ans au moment de son accession au siège du patron.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Physique :</u> Autour d'1m79 pour une corpulence normale d'environ 71kg. Contrairement à Ivan, il n'a pas un gabarie fort. Depuis son accident de voiture, le pauvre se voit considérablement réduit par les deux mois de coma et a encore dix kilos à reprendre.<br />
Cheveux bruns cachous (**), d'une teinte légèrement cuivrée. Son épis naturel a tendance à lui mettre les cheveux devant les yeux, c'est en partie pourquoi il préfère les garder tirés vers l'arrière. Une raison insuffisante pour Sandra qui lui emmêle la tignasse désormais.<br />
De loin, Ralph semble avoir les yeux sombres. En réalité, ils sont caramels, aux nuances chocolats. Sandra a justement fait remarquer [ Après tout, c'est elle qui s'en approche le plus près ] qu'en regardant bien, on pouvait y voir des écailles vertes anglais.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Qualités :</u> Protecteur, charismatique, réconfortant, juste, doté d'un sang-froid plutôt louable, et d'une patience tolérante. Ce n'est pas le genre à se mettre en colère, du tout.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Défauts :</u> Stressé, pas toujours disposé à prendre soin de lui-même, résolument taciturne quand quelque chose lui pose problème, ce qui en fait un homme dans le fond plutôt secret et apte à s'inquiéter facilement. Il peut aussi se montrer particulièrement butté.<br />
<br />
<u style="font-weight: bold;">Psychologie :</u> Est-ce réellement par volonté qu'il a pris la décision d'être un meneur ? Il faut l'avouer, il n'a pas un caractère typiquement fait pour être un leader, et pourtant, sa façon de faire l'amène aussi à être respecté comme il se doit. Ralph pense de longue date qu'être le patron ne signifie pas seulement savoir gérer ses subalternes. Il a choisi d'avoir confiance, et de donner une chance aux occasions qui se présentent à lui. C'est parce que lui-même inspire confiance qu'il bénéficie d'une influence non-négligeable sur nous tous, au point d'aisément passer pour un modèle à suivre. Même s'il est obligé de mettre de la distance entre lui et ses élèves, il est caractérisé par un altruisme prononcé, quasi obsessionnel : il est prêt à encaisser pour tout le monde.<span style="font-family: inherit;"> </span><span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">Sa réfléchi l'a conduit à se dire que dans le métier, pour éviter d'en perdre un en route, il vaut mieux </span><span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">préparer tout le monde à toutes les éventualités possibles. Rien ne le chagrine plus que de voir l'un de nous sur un lit d'hôpital, c'est pour cette raison qu'il estime qu'il doit penser à tout, absolument tout pour éviter qu'au moment venu, il y ait un problème. Préoccupé, il n'accepte pas ne pas aller au bout des choses.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">S'il est réputé pour être tolérant et plus intellectuel que propice à appliquer les règles à la lettre, il ne cautionne pas non plus les écarts violents de comportement. Il préfère entretenir la cohésion du groupe, et pour cela, la communication est son point fort : s'il sent que l'un de ses élèves a un problème de quelque nature qu'il soit, il n'hésite pas à entamer la conversation. Il est une sécurité dans le monde adulte, et un pilier qu'il ne faudrait surtout pas abattre. Ce n'est pas dans sa nature de mettre la froide distance hiérarchique entre lui et les autres, ce qui lui pose régulièrement des cas de conscience. Quel est le rôle exact qu'il doit jouer au sein du groupe ? Il s'adapte volontiers à chacun de nous, mais être à la convenance de tout le monde est un objectif bien plus difficile qu'il n'y paraît. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">On lui découvre quelques faiblesses psychologiques. Il ne s'est jamais pardonné la mort de son père et la dégradation de ses relations avec son frère, qui reste le seul personnage avec qui les discussions peuvent tourner mal. En s'occupant comme il l'a toujours fait de nous, il est difficile pour lui d'admettre qu'il a peut être fait là une grosse erreur, celle de se rendre beaucoup trop indispensable. Son travail lui pose quelques problèmes, et au vue de sa santé désormais plus fragile, il est effrayé à l'idée de devoir tourner le dos au travail de toute une vie, faute de moyens physiques.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><span style="font-weight: bold;">Relations amoureuses :</span> Contrairement à Ivan, il a toujours été d'une discrétion exemplaire sur ses aventures, la faute à sa réticence à mêler travail et amour. Loin d'être un coureur de jupons, on connaît deux grands amours à Ralph : Sandra d'abord, en passe de devenir sa femme, puis une certaine Lana qu'il voit encore de temps en temps. Mais ça, Sandra l'ignore ! </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><b>Goûts :</b> Depuis que Sandra est là, on lui connaît un goût prononcé pour les madeleines Bijou (***) et même les sucreries en général, bien qu'il ne se jette pas dessus en public comme sa femme. Ce n'est pas non plus un grand gourmand. Dans ses loisirs, il est plutôt calé question culture cinématographique, notamment pour les vieux westerns, son préféré étant " Mon Nom est Personne ". Question divertissement, il n'est pas en reste, et on le voit changer du tout au tout sur deux activités : le karting, et la danse. Même s'il a du mal à prendre le volant depuis son accident, je suis sûre qu'il aime toujours autant le kart. Quant à la danse, il prouvé qu'il n'était pas mauvais à deux occasions : le mariage de Marth et Uma, et son duel avec Sandra sur du tango argentin. On lui doit notre goût collectif pour les échecs, Ralph s'en servant énormément dans ses tactiques personnelles. Dans une moindre mesure, c'est un joueur de carte, et quelques privilégiés l'ont déjà vue avoir un bon coup de poker à l'occasion. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">Dans un registre plus abstrait, il aime le calme en général, l'ordre, l'imagination et la prise d'initiative, et tout ce qui porte à réflexion.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: inherit; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">Au contraire, même si c'est un littéraire, il déteste faire de la politique, ou même la suivre, ça l'ennuie. D'ailleurs pour un littéraire, il a quelque chose contre les langues étrangères, ça n'a jamais été sa tasse de thé. Il a aussi une aversion particulière pour les enterrements. Question goût, il ne supporte pas le gingembre - Sujet de de vieilles blagues - et n'est pas très friand de tout ce qui est produits de la mer. </span><br />
<span style="line-height: 14px; white-space: pre-wrap;">Sinon, il n'aime pas tout ce qui relève de l'orgueil, de la mauvaise foi, les comportements agressifs, la vengeance, et curieusement la passivité l'exaspère. </span><br />
<span style="line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span>
<span style="background-color: white; line-height: 14px; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><b><u>Particularités :</u></b> La porte de sa chambre dans les locaux est éclatée d'une balle de gros calibre. Il porte brodée sur son uniforme la représentation conventionnelle du roi aux échecs. Il aime retrousser ses manches, laissant voir une jolie cicatrice sur son avant-bras gauche, et porte très souvent des gants. Quand il lui prend une fantaisie, il se ballade avec un vieux porte-dossier rosé délavé sous le bras pour prévenir d'une surprise à venir. Depuis son accident, il est sujet à des crises d'emphysème pulmonaire et doit faire particulièrement attention à son environnement respiratoire. C'est aussi depuis l'accident qu'il a une cicatrice visible sur la poitrine, côté gauche. Il se rétablit lentement, et s'emmêle encore les pinceaux sur sa notion du temps, de l'espace, et du goût. </span></span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-wA-zG3EGNNU/V4Pp31XfuPI/AAAAAAAAAJE/ikxPMlgxQx4y7ySOFI0Zxesr-jKU5mK6QCLcB/s1600/Ralph%2BHat.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-wA-zG3EGNNU/V4Pp31XfuPI/AAAAAAAAAJE/ikxPMlgxQx4y7ySOFI0Zxesr-jKU5mK6QCLcB/s640/Ralph%2BHat.png" width="460" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">[ Sandra est folle de cette tenue. ]</span></div>
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(*) - http://www.01numerologie.com/signification-et-symbolisme-du-chiffre-8-609<br />
(**) - Pour visualiser les teintes exactes, Google est votre ami.<br />
(***) - http://www.bijou.com/Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-41290784852546372232013-05-06T16:01:00.005+02:002013-05-14T12:44:55.665+02:00SAVES, c'est quoi ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-VCISaS0LAEI/UYemO1DlhJI/AAAAAAAAABY/BMDul5QIgYA/s1600/takacoffee2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="322" src="http://2.bp.blogspot.com/-VCISaS0LAEI/UYemO1DlhJI/AAAAAAAAABY/BMDul5QIgYA/s400/takacoffee2.jpg" width="400" /></a></div>
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Je ne me risquerai pas à donner ma propre description. Je laisserai ce soin à Uma et Kiity, car c'est bien connu : nous ne pouvons pas être objectif envers nous même.</div>
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Combien de fois ai-je lu/entendu la question : " C'est quoi SAVES ? ". Il faut dire que j'ai le chic, quand quelque chose me plaît évidemment, d'écrire ou de blablater dessus à tout va. Or quand un sujet devient récurrent, nul doute qu'on finit par se demander d'où je sors encore mes élucubrations personnelles. Là, on ne peut pas faire plus perso comme sujet. Théoriquement, étant l'auteur ... [ Je tiens à préciser que je n'aime pas visuellement le terme " auteure " au féminin. C'est comme " geekette ", sa tête de mot me revient pas, moi qui ait la particularité de parler peu de moi-même au féminin. ] Je disais donc que je suis la seule à être capable de répondre à n'importe quelles questions autour de mon petit monde.</div>
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Faux. Je ne sais toujours pas comment expliquer SAVES simplement sans passer par la pratique auprès de toutes ces personnes. Je vais tenter, je dis bien tenter, d'en résumer les lignes principales dans ce post me servant, au gré de mon humeur, à en définir la synopsis. Attendez-vous à ce que ça change en cours de route ...</div>
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<b><span style="color: #4c1130; font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: large;"><u>Synopsis :</u></span></b></div>
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Quel genre de vie d'adulte auriez-vous choisie si on vous avait posé la question lorsque vous étiez enfant ? Cette simple question explique d'emblée les 5 années d'écart entre le temps de la réalité et le temps de l'histoire. Bien que je puisse décider de la fourchette chronologique en fonction des évènements, SAVES se déroule donc pour le moment en 2018, ce qui fait que quoique vous fassiez, il y aura toujours une expérience non-négligeable vous séparant de vous et votre autre vous. Vocations réalistes, cadre réaliste. N'ayant jamais connu que ma ville natale, c'est donc dans un Bordeaux mi-réel, mi-fictif qu'évoluent mes personnages. Je dis " mi-fictif " pour la simple raison que jusqu'à preuve du contraire, il n'y a rien de semblable au SAVES dans la ville IRL [ In Real Life ] et je dois donc prendre en compte des éléments nouveaux dans les lieux visités par les protagonistes.</div>
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SAVES est le nom d'une des trois organisations anti-crime privée du secteur. Aussi abrégé par ses membres par " le centre ", il regroupe différentes ailes de travail et tous types de spécialités. Le SAVES bénéficie aussi différents services : certes, on y travaille dans des bureaux, mais on y trouve par ailleurs un centre de formation, un pensionnat directement lié à un orphelinat [ Le parallèle est important ], son propre service hospitalier, un laboratoire, ou encore son propre cimetière ...</div>
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L'histoire se focalise principalement autour de plusieurs protagonistes travaillant pour cette organisation : leur quotidien, leur relations, les hauts et bas du boulot, les missions, leur vie à l'intérieur et à l'extérieur du cadre du travail ... Bref, tout ce que nous pouvons nous-même connaître tout au long de notre propre vie, chaque jour apportant son lot de surprises ... Ou pas. Ils peuvent s'amuser, s'ennuyer, avoir le blues ou profiter de ce que la vie leur donne ou leur reprend, tout est permis du moment que cela reste plausible.</div>
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Qui dit crime dit criminel. La vie n'est pas faite que d'hommes d'honneur, et je pense que ce que je qualifie de criminels symbolisent en réalité ce que nous, dans notre vie de tous les jours, nous craignons le plus. Ils sont tout ce dont j'ai peur, dont j'ai honte, car ces personnages de l'autre côté de la balance ne sont pas dénués, à l'instar de tous, de mes propres qualités ou défauts que j'ai voulu retranscrire à l'extrême. Ils ont des revendications, des moyens de pression, ils sèment le doute, et ce duel sans fin entre ma propre notion du bien et du mal alimente les péripéties qui nourrissent l'histoire de SAVES.</div>
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Je ne fais pas pour autant de SAVES un thriller. On peut certes y retrouver un panel d'émotions semblable à tout ce qu'on peut ressentir au cours de notre vie : il y a la vie, la mort, l'amour, la haine, la vengeance, la trahison, l'amitié, la famille, le respect ... Et tant d'autres choses encore. Mais se donner les moyens de ressentir toutes ces choses humaines au travers de notre propre reflet n'est pas une chose aisée. </div>
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Ceux qui comprennent l'histoire de SAVES sont ceux qui savent qu'elle n'a que pour but de nous faire réfléchir. Si le cadre semble vue et revue [ Excusez, mais gamine je ne regardais pas les séries TV policières qu'on trouve aujourd'hui, merci de ne pas mélanger ! ] il ne faut pas oublier que ce qui fait la richesse d'une histoire, c'est ce qu'elle peut nous apporter. </div>
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Je n'aurai personnellement jamais imaginé qu'écrire me pousserait à apprendre des choses en parallèle : jouer aux échecs, crocheter une porte, utiliser et entretenir une arme à feu, danser le tango, ou encore gérer le service hôtelier d'un paquebot de croisière ... Rien n'est inutile dans une histoire si l'on se donne la peine d'aller jusqu'au bout.</div>
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Notons que si vous avez des questions, ou envie que je parle d'un sujet en particulier, n'hésitez pas.</div>
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Je pense regrouper mes fiches de personnages après cette introduction. </div>
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Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2282618567594431.post-64609423983355815012013-05-06T14:36:00.000+02:002013-05-14T12:44:32.085+02:00Le pourquoi de l'HistoireNous avons tous des rêves qui nous poussent et qui nous motivent à aller de l'avant. Tout du moins, c'est ce que quelque chose ou quelqu'un nous a appris un jour, et pour la plupart d'entre nous qui ont la vraie fibre rêveuse, vivre sans notre imaginaire et l'espoir d'atteindre un but fixé de longue date revient à aller à l'encontre de ce que nous sommes. On ne peut pas abandonner du jour au lendemain ce qui nous donne un peu de bonheur au quotidien. Parfois, c'est seulement la lassitude qui tente de corrompre notre ambition, et nos rêves s'endorment un moment pour laisser place à d'autres désirs. C'est ce qui s'appelle " évoluer ", devenir quelqu'un d'autre pour espérer atteindre un autre but fixé au gré de nos envies du moment.<br />
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Mais il y a des rêves qui, bien qu'endormie dans un coin reculé de notre imagination, décident un jour de reprendre la place qu'ils occupaient jadis. Nous retrouvons alors avec plaisir ce qui était resté jusqu'ici de vagues souvenirs aigre-doux, tintés d'un brin de nostalgie issue de toutes ces évolutions successives qu'un être humain qui se cherche doit traverser. C'est ce qui explique en partie pourquoi lorsque qu'approche l'âge adulte, nous sommes tentés de jeter un oeil derrière nous, en vue de savoir comment dire adieu à toute une partie de notre vie qui est désormais révolue : l'enfance.<br />
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Alors quoi de plus beau qu'à l'aube de notre vie active, on puisse garder sans honte et sans reproche une petite partie de notre belle enfance, celle que l'on regrette tous un jour, et dont il est si difficile de se séparer pour la majeure partie des rêveurs ?<br />
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J'ai choisi de revendiquer le travail de toute une vie. Certes, c'est outrageusement orgueilleux d'employer un terme aussi fort alors que l'on atteint à peine la 20ène et ses problèmes. Mais combien peuvent me croire lorsque je dis qu'en maternel déjà, je fomentais ce petit monde bien à moi sans me douter une seule seconde, avec toute mon innocence de petite fille, que ce jeu tiré d'un caprice deviendrait bien des années plus tard la plus belle aventure dont je puisse rêver ? Cette petite fille aurait été fière si elle avait su qu'il y a des choses qui peuvent, à l'instar de son héros favori, traverser le Temps avec un grand " T ". Et pour celles ou ceux qui ne peuvent pas imaginer qu'une telle histoire soit possible, que la mémoire humaine puisse avoir des souvenirs précis de tout ce qui a pu faire merveille lorsque l'on était petit, je répondrai que ceux là manquent cruellement d'imagination. Il m'est impossible de retracer avec la plus grande exactitude les changements, les transformations, ou les nombreuses sessions de ce jeu qui a fini par me forger. Mais comme cette petit fille y croyait, les traces écrites, les souvenirs enfouies dans de vieux coffres poussiéreux et les références tout au long de son parcours y sont légions, et je n'ai aucun mal aujourd'hui à avoir une idée globale des plus grands changements scénaristiques de cette vaste histoire.<br />
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Je ne veux pas devenir célèbre. Je n'aspire pas à la gloire, ni à afficher mon supposé talent au final médiocre jusqu'à me convaincre moi-même d'être un génie. Ce serait aller à l'encontre de ce que j'ai bâti, et ce serait surtout à l'encontre de ce que je suis : discrète.<br />
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Si le titre de ce blog est étrange, il n'est pourtant pas dénué de sens. J'aime la symbolique, j'aime l'ambiguïté, j'aime ce qui n'est pas limpide du premier coup d'oeil et qui demande une certaine réflexion, voire initiation pour être correctement abordé. Faire des ponts, complexifier, comprendre pour exploiter ... Je ne trouve d'intérêt que là où il y a du défi et un terrain vierge à explorer. N'est-ce pas là le propre de l'imagination que de savoir s'adapter, créer, façonner et embellir ? Mon histoire m'a enrichie. Elle m'a permise de comprendre qui je suis, ce que j'aime, ce que je veux faire. En faisant le choix de ne rien changer à ma propre personnalité au travers d'un autre univers, j'ai pu me concerter, m'expliquer et me comprendre. Cet autre " moi ", qui est tout ce que je suis, m'a un jour permis d'avancer dans la vie réelle. Oui, mon imagination m'a sauvé. C'est pour cela que j'emploie l'expression de " Savior Sibling ", qui signifie simplement qu'à mon sens, tout ce que je peux créer est un refuge, et tous ces personnages qui n'ont guère de sens aux yeux d'inconnus, assurent la survie de tout ce en quoi je crois. C'est un double, une assurance, et ma propre garantie qu'avec cet autre " moi ", je peux réfléchir et aborder des questions auxquelles je n'ai pas encore fait face dans mon quotidien qui lui au final ne prépare pas à grand chose. Quand vient l'heure où une situation délicate se présente réellement à moi, si j'ai tôt fait de l'aborder par le biais de cet autre univers, je ne peux pas être désarmée.<br />
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J'ignore en revanche ce que veulent dirent ces étranges initiales que forme " SAVES ". Une simple pulsion de ma part ? Probablement. Il y a des choses dont on ne comprend pas le sens des années plus tard, mais si j'ai décidé un jour de baptiser cette histoire avec de simples lettres, c'est que j'avais une raison suffisante pour le faire. Il y a beaucoup d'éléments à l'intérieur de ce monde que je ne peux pas expliquer avec mes mots d'adulte, mais qui voulaient tout dire avec mes yeux d'enfant. J'aurai du mal à réunir les deux points de vues. Alors je préfère ne pas prendre de risque, et laisser une part de mystère à ces mots d'antan qui défient mon envie actuelle de pouvoir tout expliquer, tout définir, et tout modifier. Tout est malléable, tout peut subir une évolution complète ou partielle, mais avant d'aborder le moindre changement, il faut avoir des bases simples et abordables. Je vais prendre un exemple : pourquoi avoir choisie le terme de " Sauveur " ? Autant, j'ai des doutes quant à la grande ancienneté du titre de mon histoire. Autant, je suis absolument sûre que le nom donné à ceux qui travaillent au SAVES est une des premières choses qui a façonné le background tout entier. Il faut donc composer avec, tout simplement. Pourquoi en changer quand on sait qu'il y a autant de choses qui y sont connectées ? Changer une piège d'un rouage en modifie tout le mécanisme. Ici, c'est exactement la même chose.<br />
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Je ne veux me servir de ce blog que pour répertorier des traces écrites et ne pas oublier des éléments au fur et à mesure. Avoir un endroit où je peux tout recouper est plus simple que de taper des textes ci et là sur différentes plate-formes, que ce soit Facebook ou un forum. Je veux aussi faire comprendre plus en détail mon univers aux rares qui s'y intéressent, sait-on jamais qu'ils y trouvent leur compte de quelque façon que ce soit. Et puis je dois avouer que cela peut me donner l'occasion d'occuper une bonne partie de mon temps que je trouve un peu long depuis quelques semaines, et me permet de m'exercer à l'écriture ou compléter des points sombres de l'histoire. Je signal tout de même que j'ai le Bac ... Mais je dois dire que parfois, certains évènements de la vie réelle absolument sublimées par le quotidien apparaissent bien moins importants qu'on ne tente de nous faire croire lorsqu'on y réfléchit bien.<br />
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Le tout, c'est de savoir ce qui est essentiel pour nous.Takalowhttp://www.blogger.com/profile/05164643531728809453noreply@blogger.com0